Do you like FUMED
Connexion
Rechercher
Derniers sujets
2 participants
deces par armes blanches
mahat- Membre hyper-actif
- Messages : 650
Date d'inscription : 08/01/2010
Age : 43
Localisation : ici
Emploi : medecin
- Message n°1
deces par armes blanches
wissam- Modérateur
- Messages : 1614
Date d'inscription : 12/08/2009
Age : 37
Localisation : algérie
Emploi : résidente en rhumatologie
- Message n°2
Re: deces par armes blanches
ça marche pas !!!
mahat- Membre hyper-actif
- Messages : 650
Date d'inscription : 08/01/2010
Age : 43
Localisation : ici
Emploi : medecin
- Message n°3
Re: deces par armes blanches
Faculté de Médecine de Strasbourg – Enseignement Optionnel Obligatoire EO6 : ‘‘Médecine Légale’’
DECES PAR ARME BLANCHE
Les armes blanches comprennent les objets piquants (épée, fleuret, baïonnettes, aiguilles), les
instruments tranchants (rasoirs, cutters, haches) et les instruments piquants et tranchants
(couteaux, poignards, ciseaux).
Le médecin devra s’efforcer de déterminer la nature du ou des agents vulnérants en fonction
de l’aspect des blessures.
Les instruments piquants sont caractérisés par leur percussion ponctiforme. La plaie cutanée
étroite à bords nets se prolonge par un long trajet difficile à suivre et qu’il est prudent de ne
pas sonder pour éviter les fausses routes. La blessure prend généralement la forme d’une fente
et non pas celle d’un orifice arrondi. Cet aspect tient à la texture de la peau. En effet, le derme
est formé de fibres parallèles orientées dans des sens différents suivant la région considérée.
Une tige pointue agit à la manière d’un coin, elle écarte les fibres et fait apparaître une fente.
Le clivage des fibres commande donc la direction de la fente. Une blessure par piqûre sera
reconnue par le fait que la fente est orientée dans le sens des fibres de la peau et aussi dans le
sens différent du clivage des lames tissulaires profondes : la plaie superficielle et les plaies
profondes ne sont pas parallèles. Par contre, les vêtements perforés présentent des trous
arrondis irréguliers et déchiquetés, et non pas des fentes. Si le grand axe de la plaie ne
coïncide pas avec la direction des fibres de la peau, la blessure est vraisemblablement à
imputer à un instrument piquant et coupant.
Les instruments tranchants ont une action purement coupante dite de « taille ». Ils
produisent une section rectiligne des parties molles. Les plaies sont simples, longues,
généralement peu profondes et à bords nets réguliers. Elles montrent des surfaces planes et
nettes. Les extrémités de la plaie sont en général en pente douce et se prolongent souvent par
une érosion linéaire de l’épiderme nommé « queue de rat ». Lorsque la section des téguments
et des tissus se fait obliquement, il y a alors production d’une plaie « en lambeau ».
Les haches divisent les tissus par pression et donnent souvent aux plaies un aspect contus.
Les blessures par instrument piquant et tranchant sont les plus fréquemment rencontrées
lors d’un acte criminel. Ces plaies sont généralement plus profondes que larges et sont la
conséquence d’un mouvement pénétrant.
Lors de la réalisation d’un mouvement de balayage de la part de l’agresseur, les plaies
constatées ressemblent aux plaies provoquées par les instruments tranchants. Par contre, les
plaies réalisées lors d’un mouvement pénétrant ont des bords nets et réguliers. Les parois de la
plaie sont inclinées lorsque l’instrument a pénétré obliquement.
La forme réalisée est habituellement celle d’une boutonnière mais l’un des angles peut être
soit arrondi soit rectangulaire et ressemble alors au dos de la lame. Cette empreinte du dos de
la lame correspond au talon que l’on oppose à l’aspect pointu de l’angle situé du côté opposé
qui correspond au fil de la lame. Bien sûr lorsque la lame présente deux fils et aucun talon,
l’aspect de la plaie est celui de deux angles pointus.
Des sections aberrantes compliquent parfois la forme classique qui devient triangulaire. Elles
proviennent du mouvement de torsion de la lame au cours du retrait du couteau, ce
mouvement pouvant se faire par un déplacement de « l’agresseur » ou par celui de
« l’agressé » autour de la lame. Certaines plaies peuvent avoir un aspect en séton qui
correspond à une entrée et une sortie de la lame au niveau du tissu lésé lors d’un même
mouvement de l’agresseur.
Faculté de Médecine de Strasbourg – Enseignement Optionnel Obligatoire EO6 : ‘‘Médecine Légale’’
La largeur de la plaie est le plus souvent plus grande que celle du couteau, ceci d’autant que le
mouvement de pénétration a été oblique, en appuyant sur le tranchant.
Le trajet de la plaie est habituellement suivi sur le cadavre plan par plan en s’aidant du siège
des infiltrations sanguines profondes. Il convient de noter que la direction du trajet n’est pas
forcément rectiligne sur le cadavre du fait du déplacement des parties molles et des organes au
moment de la lutte ou après la mort.
La profondeur du trajet peut dépasser la longueur de la lame en raison de la dépression des
parties molles lors du mouvement de pénétration de la lame ; ainsi une lame de 12 cm peut
produire une plaie profonde de 16 à 18 cm. La facilité de pénétration d’une lame de couteau
dans les tissus dépend de nombreux facteurs comme la forme de la pointe, l’état du tranchant,
la largeur de la lame, la qualité du manche… Il convient de noter que les vêtements et la peau
opposent la résistance la plus importante. La pénétration d’une lame de couteau dans des
tissus est souvent indolore et le blessé ne constate sa blessure que par l’écoulement du sang.
Enfin, il conviendra de rechercher des plaies de « défense » qui sont des plaies situées le plus souvent au niveau de la face antérieure des mains ainsi qu’au niveau de la face postérieure des avant-bras. Ces plaies ont été occasionnées par l’agresseur alors que la victime tentait de se protéger en interposant ses membres supérieurs.
DECES PAR ARME BLANCHE
Les armes blanches comprennent les objets piquants (épée, fleuret, baïonnettes, aiguilles), les
instruments tranchants (rasoirs, cutters, haches) et les instruments piquants et tranchants
(couteaux, poignards, ciseaux).
Le médecin devra s’efforcer de déterminer la nature du ou des agents vulnérants en fonction
de l’aspect des blessures.
Les instruments piquants sont caractérisés par leur percussion ponctiforme. La plaie cutanée
étroite à bords nets se prolonge par un long trajet difficile à suivre et qu’il est prudent de ne
pas sonder pour éviter les fausses routes. La blessure prend généralement la forme d’une fente
et non pas celle d’un orifice arrondi. Cet aspect tient à la texture de la peau. En effet, le derme
est formé de fibres parallèles orientées dans des sens différents suivant la région considérée.
Une tige pointue agit à la manière d’un coin, elle écarte les fibres et fait apparaître une fente.
Le clivage des fibres commande donc la direction de la fente. Une blessure par piqûre sera
reconnue par le fait que la fente est orientée dans le sens des fibres de la peau et aussi dans le
sens différent du clivage des lames tissulaires profondes : la plaie superficielle et les plaies
profondes ne sont pas parallèles. Par contre, les vêtements perforés présentent des trous
arrondis irréguliers et déchiquetés, et non pas des fentes. Si le grand axe de la plaie ne
coïncide pas avec la direction des fibres de la peau, la blessure est vraisemblablement à
imputer à un instrument piquant et coupant.
Les instruments tranchants ont une action purement coupante dite de « taille ». Ils
produisent une section rectiligne des parties molles. Les plaies sont simples, longues,
généralement peu profondes et à bords nets réguliers. Elles montrent des surfaces planes et
nettes. Les extrémités de la plaie sont en général en pente douce et se prolongent souvent par
une érosion linéaire de l’épiderme nommé « queue de rat ». Lorsque la section des téguments
et des tissus se fait obliquement, il y a alors production d’une plaie « en lambeau ».
Les haches divisent les tissus par pression et donnent souvent aux plaies un aspect contus.
Les blessures par instrument piquant et tranchant sont les plus fréquemment rencontrées
lors d’un acte criminel. Ces plaies sont généralement plus profondes que larges et sont la
conséquence d’un mouvement pénétrant.
Lors de la réalisation d’un mouvement de balayage de la part de l’agresseur, les plaies
constatées ressemblent aux plaies provoquées par les instruments tranchants. Par contre, les
plaies réalisées lors d’un mouvement pénétrant ont des bords nets et réguliers. Les parois de la
plaie sont inclinées lorsque l’instrument a pénétré obliquement.
La forme réalisée est habituellement celle d’une boutonnière mais l’un des angles peut être
soit arrondi soit rectangulaire et ressemble alors au dos de la lame. Cette empreinte du dos de
la lame correspond au talon que l’on oppose à l’aspect pointu de l’angle situé du côté opposé
qui correspond au fil de la lame. Bien sûr lorsque la lame présente deux fils et aucun talon,
l’aspect de la plaie est celui de deux angles pointus.
Des sections aberrantes compliquent parfois la forme classique qui devient triangulaire. Elles
proviennent du mouvement de torsion de la lame au cours du retrait du couteau, ce
mouvement pouvant se faire par un déplacement de « l’agresseur » ou par celui de
« l’agressé » autour de la lame. Certaines plaies peuvent avoir un aspect en séton qui
correspond à une entrée et une sortie de la lame au niveau du tissu lésé lors d’un même
mouvement de l’agresseur.
Faculté de Médecine de Strasbourg – Enseignement Optionnel Obligatoire EO6 : ‘‘Médecine Légale’’
La largeur de la plaie est le plus souvent plus grande que celle du couteau, ceci d’autant que le
mouvement de pénétration a été oblique, en appuyant sur le tranchant.
Le trajet de la plaie est habituellement suivi sur le cadavre plan par plan en s’aidant du siège
des infiltrations sanguines profondes. Il convient de noter que la direction du trajet n’est pas
forcément rectiligne sur le cadavre du fait du déplacement des parties molles et des organes au
moment de la lutte ou après la mort.
La profondeur du trajet peut dépasser la longueur de la lame en raison de la dépression des
parties molles lors du mouvement de pénétration de la lame ; ainsi une lame de 12 cm peut
produire une plaie profonde de 16 à 18 cm. La facilité de pénétration d’une lame de couteau
dans les tissus dépend de nombreux facteurs comme la forme de la pointe, l’état du tranchant,
la largeur de la lame, la qualité du manche… Il convient de noter que les vêtements et la peau
opposent la résistance la plus importante. La pénétration d’une lame de couteau dans des
tissus est souvent indolore et le blessé ne constate sa blessure que par l’écoulement du sang.
Enfin, il conviendra de rechercher des plaies de « défense » qui sont des plaies situées le plus souvent au niveau de la face antérieure des mains ainsi qu’au niveau de la face postérieure des avant-bras. Ces plaies ont été occasionnées par l’agresseur alors que la victime tentait de se protéger en interposant ses membres supérieurs.
wissam- Modérateur
- Messages : 1614
Date d'inscription : 12/08/2009
Age : 37
Localisation : algérie
Emploi : résidente en rhumatologie
- Message n°4
Re: deces par armes blanches
merci mahat.......j'ai une idée :est ce qu'on peut illuster tous ça par des photos?? ça sera plus éxplicit :
Jeu 25 Avr 2024, 19:50 par moonshadow92
» 50 Dossiers Cardiologie, Cas cliniques corrigés
Mer 24 Avr 2024, 20:21 par Urjee
» Précis de dermatologie esthétique: Améliorer l'esthétique du visage #Dermatologie Elsevier Masson; Illustrated édition (5 janvier 2022)
Mer 24 Avr 2024, 09:41 par dr.boudiaf
» EMC -Techniques Chirurgicales 2020 7 en 1 livre (Tête & cou -Chirurgie plastique-Thorax -Appareil digestif -Gynécologie - urologie Chirurgie vasculaire édition sba-medecine 2020 (avec misa à jour 2020) #collections
Mar 23 Avr 2024, 23:07 par Dr.Abbes
» VIDAL 2018 - Le dictionnaire des médicaments
Mar 23 Avr 2024, 16:31 par abuabderrahmen
» Anesthésie-réanimation en chirurgie thoracique + Anesthésie-réanimation en chirurgie cardiaque
Mar 23 Avr 2024, 09:22 par drboudhir
» [Collection] Livres pour le praticien #collections
Mar 23 Avr 2024, 08:45 par chembou norbert
» Livres Médicales - Cas Difficiles En Medecine Interne
Mar 23 Avr 2024, 08:43 par chembou norbert
» 77 GESTES ET TECHNIQUES pratiqués chez l'enfant en PÉDIATRIE #Pédiatrie
Lun 22 Avr 2024, 23:03 par edwards
» Guide Pratique de Médecine d'Urgence , Réanimation et Soins Intensifs
Dim 21 Avr 2024, 21:44 par zoblo
» Jean-Jacques Lehot, Charles Arvieux, "Réanimation et urgences"
Dim 21 Avr 2024, 21:41 par zoblo
» Livres Médicales – Maitriser la Radiographie du Thorax
Dim 21 Avr 2024, 16:05 par *Panda Kealong
» Livres Médicales - Diagnostics et thérapeutique : Guide pratique du symptôme à la prescription
Sam 20 Avr 2024, 11:11 par teyebne
» Anatomie clinique : kamina Tome 1 et 2 et 3 et 4 et 5
Sam 20 Avr 2024, 11:04 par Louis arnaud
» PDF gratuit Pierre Kamina Anatomie clinique Tome 1 Generale, Membres
Sam 20 Avr 2024, 10:40 par Louis arnaud