Les premiers signes de démence surviendraient quatre ans plus tôt chez les personnes unilingues, comparativement à celles qui parlent plus d’une langue au quotidien, selon des chercheurs canadiens.
L’ampleur de cette découverte serait telle, que les auteurs de l’étude affirment que le bilinguisme – peu importe les deux langues parlées - s’avère plus efficace que n’importe quel médicament pour ralentir le déclin cognitif.
Spécialisée dans la recherche sur l’effet du bilinguisme sur le développement cognitif des enfants, Ellen Bialystok et ses collègues de l’Université York, à Toronto, ont décortiqué les dossiers de 184 patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence.
Parmi ceux-ci, 91 étaient unilingues anglais, tandis que 93 parlaient l’anglais ainsi qu’une seconde langue principalement le polonais, le yiddish et l’allemand.
Les données ont révélé que chez les unilingues, les premiers signes de la maladie survenaient à 71,4 ans en moyenne, comparativement à 75,5 ans chez les bilingues. Cette différence de quatre ans subsistait même en tenant compte du sexe des sujets, de leur pays d’origine et de leur culture, de l’emploi qu’ils occupaient et de leur niveau de scolarité.
Par contre, la maîtrise de plus de deux langues ne procurait aucun avantage supplémentaire pour freiner l’apparition du déclin cognitif.
Plus de connexions cérébrales chez les bilingues?
« Chez les personnes bilingues, le cerveau doit déployer un effort additionnel pour passer d’une langue à l’autre, soutient Ellen Bialystok pour expliquer le phénomène. Cet effort augmente l’apport sanguin au cerveau, assurant ainsi un meilleur fonctionnement des connexions nerveuses ».
Selon elle, peu importe de quelle façon on a appris la langue seconde ou les fautes grammaticales qu’on peut commettre. « Ce qui compte, c’est la façon dont le cerveau intègre deux systèmes de langue en même temps », poursuit la professeure en psychologie.
Aussi, elle ne croit pas que l’on puisse ralentir les premiers signes de la démence si on n’utilise que rarement une deuxième langue ou si on la comprend mal.
L’ampleur de cette découverte serait telle, que les auteurs de l’étude affirment que le bilinguisme – peu importe les deux langues parlées - s’avère plus efficace que n’importe quel médicament pour ralentir le déclin cognitif.
Spécialisée dans la recherche sur l’effet du bilinguisme sur le développement cognitif des enfants, Ellen Bialystok et ses collègues de l’Université York, à Toronto, ont décortiqué les dossiers de 184 patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence.
Parmi ceux-ci, 91 étaient unilingues anglais, tandis que 93 parlaient l’anglais ainsi qu’une seconde langue principalement le polonais, le yiddish et l’allemand.
Les données ont révélé que chez les unilingues, les premiers signes de la maladie survenaient à 71,4 ans en moyenne, comparativement à 75,5 ans chez les bilingues. Cette différence de quatre ans subsistait même en tenant compte du sexe des sujets, de leur pays d’origine et de leur culture, de l’emploi qu’ils occupaient et de leur niveau de scolarité.
Par contre, la maîtrise de plus de deux langues ne procurait aucun avantage supplémentaire pour freiner l’apparition du déclin cognitif.
Plus de connexions cérébrales chez les bilingues?
« Chez les personnes bilingues, le cerveau doit déployer un effort additionnel pour passer d’une langue à l’autre, soutient Ellen Bialystok pour expliquer le phénomène. Cet effort augmente l’apport sanguin au cerveau, assurant ainsi un meilleur fonctionnement des connexions nerveuses ».
Selon elle, peu importe de quelle façon on a appris la langue seconde ou les fautes grammaticales qu’on peut commettre. « Ce qui compte, c’est la façon dont le cerveau intègre deux systèmes de langue en même temps », poursuit la professeure en psychologie.
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