Publié le 16/03/2010
S’il est habituel de dire en dermatologie que la syphilis est «
la grande simulatrice », il n’en reste pas moins que la
sarcoïdose se présente, elle aussi, volontiers sous des aspects
divers compatibles avec de nombreux autres diagnostics, ce qui lui
a fait réserver aux auteurs de cette mise au point, le terme de
dermatose caméléon.
Ainsi la tuberculose peut, à tort, être confondue avec une
sarcoïdose : les formes miliaires de tuberculose peuvent en imposer
pour une sarcoïdose micro-nodulaire à la réserve près que
l’atteinte de l’état général est plus marquée dans la
tuberculose.
Au cours de la lèpre lèpromateuse la clinique et l’histologie
standard ne permettent pas toujours de faire la différence et c’est
alors des signes indirects comme l’atteinte nerveuse qui permettent
d’aboutir au diagnostic de lèpre lépromateuse.
Certaines formes anergiques de leishmaniose se manifestant par
des plaques et des nodules non infiltrés associés à une histologie
de granulomes tuberculoïdes peuvent également être à l’origine
d’erreurs d’interprétation.
Au cours du lupus, toutes les manifestations cutanées
s’accompagnant d’atrophie, d’érythème ou d’hyperkératose peuvent
suggérer le diagnostic la sarcoïdose.
Il existe d’autres exemples d’entités bien définies comme la
rosacée, le xantogranulome nécrobiotique ou certaines dermatoses
péri-orales qui peuvent prendre un aspect granulomateux prêtant à
discussion avec la sarcoïdose.
Cet article où d’autres situations « équivoques » sont
développées permet d’insister sur le fait que la sarcoïdose peut
prêter à confusion avec de nombreuses maladies dermatologiques et
que ces mêmes maladies dermatologiques peuvent revêtir à un moment
de leur évolution un aspect proche de la sarcoïdose posant parfois
de difficiles problèmes de diagnostic ou conduisant au diagnostic
erroné de sarcoïdose, faute d’une démarche étiologique
convenable.
Dr Patrice Plantin
Tchernef G et coll. Sarcoidosis of the skin – a dermatological
puzzle : important differential diagnostic respects and guidelines for
clinical and histiopathological recognition. JEADV 2010 ; 24: 125-37
S’il est habituel de dire en dermatologie que la syphilis est «
la grande simulatrice », il n’en reste pas moins que la
sarcoïdose se présente, elle aussi, volontiers sous des aspects
divers compatibles avec de nombreux autres diagnostics, ce qui lui
a fait réserver aux auteurs de cette mise au point, le terme de
dermatose caméléon.
Ainsi la tuberculose peut, à tort, être confondue avec une
sarcoïdose : les formes miliaires de tuberculose peuvent en imposer
pour une sarcoïdose micro-nodulaire à la réserve près que
l’atteinte de l’état général est plus marquée dans la
tuberculose.
Au cours de la lèpre lèpromateuse la clinique et l’histologie
standard ne permettent pas toujours de faire la différence et c’est
alors des signes indirects comme l’atteinte nerveuse qui permettent
d’aboutir au diagnostic de lèpre lépromateuse.
Certaines formes anergiques de leishmaniose se manifestant par
des plaques et des nodules non infiltrés associés à une histologie
de granulomes tuberculoïdes peuvent également être à l’origine
d’erreurs d’interprétation.
Au cours du lupus, toutes les manifestations cutanées
s’accompagnant d’atrophie, d’érythème ou d’hyperkératose peuvent
suggérer le diagnostic la sarcoïdose.
Il existe d’autres exemples d’entités bien définies comme la
rosacée, le xantogranulome nécrobiotique ou certaines dermatoses
péri-orales qui peuvent prendre un aspect granulomateux prêtant à
discussion avec la sarcoïdose.
Cet article où d’autres situations « équivoques » sont
développées permet d’insister sur le fait que la sarcoïdose peut
prêter à confusion avec de nombreuses maladies dermatologiques et
que ces mêmes maladies dermatologiques peuvent revêtir à un moment
de leur évolution un aspect proche de la sarcoïdose posant parfois
de difficiles problèmes de diagnostic ou conduisant au diagnostic
erroné de sarcoïdose, faute d’une démarche étiologique
convenable.
Dr Patrice Plantin
Tchernef G et coll. Sarcoidosis of the skin – a dermatological
puzzle : important differential diagnostic respects and guidelines for
clinical and histiopathological recognition. JEADV 2010 ; 24: 125-37
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