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par hyozan7 Dim 16 Oct 2011, 02:06[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Il
a été évoqué à plusieurs reprises un rôle possible de la vaccination
dans la survenue d’une polyarthrite rhumatoïde ( PR). Les adjuvants
utilisés peuvent en effet activer de manière non spécifique le système
immunitaire et pourraient par ce biais induire la survenue d’une PR ou
d’une maladie immunologique chronique.Les études publiées évoquant la
possibilité d’une association entre la PR et la vaccination contre
l’hépatite B sont limitées et difficiles à interpréter et il n’existe
actuellement aucune donnée convaincante étayant la thèse d’une
association entre la vaccination contre l’hépatite B et la polyarthrite
rhumatoïde.
Le groupe de travail EIRA ( The epidemiological
investigation of rheumatoid study group) rapporte une étude contrôlée
randomisée réalisée chez 1 998 sujets souffrant de PR issus d’une base
de données épidémiologique suédoise et 2 252 sujets contrôles sains.
Les sujets ayant été vaccinés dans les cinq ans précédents l’apparition
de la maladie ont été comparés à ceux n’ayant pas été vaccinés. Les
vaccinations étudiées regroupaient les vaccinations anti tétanique, anti
diphtérique, anti hépatite A,B,C, anti poliomyélitique, anti
pneumococcique, anti encéphalite virale à tiques, anti grippe( virus
influenza).
Les vaccinations n’augmentaient pas le risque de PR (
OR : 1 ; intervalle de confiance à 95% (IC 95 %) 0,9 - 1,1) quel que
soit le profil de la maladie ( malades ayant des anticorps anti CCP ou
sans anti CCP). De plus, la vaccination n’augmentait pas le risque de
survenue d’une PR chez les fumeurs ou chez les malades porteurs de
l’épitope partagé HLA –DRB1.
Cette étude cas contrôle n’a pas montré
d’augmentation du risque de survenue de PR par les vaccins usuels (tous
vaccins confondus ou analysés individuellement). Cela indique que la
stimulation du système immunitaire induite par les adjuvants utilisés
n’augmente pas le risque de maladie dysimmunitaire même dans les sous
groupes à risque ( fumeurs et porteurs de HLA-DRB1). Cette étude
n’évalue cependant pas le rôle des vaccinations dans l’enfance qui
pourraient agir comme déclencheur d’une PR à l’âge adulte.
Ces
résultats très rassurants devraient avoir des un impact pratique et
permettre d’encourager les malades, mais également leur médecins, à
respecter les calendriers vaccinaux recommandés y compris chez les
sujets à risque comme par exemple les enfants de malades.
Il
a été évoqué à plusieurs reprises un rôle possible de la vaccination
dans la survenue d’une polyarthrite rhumatoïde ( PR). Les adjuvants
utilisés peuvent en effet activer de manière non spécifique le système
immunitaire et pourraient par ce biais induire la survenue d’une PR ou
d’une maladie immunologique chronique.Les études publiées évoquant la
possibilité d’une association entre la PR et la vaccination contre
l’hépatite B sont limitées et difficiles à interpréter et il n’existe
actuellement aucune donnée convaincante étayant la thèse d’une
association entre la vaccination contre l’hépatite B et la polyarthrite
rhumatoïde.
Le groupe de travail EIRA ( The epidemiological
investigation of rheumatoid study group) rapporte une étude contrôlée
randomisée réalisée chez 1 998 sujets souffrant de PR issus d’une base
de données épidémiologique suédoise et 2 252 sujets contrôles sains.
Les sujets ayant été vaccinés dans les cinq ans précédents l’apparition
de la maladie ont été comparés à ceux n’ayant pas été vaccinés. Les
vaccinations étudiées regroupaient les vaccinations anti tétanique, anti
diphtérique, anti hépatite A,B,C, anti poliomyélitique, anti
pneumococcique, anti encéphalite virale à tiques, anti grippe( virus
influenza).
Les vaccinations n’augmentaient pas le risque de PR (
OR : 1 ; intervalle de confiance à 95% (IC 95 %) 0,9 - 1,1) quel que
soit le profil de la maladie ( malades ayant des anticorps anti CCP ou
sans anti CCP). De plus, la vaccination n’augmentait pas le risque de
survenue d’une PR chez les fumeurs ou chez les malades porteurs de
l’épitope partagé HLA –DRB1.
Cette étude cas contrôle n’a pas montré
d’augmentation du risque de survenue de PR par les vaccins usuels (tous
vaccins confondus ou analysés individuellement). Cela indique que la
stimulation du système immunitaire induite par les adjuvants utilisés
n’augmente pas le risque de maladie dysimmunitaire même dans les sous
groupes à risque ( fumeurs et porteurs de HLA-DRB1). Cette étude
n’évalue cependant pas le rôle des vaccinations dans l’enfance qui
pourraient agir comme déclencheur d’une PR à l’âge adulte.
Ces
résultats très rassurants devraient avoir des un impact pratique et
permettre d’encourager les malades, mais également leur médecins, à
respecter les calendriers vaccinaux recommandés y compris chez les
sujets à risque comme par exemple les enfants de malades.
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