La polyarthrite rhumatoïde a été à l’ordre du jour d’une journée d’étude qui a eu lieu à l’hôtel Sheraton - Club des Pins. Organisée par l’Observatoire algérien de la femme (OAF), dans le cadre de ses activités d’information et de sensibilisation des sujets d’intérêt pour les femmes algériennes, la thématique sur cette pathologie hautement handicapante, qui touche 4 fois plus les femmes que les hommes, a réuni des spécialistes en la matière, des malades ainsi que les membres de l’OAF.
Présidés par Mme Djafri Chaïa, présidente de l’Observatoire, les travaux de cette rencontre ont été sanctionnés par la lecture des recommandations qui ont porté sur la prise en charge de cette maladie lourde. Tout en insistant sur la vocation de l’OAF, celle d’être “ le porte-parole des femmes surtout celles qui souffrent dans leurs corps et dans leur dignité.” Mme Djafri a lancé un appel en faveur des autorités législatives et exécutives à se pencher sur la situation des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, et dont le nombre est de 350.000, dont 75% d’entre elles sont des femmes. Elle a indiqué à ce titre que l’amélioration de la prise en charge de cette pathologie invalidante s’impose à la société au vu des conséquences graves sur la vie personnelle, sociale et professionnelle des malades.
Pour ce qui est des recommandations, l’oratrice a noté que l’Observatoire appelle à la généralisation de l’information autour de cette pathologie, afin d’assurer une bonne prévention, un diagnostic, précoce et un traitement rapide. Il insiste par ailleurs sur l’assurance des droits du patient dans son environnement professionnel, l’assurance par la loi des droits de la femme atteinte de maladies handicapantes chroniques dans son environnement familial (divorce abusif, garde de la maison…). Il incite les autorités locales à prendre en compte les difficultés des personnes souffrantes de maladies handicapantes dans la construction des édifices d’utilité publique. En outre, il appelle à l’introduction de la polyarthrite rhumatoïde dans la liste des maladies chroniques et à l’instauration d’une journée nationale pour cette maladie.
Auparavant, le Pr Aïcha Ladjouze-Rezzig, présidente de la Ligue algérienne antirhumatismale a tracé les conséquences de la polyarthrite rhumatoïde qu’elle a qualifiées de « dramatiques pour les os et les articulations notamment ». Elle a indiqué à ce propos que c’est une maladie pouvant toucher (avec son développement) le cœur, les poumons et les reins et estimé qu’elle est « lourde de conséquences sur le plan pronostic vital ». Elle a expliqué que la polyarthrite rhumatoïde est une des pathologies des plus fréquentes observées en rhumatologie, soulignant qu’elle atteint l’homme, et surtout la femme à 70-80%. Elle concerne 0,2 à 0,25% de la population en Algérie. Les causes de cette pathologie, en plus de la prédisposition génétique, sont les facteurs environnementaux d’origine infectieuse, comme les bactéries et les virus qui déclenchent le processus inflammatoire, difficile à arrêter, a-t-elle expliqué. Le diagnostic précoce pour éviter toutes ces conséquences, sachant que c’est une pathologie pouvant concerner aussi bien les jeunes que les personnes âgées est, selon elle, vivement recommandé « pour que le traitement soit efficace, d’autant que nous disposons de plusieurs traitements, d’où l’organisation de cette journée thématique ».
Une série d’études a démontré que les atteintes articulaires qui causent les plus importants symptômes invalidants de la maladie ont été réduites de près de 80% avec ce nouveau traitement. Il s’agit d’une biothérapie tocilizumab (Actemra) qui a révolutionné la prise en charge de ce rhumatisme.
Touchant 21 millions de personnes dans le monde, la polyarthrite est l’une des formes les plus fréquentes de maladies auto-immunes. Elle se caractérise par une inflammation chronique de plusieurs articulations, accompagnée de symptômes plus généraux (fatigue, inflammation pulmonaire…). Douleurs, raideurs et gonflements articulaires peuvent se poursuivre par une destruction de l’os et du cartilage, entraînant un grave handicap, et même des complications cardiovasculaires, ont expliqué les spécialistes. La moyenne des personnes touchées par cette affection dans le monde variait entre 0,5% et 1%.
Maladie handicapante et douloureuse, la polyarthrite rhumatoïde semble vivre sa révolution. Avec l'arrivée de nouveaux traitements utilisés actuellement en Europe et aux Etats-Unis, des résultats spectaculaires ont été enregistrés.
Une série d'études a démontré que les atteintes articulaires qui causent les plus importants symptômes invalidants de la maladie ont été réduites de près de 80% avec ce nouveau traitement. Il s'agit d'une biothérapie tocilizumab (Actemra) qui a révolutionné la prise en charge de ce rhumatisme.
Cette nouvelle molécule, tocilizumab, reste une nouvelle approche pour les patients souffrant d'une polyarthrite sévère et qui ont présenté des intolérances à d'autres traitements. La polyarthrite, a rappelé le Pr Ladjouze, affecte les extrémités des doigts, les poignets et les petites articulations des pieds. Elle s'attaque, avec le temps, aux épaules, les coudes, la nuque, les hanches, les genoux et les chevilles. A défaut de traitement, l'inflammation peut se généraliser, ce qui provoque une atteinte du système immunitaire, causant notamment la fatigue et l'anémie. Le diagnostic précoce est très important afin de pouvoir mettre en place un traitement efficace chez le patient avant la destruction des articulations. La prise en charge tardive de cette maladie mène fatalement vers le handicap et le recours aux prothèses, a-t-elle notamment indiqué.
journale almoudjahid
Présidés par Mme Djafri Chaïa, présidente de l’Observatoire, les travaux de cette rencontre ont été sanctionnés par la lecture des recommandations qui ont porté sur la prise en charge de cette maladie lourde. Tout en insistant sur la vocation de l’OAF, celle d’être “ le porte-parole des femmes surtout celles qui souffrent dans leurs corps et dans leur dignité.” Mme Djafri a lancé un appel en faveur des autorités législatives et exécutives à se pencher sur la situation des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, et dont le nombre est de 350.000, dont 75% d’entre elles sont des femmes. Elle a indiqué à ce titre que l’amélioration de la prise en charge de cette pathologie invalidante s’impose à la société au vu des conséquences graves sur la vie personnelle, sociale et professionnelle des malades.
Pour ce qui est des recommandations, l’oratrice a noté que l’Observatoire appelle à la généralisation de l’information autour de cette pathologie, afin d’assurer une bonne prévention, un diagnostic, précoce et un traitement rapide. Il insiste par ailleurs sur l’assurance des droits du patient dans son environnement professionnel, l’assurance par la loi des droits de la femme atteinte de maladies handicapantes chroniques dans son environnement familial (divorce abusif, garde de la maison…). Il incite les autorités locales à prendre en compte les difficultés des personnes souffrantes de maladies handicapantes dans la construction des édifices d’utilité publique. En outre, il appelle à l’introduction de la polyarthrite rhumatoïde dans la liste des maladies chroniques et à l’instauration d’une journée nationale pour cette maladie.
Auparavant, le Pr Aïcha Ladjouze-Rezzig, présidente de la Ligue algérienne antirhumatismale a tracé les conséquences de la polyarthrite rhumatoïde qu’elle a qualifiées de « dramatiques pour les os et les articulations notamment ». Elle a indiqué à ce propos que c’est une maladie pouvant toucher (avec son développement) le cœur, les poumons et les reins et estimé qu’elle est « lourde de conséquences sur le plan pronostic vital ». Elle a expliqué que la polyarthrite rhumatoïde est une des pathologies des plus fréquentes observées en rhumatologie, soulignant qu’elle atteint l’homme, et surtout la femme à 70-80%. Elle concerne 0,2 à 0,25% de la population en Algérie. Les causes de cette pathologie, en plus de la prédisposition génétique, sont les facteurs environnementaux d’origine infectieuse, comme les bactéries et les virus qui déclenchent le processus inflammatoire, difficile à arrêter, a-t-elle expliqué. Le diagnostic précoce pour éviter toutes ces conséquences, sachant que c’est une pathologie pouvant concerner aussi bien les jeunes que les personnes âgées est, selon elle, vivement recommandé « pour que le traitement soit efficace, d’autant que nous disposons de plusieurs traitements, d’où l’organisation de cette journée thématique ».
Une série d’études a démontré que les atteintes articulaires qui causent les plus importants symptômes invalidants de la maladie ont été réduites de près de 80% avec ce nouveau traitement. Il s’agit d’une biothérapie tocilizumab (Actemra) qui a révolutionné la prise en charge de ce rhumatisme.
Touchant 21 millions de personnes dans le monde, la polyarthrite est l’une des formes les plus fréquentes de maladies auto-immunes. Elle se caractérise par une inflammation chronique de plusieurs articulations, accompagnée de symptômes plus généraux (fatigue, inflammation pulmonaire…). Douleurs, raideurs et gonflements articulaires peuvent se poursuivre par une destruction de l’os et du cartilage, entraînant un grave handicap, et même des complications cardiovasculaires, ont expliqué les spécialistes. La moyenne des personnes touchées par cette affection dans le monde variait entre 0,5% et 1%.
Maladie handicapante et douloureuse, la polyarthrite rhumatoïde semble vivre sa révolution. Avec l'arrivée de nouveaux traitements utilisés actuellement en Europe et aux Etats-Unis, des résultats spectaculaires ont été enregistrés.
Une série d'études a démontré que les atteintes articulaires qui causent les plus importants symptômes invalidants de la maladie ont été réduites de près de 80% avec ce nouveau traitement. Il s'agit d'une biothérapie tocilizumab (Actemra) qui a révolutionné la prise en charge de ce rhumatisme.
Cette nouvelle molécule, tocilizumab, reste une nouvelle approche pour les patients souffrant d'une polyarthrite sévère et qui ont présenté des intolérances à d'autres traitements. La polyarthrite, a rappelé le Pr Ladjouze, affecte les extrémités des doigts, les poignets et les petites articulations des pieds. Elle s'attaque, avec le temps, aux épaules, les coudes, la nuque, les hanches, les genoux et les chevilles. A défaut de traitement, l'inflammation peut se généraliser, ce qui provoque une atteinte du système immunitaire, causant notamment la fatigue et l'anémie. Le diagnostic précoce est très important afin de pouvoir mettre en place un traitement efficace chez le patient avant la destruction des articulations. La prise en charge tardive de cette maladie mène fatalement vers le handicap et le recours aux prothèses, a-t-elle notamment indiqué.
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Jeu 21 Nov 2024, 10:09 par kazran