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par LA CLEMENTINE, LA MANDARINE ET LA TANGERINE:PLEINS DE VITAMINES.....
Flavonoïdes. La clémentine, la mandarine et la tangerine renferment différents types de flavonoïdes. Ces derniers sont des antioxydants puissants qui permettent de neutraliser les radicaux libres du corps et ainsi prévenir l'apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et de maladies liées au vieillissement. Les données d'une étude démontrent que le jus de tangerine contient plus de polyphénols (dont font partie les flavonoïdes) que le jus de pamplemousse ou d'orange6. De façon générale, les flavonoïdes des agrumes démontrent plusieurs effets anti-inflammatoires et anticancer in vitro et chez l'animal7. Les principaux flavonoïdes contenus dans ces trois agrumes sont la tangerétine (seulement dans la tangerine), la nobilétine et l'hespérétine. La tangerétine et la nobilétine sont des polyméthoxyflavones, une classe de flavonoïdes. Ces composés sont reconnus pour leur activité antiproliférative. Ils empêchent la multiplication des cellules cancéreuses in vitro, effet qui pourrait s'avérer intéressant comme agent anticancer potentiel chez l'humain8.
• La nobilétine de la tangerine pourrait aussi diminuer le cholestérol sanguin chez l'animal, en plus de prévenir le processus menant à l'athérosclérose9. Ce même composé posséderait aussi un potentiel anti-inflammatoire in vitro, ce qui laisse croire qu'il pourrait être un candidat intéressant pour de nouveaux traitements anti-inflammatoires10. Finalement, la nobilétine des agrumes inhiberait la prolifération de cellules cancéreuses, in vitro et chez l'animal11,12. Ces études préliminaires démontrent que la nobilétine pourrait jouer un rôle dans le traitement du cancer, mais d'autres études seront nécessaires avant de le confirmer. L'activité antioxydante de la nobilétine serait équivalente à celle des polyphénols du vin rouge13.
• La tangerétine possède aussi des propriétés intéressantes. Tout comme la nobilétine et d'autres flavonoïdes, elle possède des effets protecteurs prometteurs contre le cancer, mais qui restent à être démontrés chez l'humain14. Chez l'animal, la tangerétine pourrait se rendre au cerveau et ainsi protéger l'intégrité des cellules neuronales15, des résultats préliminaires qui pourraient être intéressants pour le traitement de la maladie de Parkinson. De plus, le composé actif de la tangerétine jouerait un rôle dans le métabolisme des lipides. En effet, l'ajout de tangerétine à l'alimentation d'animaux hypercholestérolémiques résultait en une diminution substantielle du cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol), du cholestérol total et des triglycérides sanguins, et ce, sans modifier les concentrations de cholestérol-HDL (« bon » cholestérol)16. Encore une fois, il s'agit de résultats prometteurs dont le potentiel thérapeutique devra être examiné dans de futures études.
• La clémentine et la tangerine contiennent des quantités élevées d'hespérétine, davantage que plusieurs variétés d'oranges17. Ce flavonoïde présent dans plusieurs agrumes est absorbé par l'organisme. L'hespérétine contenu dans les agrumes pourrait prévenir la perte osseuse et diminuer les lipides dans le sang et au foie chez l'animal dont l'alimentation a été enrichie en ce flavonoïde18. Jusqu'à maintenant, cet effet n'a pas été vérifié chez l'humain.
Caroténoïdes. Les caroténoïdes sont des composés ayant des propriétés antioxydantes, c'est-à-dire qu'ils sont capables de neutraliser les radicaux libres. La consommation d'aliments riches en caroténoïdes serait reliée à un moindre risque de plusieurs maladies (comme le cancer et la maladie cardiovasculaire), quoique les études sur le sujet soient controversées19. Une étude a démontré que la consommation de mandarines (ainsi que de carottes) pouvait influencer la réparation de l'ADN endommagé à la suite d'un stress oxydatif, ce qui pourrait être un mécanisme aidant à la diminution des cancers20. Plusieurs caroténoïdes sont des précurseurs de la vitamine A, c'est-à-dire que le corps les transforme en cette vitamine selon ses besoins. La mandarine et la clémentine contiennent de grandes quantités de bêta-cryptoxanthine21, qui est leur principal pigment caroténoïde. En fait, ces deux agrumes contiennent des quantités supérieures en ce caroténoïde que plusieurs variétés d'oranges17. Des auteurs ont aussi remarqué que la concentration sanguine de bêta-cryptoxanthine des femmes non fumeuses était plus élevée au mois de janvier (après la saison des mandarines) qu'au mois de septembre précédent22. De plus, lorsque la consommation de ce caroténoïde était élevée (en janvier), le cholestérol-HDL et l'apo-B (molécules liées au cholestérol-LDL) étaient aussi plus élevés. Ces résultats suggèrent qu'une consommation régulière de mandarines durant la saison augmenterait la concentration sanguine en bêta-cryptoxanthine, en plus d'influencer positivement le bilan lipidique.
• La bêta-cryptoxanthine jouerait aussi un rôle dans la santé osseuse. En effet, une étude a démontré que l'administration de bêta-cryptoxanthine chez des animaux augmentait de façon éloquente le contenu en calcium ainsi que l'activité de la phosphatase alcaline des tissus osseux23, un enzyme qui participe à la minéralisation osseuse. Ce caroténoïde pourrait ainsi prévenir la perte osseuse chez l'animal, en plus de stimuler la prolifération des cellules osseuses24. Actuellement, il n'existe pas d'étude évaluant l'impact de la bêta-cryptoxanthine sur la masse osseuse chez l'humain. Par contre, il a été observé que les femmes ayant des concentrations de caroténoïdes élevées dans le sang présentaient moins d'incidence d'ostéoporose25.
Une étude épidémiologique a démontré que plus la consommation de bêta-cryptoxanthine était élevée, moins le risque de souffrir d'une maladie inflammatoire (tel l'arthrite rhumatoïde) était élevé26. Les principales sources alimentaires de ce caroténoïde sont les oranges, leur jus et les mandarines. Finalement, des auteurs ont observé un risque réduit de cancer du poumon lors d'une consommation élevée de bêta-cryptoxanthine27. Ces études démontrent qu'une consommation régulière d'aliments riches en bêta-cryptoxanthine, comme les fruits citrins, pourrait être un moyen de prévenir l'incidence de certaines maladies.
• Les agrumes contiennent aussi des quantités appréciables d'autres caroténoïdes, tels la zéaxanthine, la lutéine, le bêta et l'alpha-carotène. La lutéine et la zéaxanthine contenues dans les aliments (entre autres dans la mandarine) pourraient diminuer les risques de cataractes graves28. C'est à cette conclusion que sont arrivés les auteurs d'une étude d'observation chez plus de 75 000 femmes. Les autres caroténoïdes n'étaient pas reliés au risque de cataractes.
Limonoïdes. Ces composés biologiquement actifs, selon leur type, peuvent être responsables de la saveur amère des fruits qui en contiennent, ou encore être insipides. Les limonoïdes sont principalement contenus dans les pépins, mais aussi dans les jus29, la pelure et la pulpe des agrumes (dont la mandarine et la tangerine)30. Leur contenu en limonoïdes augmente avec la maturité du fruit. Les limonoïdes posséderaient aussi une certaine capacité antioxydante31. La limonine et la nomiline sont les principaux limonoïdes des agrumes.
MARDI 02 DECEMBRE 2008.
passeportsanté.net
Flavonoïdes. La clémentine, la mandarine et la tangerine renferment différents types de flavonoïdes. Ces derniers sont des antioxydants puissants qui permettent de neutraliser les radicaux libres du corps et ainsi prévenir l'apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et de maladies liées au vieillissement. Les données d'une étude démontrent que le jus de tangerine contient plus de polyphénols (dont font partie les flavonoïdes) que le jus de pamplemousse ou d'orange6. De façon générale, les flavonoïdes des agrumes démontrent plusieurs effets anti-inflammatoires et anticancer in vitro et chez l'animal7. Les principaux flavonoïdes contenus dans ces trois agrumes sont la tangerétine (seulement dans la tangerine), la nobilétine et l'hespérétine. La tangerétine et la nobilétine sont des polyméthoxyflavones, une classe de flavonoïdes. Ces composés sont reconnus pour leur activité antiproliférative. Ils empêchent la multiplication des cellules cancéreuses in vitro, effet qui pourrait s'avérer intéressant comme agent anticancer potentiel chez l'humain8.
• La nobilétine de la tangerine pourrait aussi diminuer le cholestérol sanguin chez l'animal, en plus de prévenir le processus menant à l'athérosclérose9. Ce même composé posséderait aussi un potentiel anti-inflammatoire in vitro, ce qui laisse croire qu'il pourrait être un candidat intéressant pour de nouveaux traitements anti-inflammatoires10. Finalement, la nobilétine des agrumes inhiberait la prolifération de cellules cancéreuses, in vitro et chez l'animal11,12. Ces études préliminaires démontrent que la nobilétine pourrait jouer un rôle dans le traitement du cancer, mais d'autres études seront nécessaires avant de le confirmer. L'activité antioxydante de la nobilétine serait équivalente à celle des polyphénols du vin rouge13.
• La tangerétine possède aussi des propriétés intéressantes. Tout comme la nobilétine et d'autres flavonoïdes, elle possède des effets protecteurs prometteurs contre le cancer, mais qui restent à être démontrés chez l'humain14. Chez l'animal, la tangerétine pourrait se rendre au cerveau et ainsi protéger l'intégrité des cellules neuronales15, des résultats préliminaires qui pourraient être intéressants pour le traitement de la maladie de Parkinson. De plus, le composé actif de la tangerétine jouerait un rôle dans le métabolisme des lipides. En effet, l'ajout de tangerétine à l'alimentation d'animaux hypercholestérolémiques résultait en une diminution substantielle du cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol), du cholestérol total et des triglycérides sanguins, et ce, sans modifier les concentrations de cholestérol-HDL (« bon » cholestérol)16. Encore une fois, il s'agit de résultats prometteurs dont le potentiel thérapeutique devra être examiné dans de futures études.
• La clémentine et la tangerine contiennent des quantités élevées d'hespérétine, davantage que plusieurs variétés d'oranges17. Ce flavonoïde présent dans plusieurs agrumes est absorbé par l'organisme. L'hespérétine contenu dans les agrumes pourrait prévenir la perte osseuse et diminuer les lipides dans le sang et au foie chez l'animal dont l'alimentation a été enrichie en ce flavonoïde18. Jusqu'à maintenant, cet effet n'a pas été vérifié chez l'humain.
Caroténoïdes. Les caroténoïdes sont des composés ayant des propriétés antioxydantes, c'est-à-dire qu'ils sont capables de neutraliser les radicaux libres. La consommation d'aliments riches en caroténoïdes serait reliée à un moindre risque de plusieurs maladies (comme le cancer et la maladie cardiovasculaire), quoique les études sur le sujet soient controversées19. Une étude a démontré que la consommation de mandarines (ainsi que de carottes) pouvait influencer la réparation de l'ADN endommagé à la suite d'un stress oxydatif, ce qui pourrait être un mécanisme aidant à la diminution des cancers20. Plusieurs caroténoïdes sont des précurseurs de la vitamine A, c'est-à-dire que le corps les transforme en cette vitamine selon ses besoins. La mandarine et la clémentine contiennent de grandes quantités de bêta-cryptoxanthine21, qui est leur principal pigment caroténoïde. En fait, ces deux agrumes contiennent des quantités supérieures en ce caroténoïde que plusieurs variétés d'oranges17. Des auteurs ont aussi remarqué que la concentration sanguine de bêta-cryptoxanthine des femmes non fumeuses était plus élevée au mois de janvier (après la saison des mandarines) qu'au mois de septembre précédent22. De plus, lorsque la consommation de ce caroténoïde était élevée (en janvier), le cholestérol-HDL et l'apo-B (molécules liées au cholestérol-LDL) étaient aussi plus élevés. Ces résultats suggèrent qu'une consommation régulière de mandarines durant la saison augmenterait la concentration sanguine en bêta-cryptoxanthine, en plus d'influencer positivement le bilan lipidique.
• La bêta-cryptoxanthine jouerait aussi un rôle dans la santé osseuse. En effet, une étude a démontré que l'administration de bêta-cryptoxanthine chez des animaux augmentait de façon éloquente le contenu en calcium ainsi que l'activité de la phosphatase alcaline des tissus osseux23, un enzyme qui participe à la minéralisation osseuse. Ce caroténoïde pourrait ainsi prévenir la perte osseuse chez l'animal, en plus de stimuler la prolifération des cellules osseuses24. Actuellement, il n'existe pas d'étude évaluant l'impact de la bêta-cryptoxanthine sur la masse osseuse chez l'humain. Par contre, il a été observé que les femmes ayant des concentrations de caroténoïdes élevées dans le sang présentaient moins d'incidence d'ostéoporose25.
Une étude épidémiologique a démontré que plus la consommation de bêta-cryptoxanthine était élevée, moins le risque de souffrir d'une maladie inflammatoire (tel l'arthrite rhumatoïde) était élevé26. Les principales sources alimentaires de ce caroténoïde sont les oranges, leur jus et les mandarines. Finalement, des auteurs ont observé un risque réduit de cancer du poumon lors d'une consommation élevée de bêta-cryptoxanthine27. Ces études démontrent qu'une consommation régulière d'aliments riches en bêta-cryptoxanthine, comme les fruits citrins, pourrait être un moyen de prévenir l'incidence de certaines maladies.
• Les agrumes contiennent aussi des quantités appréciables d'autres caroténoïdes, tels la zéaxanthine, la lutéine, le bêta et l'alpha-carotène. La lutéine et la zéaxanthine contenues dans les aliments (entre autres dans la mandarine) pourraient diminuer les risques de cataractes graves28. C'est à cette conclusion que sont arrivés les auteurs d'une étude d'observation chez plus de 75 000 femmes. Les autres caroténoïdes n'étaient pas reliés au risque de cataractes.
Limonoïdes. Ces composés biologiquement actifs, selon leur type, peuvent être responsables de la saveur amère des fruits qui en contiennent, ou encore être insipides. Les limonoïdes sont principalement contenus dans les pépins, mais aussi dans les jus29, la pelure et la pulpe des agrumes (dont la mandarine et la tangerine)30. Leur contenu en limonoïdes augmente avec la maturité du fruit. Les limonoïdes posséderaient aussi une certaine capacité antioxydante31. La limonine et la nomiline sont les principaux limonoïdes des agrumes.
MARDI 02 DECEMBRE 2008.
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