Contrairement à d'autres types d'exercices professionnels et médicaux, la pratique de l'odontologie demande une présence quasi constante du praticien dans son office. Pour lui, le cabinet dentaire est son second domicile. La durée moyenne de son activité est de 4 à 6 jours par semaine, soit 30 à 50 heures de temps opératoire. Durant ce temps, il est soumis à des conditions de travail particulières et rencontre plusieurs difficultés qui ne sont pas sans influence sur son état de santé. Parmi ces difficultés le médecin dentiste est obligé d'utiliser des instruments générateurs de bruit pour exercer son activité quotidienne. Ce bruit peut-être responsable en plus de la gêne incessante, de fatigue, de surdité plus ou moins profonde, et de troubles du comportement.
La profession dentaire n'est pas une discipline classée à haut risque en ce qui concerne les nuisances sonores mais elle pourrait le devenir. Les pathologies auditives auxquelles seront soumis les médecins dentistes après quelques années de pratique peuvent devenir handicapante et les empêcher d'exercer leur profession.
La turbine, combinée à l’aspiration, est l’instrument le plus fréquemment utilisé. Les niveaux sonores globaux enregistrés peuvent être inférieurs à 85 dB, considérés comme le seuil traumatique par la législation du travail.
Cependant, la vétusté, le mauvais entretien du matériel peuvent élever de façon importante les niveaux sonores. De ce fait, le chirurgien dentiste est victime, sans aucun doute, de fatigue auditive et de traumatismes auditifs.
Pour prévenir et éviter cette nuisance sonore, nous recommandons au praticien de prendre les mesures nécessaires, à savoir :
* Faire une bonne correction acoustique des locaux.
* Se munir de Protections auditives individuelles.
* Donner la préférence dans nos achats, aux matériels dentaires performants dans leur niveau sonore le plus faible avec les plus basses fréquences.
* Entretenir et réviser le matériel et les équipements dentaires.
* Établir des dosimétries de bruit pour certains cabinets dentaires trop bruyants afin de sensibiliser les praticiens et le personnel.
* Réaliser la surveillance du praticien et de son personnel par des audiométries régulières : une de référence en début d'exercice, puis une par an ou tous les deux ans, selon le mode d'exercice.
* Sensibiliser les futurs praticiens aux risques du métier, entre autres les nuisances sonores et ultrasonores au cabinet dentaire par la programmation de cours pour cet effet.
* Inciter les odontologistes, comme le souhaite l'Organisation Mondiale de la Santé, à accéder à une formation réelle et une information vis-à-vis de leur matériel ultra-sonique.
* Penser à la protection à long terme de notre profession, par l'inscription à la sécurité sociale, des surdités professionnelles chez l'odontologiste et par la conception d'une assurance personnelle comportant le risque auditif en tant que risque professionnel.
* Travailler le plus loin possible de la source sonore : surveiller sa vision afin de ne pas compenser en se rapprochant du champ opératoire : la distance minimale praticien-patient de 40 cm doit être respectée.
* Organiser un emploi du temps peu chargé en heures riches en aigus et ultra-sons.
* Savoir varier ses rendez-vous et alterner les disciplines.
* Préférer des journées de travail à mi-temps étalées sur la semaine à des journées continues consécutives.
La profession dentaire n'est pas une discipline classée à haut risque en ce qui concerne les nuisances sonores mais elle pourrait le devenir. Les pathologies auditives auxquelles seront soumis les médecins dentistes après quelques années de pratique peuvent devenir handicapante et les empêcher d'exercer leur profession.
La turbine, combinée à l’aspiration, est l’instrument le plus fréquemment utilisé. Les niveaux sonores globaux enregistrés peuvent être inférieurs à 85 dB, considérés comme le seuil traumatique par la législation du travail.
Cependant, la vétusté, le mauvais entretien du matériel peuvent élever de façon importante les niveaux sonores. De ce fait, le chirurgien dentiste est victime, sans aucun doute, de fatigue auditive et de traumatismes auditifs.
Pour prévenir et éviter cette nuisance sonore, nous recommandons au praticien de prendre les mesures nécessaires, à savoir :
* Faire une bonne correction acoustique des locaux.
* Se munir de Protections auditives individuelles.
* Donner la préférence dans nos achats, aux matériels dentaires performants dans leur niveau sonore le plus faible avec les plus basses fréquences.
* Entretenir et réviser le matériel et les équipements dentaires.
* Établir des dosimétries de bruit pour certains cabinets dentaires trop bruyants afin de sensibiliser les praticiens et le personnel.
* Réaliser la surveillance du praticien et de son personnel par des audiométries régulières : une de référence en début d'exercice, puis une par an ou tous les deux ans, selon le mode d'exercice.
* Sensibiliser les futurs praticiens aux risques du métier, entre autres les nuisances sonores et ultrasonores au cabinet dentaire par la programmation de cours pour cet effet.
* Inciter les odontologistes, comme le souhaite l'Organisation Mondiale de la Santé, à accéder à une formation réelle et une information vis-à-vis de leur matériel ultra-sonique.
* Penser à la protection à long terme de notre profession, par l'inscription à la sécurité sociale, des surdités professionnelles chez l'odontologiste et par la conception d'une assurance personnelle comportant le risque auditif en tant que risque professionnel.
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