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    Il faudrait essayer d’arrêter de fumer, ne serait-ce que pour donner l’exemple

    mahat
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    Il faudrait essayer d’arrêter de fumer, ne serait-ce que pour donner l’exemple Empty Il faudrait essayer d’arrêter de fumer, ne serait-ce que pour donner l’exemple

    Message par mahat Mer 31 Mar 2010, 19:33

    Il faudrait essayer d’arrêter de fumer, ne serait-ce que pour donner l’exemple*

    Publié le 31/03/2010



    Selon les données 2009 de l’OMS, le tabagisme a tué au XXe siècle 100 millions de personnes dans le monde et ce nombre de morts pourrait au XXIe siècle atteindre 1 milliard. Les soignants, au cœur de la prévention du tabagisme, de l’information sur ses risques, et des incitations à l’arrêter, apparaissent néanmoins dans certains études comme formant une population à forte prévalence de fumeurs. Des auteurs italiens ont voulu, par le biais d’une étude multicentrique préciser cette prévalence tout en explorant les connaissances des professionnels de santé sur le sujet ainsi que leur opinion sur le fait qu’il pourrait représenter un modèle pour la population générale.

    L’étude en question a été conduite dans sept hôpitaux de cinq villes d’Italie (Chieti, Naples, Pérouse, Rome, Turin) entre mars 2006 et février 2008. Elle s’est appuyée sur les réponses à un auto-questionnaire et a porté sur 1 082 soignants (51,4 % de femmes), âgés de 37,3 ans ± 10,4 ans en moyenne, dont 25,3 % d’infirmières et infirmiers, 24,5 % de médecins, 17,1 % d’étudiants en médecine, et 33,1 % de soignants autres, provenant de différents services de médecine et de chirurgie.

    Elle met en évidence, chez ces professionnels de santé, une forte prévalence de fumeurs :

    - 44 % de fumeurs au moment de l’étude, qui avaient débuté leur tabagisme actif à environ 18 ans en moyenne et fumaient en moyenne 13 cigarettes par jour.

    Parmi eux, 46,4 % n’avaient pas changé leurs habitudes tabagiques au cours des quatre dernières années, 26,2 % avaient augmenté leur consommation quotidienne de cigarettes et 27,4 % l’avaient diminuée. Interrogés sur leur désir de cesser de fumer, 15 % se disaient prêts à arrêter, 71,2 % ont déclaré y penser parfois et 13,8 % qu’ils n’arrêteraient pas ;

    - 18,5 % d’anciens fumeurs, ayant cessé de fumer à un âge moyen de 29,7 ± 8,8 ans pour les hommes et de 28,58 ± 0,88 ans pour les femmes.

    Pour 67,7 % des répondants, les soignants étaient un modèle pour les autres citoyens. Mais 90,5 % signalaient avoir vu des collègues fumer au sein de l’hôpital, notamment aux toilettes (47,4 %), dans la cuisine du service (33,4 %), dans la chambre des patients (4,7 %), et 36 % des fumeurs actuels ont déclaré fumer dans l’enceinte de l’hôpital, 32,7 % en blouse ou tenue de travail même si 42,6 % de ces derniers se sentaient gênés par ce comportement

    En ce qui concerne les réponses intéressant les connaissances, le tabagisme était considéré comme la première cause évitable de décès par 59,9 % des soignants. La plupart reconnaissaient le tabagisme comme facteur important de risque de maladies respiratoires (97,7 %) et cardiovasculaires (93,6 %), et le tabagisme passif comme dangereux pour la santé (95,3 %). Cependant, 45,8 % trouvaient le tabagisme moins dangereux que la pollution industrielle et celle liée au trafic routier, et 55 % considéraient qu’il n’existait aucune méthode efficace permettant de s’arrêter de fumer.

    Près de 98 % ont déclaré avoir connaissance des lois anti-tabac ayant cours dans les bâtiments publics, 92,3 % trouvaient que la réglementation interdisant de fumer à l’hôpital utile et juste ; et si 90,7 % se déclaraient en faveur de sanctions contre les fumeurs, seuls 1,5 % seraient prêts à punir un collègue fumant en leur présence.

    En analyse multivariée, le risque d’être fumeur est apparu significativement accru chez les personnels de santé de Naples en comparaison de ceux de Rome (OR = 2,29 IC à 95 % 1,40-3,73 ; p = 0,001), sans différence significative relevée pour les autres villes en comparaison de la capitale.

    Par rapport aux médecins, c’est chez les étudiants en médecine du troisième cycle que la probabilité de fumer était la plus forte (3,42 ; 1,81-6,44 ; p < 0,001), puis par ordre de probabilité de fumer décroissante venaient les infirmières (2,48 ; 1,51-4,0p < 0,001), les élèves infirmières/infirmiers (1,91 ; 1,08-3,38 ; p = 0,026) et les aides-soignantes/soignants (2,72 ; 1,51-4,88 ; p = 0,001).

    À l’opposé, le risque de fumer, s’est avéré réduit chez les répondants considérant les professionnels de santé comme un modèle de comportement pour les citoyens (0,70 ; 0,49-0,99 ; p = 0,042), chez ceux réactifs devant un collègue en train de fumer à l’hôpital et chez ceux favorables aux sanctions à l’encontre des fumeurs intra-hospitaliers (0,24 ; 0,07-0,81 ; p = 0,022).

    Cette étude montre une prévalence élevée du tabagisme en population soignante, double de celle estimée dans la population générale italienne (22 %) en 2008. MG Ficarra et coll., tout en rappelant les limites d’interprétation de ce travail, liées au caractère auto-rapporté des données, au risque de sous-estimation du tabagisme (estimé, en 2002, de 25 à 35 % en Italie), voient dans ces résultats la nécessité de mise en œuvre de programmes aidant les professionnels de santé à l’arrêt du tabagisme et améliorant les compétences intéressant les méthodes d’arrêt.

    * Comme « Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple ». Jacques Prévert. Spectacle. NRF Le point du jour 1960 : 216.




    Dr Claudine Goldgewicht



    Ficarra MG. : Tobacco use prevalence, knowledge and attitudes among Italian hospital healthcare professionals. Eur J Public Health, Publication avancée en ligne, 10 mars 2010(doi:10.1093/eurpub/ckq017).
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    Il faudrait essayer d’arrêter de fumer, ne serait-ce que pour donner l’exemple Empty Re: Il faudrait essayer d’arrêter de fumer, ne serait-ce que pour donner l’exemple

    Message par MIRAGE Ven 02 Avr 2010, 18:22

    Plus de 35% des praticiens de la santé maghrébins fument en moyenne 13 cigarettes par jour, tandis que 45% d’entre eux ont fait l’expérience du tabagisme pendant au moins 14 ans. Paradoxalement, 89% des médecins algériens, marocains et tunisiens savent parfaitement que le tabac est à l’origine de 25 maladies graves et cause le décès de millions de personnes chaque année… Ce sont là quelques résultats d’une étude réalisée sur l’attitude de la communauté médicale envers le tabagisme.

    Le Pr Hichem Aouina, pneumologue, a exposé, vendredi dernier à l’hôtel du Louvre de Paris, lors de la rencontre nord-africaine sur la lutte antitabac, organisée par le laboratoire Pfizer au profit d’une vingtaine de journalistes venus d’Algérie, de Tunisie et du Maroc, les résultats de l’étude STOP (fumer : l’opinion des médecins), réalisée par IMS (International Medical Studies) auprès de 3 535 médecins (généralistes, cardiologues et pneumologues) de 23 pays, dont près de 300 de la région du Maghreb.

    Un entretien de 30 minutes a été accordé à chaque praticien pour connaître sa position, sa perception et ses attentes de la lutte contre le tabagisme.
    Les conclusions de l’enquête, menée auprès des professionnels de la santé des pays du Maghreb, sont édifiantes, en ce sens qu’elles révèlent que 35% d’entre eux sont des fumeurs invétérés, consommant en moyenne 13 cigarettes par jour, tandis que 45% ont fait l’expérience du tabagisme pendant au moins quatorze ans.

    Il est vrai que dans la majorité des cas, les médecins fumeurs ont tenté d’arrêter, pendant dix fois pour 16% d’entre eux, sans vraiment y parvenir. 87% des médecins sondés (89% en Algérie, 73% au Maroc et 97% en Tunisie) savent parfaitement que le tabagisme constitue, à moyen et long terme, un grave problème de santé.

    Il est classé, juste après l’hypertension artérielle, en termes de nécessité de traitement, mais semble plus difficile, pour la moitié des médecins consultés, à guérir que l’obésité ou le cholestérol.

    Près de 60% des praticiens de la santé maghrébins estiment qu’il relève de l’unique volonté du patient d’arrêter de fumer. Ils n’engagent leur propre responsabilité que dans 14% des cas.

    Pourtant, l’enquête STOP de l’IMS a montré que 68% des médecins discutent régulièrement du tabagisme avec leurs patients, mais seulement 20% leur recommandent un moyen thérapeutique ou leur conseillent un substitut à la nicotine. Il est affirmé, en outre, que les médecins fumeurs sont plus à même de comprendre le problème de dépendance à la nicotine que ceux qui n’ont jamais mis une cigarette dans la bouche.

    Un quart des médecins, ciblés par l’étude, se disent mal formés pour “traiter la dépendance au tabac”. Pourtant, le rôle du praticien dans le sevrage est dûment prouvé. Selon le Pr Gérard Dubois, de l’université de Picardie et membre correspondant de l’Académie de médecine en France, “une brève intervention de la part du médecin peut suffire pour avoir un impact positif (…) Une simple question et une brève discussion sur les dangers du tabagisme sont un bon début. Si le fumeur souhaite cesser, il existe beaucoup de traitements pour l’aider, y compris ceux que seul un médecin peut prescrire”. Pour son confrère tunisien le Pr Hichem Aouina, “ce sondage (l’étude de l’IMS, ndlr) montre que la communauté médicale reconnaît l’importance de traiter le tabagisme comme facteur de maladies graves. Au vue de la nature de la dépendance, il est difficile d’arrêter de fumer, mais avec l’aide et le soutien d’un professionnel de la santé, les patients motivés peuvent réussir”.

    À noter que dans notre pays, le Pr Salim Nafti, chef de service de pneumologie au CHU Mustapha, s’attelle, depuis 2006, année de l’ouverture de la première unité d’aide au sevrage tabagique, à généraliser les consultations y afférentes.

    Dans un entretien qu’il nous a accordé récemment, il a informé que 3 700 fumeurs ont été enregistrés dans l’unité, depuis le démarrage de l’opération. “Nous en avons sevré définitivement, jusqu’au mois de novembre 2009, près de 38%. Nous en avons perdu 65% et environ 12 à 13% ont rechuté. Il faut reconnaître que la rechute est très fréquente, car les fumeurs ne trouvent pas de substitut, c’est-à-dire le produit qui remplace la nicotine. Jusqu’à une date récente, ces produits n’étaient pas agréés en Algérie. Ils étaient ramenés dans des cabas et les officines les vendaient sous le manteau”, nous a déclaré le pneumologue.

    Il a indiqué, en outre, que 45% des hommes et 9% des femmes de plus de 15 ans fument en Algérie.

    “Les chiffres à l’école sont encore plus alarmants. 39% des écoliers (primaire) fument, contre 18% au moyen et 25% dans le secondaire. Je peux vous dire que dans les trois niveaux de l’enseignement, les filles fument autant que les garçons. Ce sont-là des statistiques révélées par une étude, que nous avons faite en milieu scolaire, en 2002-2003.

    Les chiffres ont certainement évolué depuis. Sans évoquer toutes les maladies qu’il provoque, le tabac tue, chaque année, 15 000 Algériens.
    C’est trois fois plus que les accidents de la circulation.”

    Le tabac est responsable de 7 000 infarctus du myocarde, de 4 000 cancers bronchiques, de 2 000 insuffisants respiratoires et de 30 000 nouveaux cas de cancer, chaque année dans notre pays.

    Par Liberté

      La date/heure actuelle est Lun 03 Juin 2024, 02:42