à lire absolument par les professionnels et les malades

Gustave-Nicolas Fischer
L’EXPÉRIENCE DU MALADE
L’épreuve intime
On parle beaucoup aujourd’hui de la place du malade et de l’importance de sa prise en charge, pourtant nous
ne nous concentrons bien souvent que sur le traitement et le soin. Comment vit-on ce basculement qu’est une maladie grave ?Àquoi se raccroche-t-on quand on est ébranlé au plus profond de soi-même ? En s’appuyant sur son expérience personnelle et sur de nombreux témoignages, Gustave-Nicolas Fischer nous conduit ici au coeur de l’expérience du malade : dans ses émotions, ses attentes et ses peurs.
« En tant qu’expérience psychique, la maladie se révèle comme une épreuve singulière ; elle ne signe pas comme on le pense parfois, une impossibilité de vivre, mais elle oblige à vivre de façon souvent très différente. Voilà pourquoi elle devient pour le malade le creuset d’une autre vie. »
Ce livre intéressera les professionnels de santé autant que les psychologues, les malades et les familles directement concernées.
Professeur honoraire de psychologie et ancien directeur du département de psychologie de l’Université de Metz, il a créé le DESS de psychologie de la santé en France. Il est l’auteur de nombreux ouvrages,
dont le Traité de psychologie de la santé (2005) et Les concepts fondamentaux de la psychologie de la santé
(2006).

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merci d'avoir eu la gentillesse d'attirer l'attention de vos confrères sur "l'autre élément de l'équation" dans la démarche de soins, c'est à dire le patient.

signé : une patiente.

question : pourquoi désigne-t'on le malade par ce vocable, "patient"

Le mot patient est dérivé du mot latin patiens, participe présent du verbe déponent pati, signifiant « celui qui endure » ou « celui qui souffre ».

merci professeur

bsr,
merci pr nsassi de nous interpeller sur ce sujet que je trouve tres tres important, je me souviens en debut de 3 eme année un enseignant de medecine interne qui nous assurait une partie des cours de semiologie nous a dit que la plus grande partie des connaissances medicales qu'on va acqerir avec le temps c'est les patients qui vont nous les apprendre car qui mieux qu'1 malade connait sa maladie car quand on a une maladie surtout une grave maladie le patient commence a chercher a se documenter se qu'1 medecin fait aussi mais le patient a un avantage sur le medecin c'est qu'il ressent la maladie, il vie avec, surtout si c'est une pathologie chronique, elle devient son pote mais aussi son pire ennemie

ce que je ne comprend pas chez les medecins c'est qu'ils oublient ou ils n'ont pas conscience qu'ils ont vecus plus autant que patient que medecin deja des la naissance on nait patient on est patient du gyneco ou de la sage femme qui nous a fait naitre puis du pediatre et ainsi de suite et des qu'on devient medecin j'ai l'impression qu'on oublie se que c'est que d'etre patient donc pour moi on oublie une partie de soit, et j'ai l'impression que parfois on regresse quand par exemple on etudie la psychologie du patient je ne dis pas que se n'est pas important mais parfois sur certains points on passe a coté de l'evidence.

et je me pose la question sur les medecins qui ont eux meme une pathologie grave ou une maladie chronique et qui poursuivent l'exercice de leur fonction, est ce qu'ils sont plus compatissants que les medecins en bonne santé et cette compassion les rend t-ils plus performant et plus a l'ecoute de leurs patients, est ce qu'ils sont de meilleurs medecins que ceux qui jouissent d'une bonne santé

c'est lorsqu'on est soi même malade en tant que medecin que l'on comprend mieux le malade.On se sent bien plus modeste et bien plus proche.Que Dieu nous donne à nous la patience devant les malades et la compassion et ne pas devenir juste un délivreur d'ordonnance!!!

article très polémique sur l'art du médecin...

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courts extraits :

"Quel est l’art du médecin ? Il est celui qui a cette capacité de part “ses deux seins” de veiller, d’organiser, de réaliser, sur les sujets une qualité de santé optimale. On les dénomme en général patients car ils sont bien obligés de l’être malgré eux. Certes, car ils attendent surtout la bienveillance, une écoute empathique. Le thérapeute a l’obligation d’exercer son art dans un système de soins par les moyens les plus simples et les plus efficaces. Afin de rester dans l’équilibre, qui va lui donner et à son patient, une harmonisation totale d’entente. L’art du médecin signifie tout simplement qu’il doit donner l’intégralité de lui-même non seulement au travers de l’écoute mais aussi dans l’observation rigoureuse de son patient qu’il s’agisse de sa démarche physique, et de son vécu quotidien."

ou encore :

"Permettez moi de vous poser une question fondamentale :
Que devient la relation médecin malade avec les protocoles thérapeutiques ?

Faut il faire chorus avec le Professeur Lucien Israël quand il déclare “En médecine, le protocole préétabli est le summum de la médiocrité” ?"