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    Phytothérapie, plantes cultivables

    Loratadine10
    Loratadine10
    Super-membre
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    Féminin Messages : 302
    Date d'inscription : 03/01/2011
    Age : 43
    Localisation : Algérie/Oran
    Emploi : Pharmacienne

    Phytothérapie, plantes cultivables Empty Phytothérapie, plantes cultivables

    Message par Loratadine10 Jeu 14 Avr 2011, 17:02



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    Oignon (Allium cepa)

    En Orient et dans les pays méditerranéens, l’oignon est cultivé depuis les temps les plus anciens. Aujourd’hui, on le cultive en divers cultivars, dans presque tous les pays du monde, c’est seulement en Asie orientale que l’Oignon d’hiver (Allium fistulosum L.) remplace depuis notre oignon de cuisine.

    Pour la phytothérapie, on utilise que les bulbes sains et bien mûrs. Après avoir coupé les tiges, on emballe les bulbes dans des sacs de jute, ou on les étend sur des séchoirs pour les conserver à une température de 3 à 5°C et dans une humidité de 60%. On emploie que très rarement les bulbes séchés.

    Constituants et propriétés

    Ses composants ressemblent au point de vue chimique à ceux de l’ail. Outre la dihydroalliine et des composés organiques du souffre, il contient des flavoglucosides, de la pectine et de la glucoquinine. On y trouve aussi des enzymes dont de l’oxydase et du diastases capable de dissoudre certaines substances à leur contact.

    Toutes ces substances ont une action fortement bactéricide, et elles favorisent la formation et la sécrétion de la bile, abaissant la tension artérielle et ont un effet favorable sur l’activité de l’appareil digestif. Sa composition lui permet de relâcher et de ramollir les tissus enflammés, de calmer l’inflammation, de lutter contre l’infection et contre la douleur.
    L’oignon est un bon vermifuge. Il agit sur les glandes lacrymales, croqué en frais. On l’emploie aussi pour faciliter la digestion et exciter l’appétit, ainsi que pour abaisser le taux de sucre dans le sang.

    En usage externe, la médecine populaire utilise la drogue contre les boutons de la peau et pour la cicatrisation des plaies, pour ce faire l’on prélève la fine couche de peau qui se trouve entre chaque niveau de l’oignon.





    En usage externe, la médecine populaire utilise la drogue contre les boutons de la peau et pour la cicatrisation des plaies, pour ce faire l’on prélève la fine couche de peau qui se trouve entre chaque niveau de l’oignon.


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    Ail (alium sativum)

    Petite histoire

    Il est cultivé depuis les temps les plus reculé et utilisé non seulement comme légumes et condiment, mais aussi comme remède.
    Son nom viendrait du mot celtique all qui signifie chaud, ou âcre, brûlant allusion aux propriétés de la plante. Elle serait vraisemblablement originaire des steppes de l’Asie centrale, très anciennement cultivé et amélioré jusqu’à l’obtention de variétés à gros bulbes au Proche-Orient et dans l’Est méditerranéen. Introduit en Europe dès les débuts de l’agriculture, l’ail est sans conteste le plus important des condiments-remèdes. De nos jours, relégué à la cuisine, il mérite d’en sortir pour bien des raisons.

    En le faisant figurer en bonne place au menu des bâtisseurs de la pyramide de Guizèh, les Egyptiens du 5e millénaire av. J.-C. attestaient déjà ses vertus stimulantes. A cette époque, on en confectionnait des colliers pour les enfants, afin qu’il chasse les parasites. Les Hébreux de l’Exode le mettaient au nombre des biens les plus précieux qu’il leur fallut laisser en Egypte.
    Symbole de force physique chez Aristophane, l’ail est cité par tous les médecins et naturalistes de l’Antiquité ; Dioscoride, au 1er siècle en faisait une panacée et y voyait un tonique, un diurétique, un vermifuge, en antidote contre les poisons, enfin un remède contre l’asthme, la jaunisse, les maux de dents et les éruptions de la peau. Mais les Dieux n’appréciaient pas ses effets sur l’haleine : les fidèles qui en avaient mangé ne devaient pas entrer dans les temples. Selon l’Odysée, le dieu Hermès le recommanda à Ulysse contre les enchantements de la magicienne Circé, qui transformait des hommes en pourceaux. Les athlètes aux Jeux Olympiques, en croquaient traditionnellement une gousse avant l’effort. Galien en fait la panacée des paysans. Préventif sinon curatif de la maladie de la peste, il est resté le remède universel dans les campagnes.
    Au Moyen Age, on ajouta à cette liste d’indications les fièvres, la surdité, les crachements de sang,… après que Charlemagne eut recommandé la culture de l’ail dans ses célèbres Capitulaires. L’école de Salerne en utilisait largement, Paracelse et Ambroise Paré le recommandait. D’ailleurs, il a figuré au codex de 1748 à 1884 parmi les composants du Vainaidre des 4 voleurs.
    Le bon roi Henry IV on le sait, fut baptisé comme tous les enfants de Gascogne et du Béarn : on lui frotta la langue avec une gousse d’ail, et on lui fit boire quelques goutte de jurançon (ou arma-gnac) ; le Vert-Galant n’en manquait jamais, en prévision de ses conquêtes féminines, de croquer une gousse d’ail chaque matin au réveil. Il y eut aussi un célèbre coureur de jupons de Gavarret, officier de cavalerie de son état, qui puait l’ail à 10 mètres à la ronde, et qui s’était taillé une répu-tation inégalable auprès des dames du pays.
    Le masque bourré d’ail des médecins médiévaux avait une action protectrice bien réelle. Lors de la Seconde guerre mondiale, les soldats russes étaient munis de gousses d’ail qu’il devaient écraser au voisinage de leurs blessures, pour prévenir l’infection.
    Au Mexique aux Philippines et aux Antilles, les coqs de combats sont nourrir moitié grain, moitié ail ce qui en augmente leur capacité de batailles.
    Les nourrices qui à l’époque donnait le lait aux nouveaux-nés en proscrivaient son usage, car l’ail altérait leur lait et donnait aux nouveaux arrivés la colique.

    Constituant et propriétés

    L’odeur particulière de l’ail et la plupart de ses propriétés sont dues à la présence, dans le bulbe d’une essence sulfurée à raison d’environ 0,1% comme l’allyldisulphide, dont les principes actif, l’allicine, manifeste une forte action antibiotique et comme celle-ci est volatile, ceci expliquerait sont action antiseptique à distance. Elle contient également des enzymes, des hormones sexuelles, les vitamines A, B1, B2, PP, C des sels minéraux et des oligo-éléments. On y trouve aussi de l’acide nicotinique.
    L’ail stimule les sécrétions de l’estomac et de la vésicule biliaire, empêche les fermentations et putréfactions gastriques, vermifuge, antispasmodique, vasodilatateur et fortifiant. Il est aussi anti-diabétique, car il régularise le taux de glucose dans le sang et favorise le travail des globules rouges transporteurs d’oxygène. Il est encore coricide, diurétique, expectorant, et hypotenseur.

    Affections guérissables

    L’application externe a un effet irritant sur la peau et, chez les personnes sensibles, elle peut provoquer des inflammations et des pustules. On pourra en y apposant une gousse d’ail écrasée permettre de se guérir des problèmes d’abcès, les piqûres, les plaies, ou les ulcères.
    L’ail est prescrit en usage interne lorsque la tension artérielle est élevée, dans les cas d’artériosclérose, hypertension, dyspepsie, circulation et problèmes divers du cœur.
    Il sera apprécié pour les ballonnements et les infections intestinales ou diarrhées, ainsi que contre les vers intestinaux et autres parasites. Il a tendance à renforcer les résistances naturelles aux infections et est un incomparable stimulant de l’organisme et un régulateur des fonctions essentielles. Les troubles du foie et des glandes endocrine y seront éjectés et l’appétit sera retrouvé grâce à lui. Dans la mesure où il prévient la constipation et où il stimule la sécrétion des sucs de l’intestin tout en désinfectant l’intestin, l’ail sera également préventif des cancers notamment ceux du tube digestif, il arrêtera le développement des bactéries et des moisissures diverses. Pour ne pas arrêter les effets sur le système digestif, nous avons encore moyen de favoriser la sécrétion de la bile.
    Dans sa prise interne, nous y guériront aussi la sciatique, les vertiges, les bourdonnements d’oreille, les bouffées de chaleur, la goutte ou la lithiase.
    Pas seulement antiseptique ou régulateur du système digestif, l’ail est utilisé dans les affections respiratoire tels que l’asthme, la coqueluche, l’emphysème, le tabagisme. En cas d’épidémies il donnera une grande protection en y écrasant de l’ail dans toutes les pièces de la maison.
    Pour la cuisine il joue un grand rôle et on l’utilise pour la préparation des viandes, en charcuterie, pour les potages et les sauces. Sans usage est particulièrement répandu dans les pays méditerranéens et en Orient.










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    Amandier (Prunus amygdalus)

    Originaire d’Asie centrale, l’amandier est cultivé depuis plus de trente-cinq siècles en Perse et en Chine. En 700, la France ne le connaissait alors pas encore, le pays ne pourra l’étudier qu’à partir du haut Moyen Age, certaines régions ne l’auront d’ailleurs jamais, par manque de soleil. Il fut introduit en Europe par les Grecs au 5 ou 6e siècle avant J.-C.
    Il en existe deux variétés, l’une à amandes douces (Prunus Amygdalus L.), l’autre à amandes amères (Prunus Amara) qui est celle à l’état sauvage, mais pour les botanistes, c’est de la même espèce qu’il s’agit.

    Constituants et propriétés

    Le fruit est riche en huile grasse aux acides oléiques et linoléiques, en protéines et en glucides bien pourvue en vitamines A, B1, B2, PP, B5, B6 et en substances minérales. On y trouve aussi un glucoside hydrocyanique (amygdaline), de l’albumine, mucilage, et des enzymes.
    Son effet analgésique léger calme les irritations. Elles sont également adoucissante, antianémique, antispasmodique, reminéralisante et sédative. L’écorce est vermifuge, fébrifuge et diurétique.
    Les fleurs quant à elle ont une incontestable vertu purgative et vermifuge.
    Les amandes amères contiennent de l’acide cyanhydrique qui constitue un poison violent, et il est formellement déconseillé de les manger. Elles ont autrefois été utilisées comme antispasmodiques et sédatif.

    Usages divers

    On utilise ici uniquement l’amande douce qui convient tout de même mal aux estomacs fragiles. Si l’on veut manger les amandes de type douces, l’on ne dépassera pas les 12 à 15 par jour. Sèche, elle est peu digestible, mais une légère torréfaction l’améliore. Les amandes amères sont à proscrire en usage interne, car 10 fruits parfois moins, peuvent causer des troubles sérieux, 20 ont parfois entraîné la mort.


    * Bain de pieds et de mains
    En comptant une poignée de feuilles et de fleurs, ainsi que 20 pincées de coques et d’écorce pilées pour une cuvette d’eau très chaude. Ce procédé sera diurétique, calmant de la toux, efficace contre la fièvre et les malaises hépatiques, à raison de 2 bains par jour.
    * Cataplasme ou bain
    La pulpe des amandes amères calme la douleur, notamment la migraine, les coliques néphrétiques et hépatiques, les rhumatismes, les aigreurs d’estomac et les douleurs ressenties sur le trajet des nerfs.
    * Décoction
    Concasser une poignée de coques et faire bouillir pendant une heure dans du lait, on en boira à raison de 2 tasses par jour. Ceci peut combattre l’inflammation des reins, car cette préparation est rafraîchissante et calmantes.
    Les feuilles se jèteront en une poignée par litre d’eau, et l’on évitera d’en abuser et de dépasser une tasse par jour.
    L’écorce sera préalablement pillée, et l’on en mettra 20 à 30 pincées par litre d’eau, on ne dépassera pas une tasse par jour.
    * Farine et essence
    Elle combattent la fétidité des aisselles et des pieds, et son émulsion fait disparaître les taches de rousseur du visage
    * Huile
    Elle adoucit toutes les irritations du système digestif (de la bouche au gros intestin). Elle combat assez bien la bronchite et les ennuis de l’appareil urinaire, et elle est recommandée tout spécialement comme vermifuge aux enfants dans une décoction de fleurs de guimauve et de coquelicot, avec un peu de miel et de jaune d’œuf. Les huiles des amandes douces ou amères sont des bons laxatifs.
    En usage externe, elle est précieuse contre les démangeaisons, les brûlures superficielles, les érythèmes, elle hâte la guérison des dermatoses comme les furoncles ou les débuts de desquamation (qui accompagnait souvent la scarlatine) ainsi les inflammations superficielles tout en relâchant les tissus. En cosmétique elle est réputée depuis des siècles, elle assouplit et tonifie les peaux sèches.
    Pour ce qui est de l’amande amère, son huile mélangée avec la farine du fruit, serait pour combattre la fétidité des aisselles et des pieds.
    * Infusion
    2 à 3 pincées de fleurs sèches dans de l’eau bouillante comme vermifuge. Si vous êtes embarrassé de parasites intestinaux, préparez cette infusion à renouveler toutes les deux heures.
    Certains ancêtres utilisaient l’amande amère en infusion dans les affections respiratoire, mais je déconseille comme plus haut, de s’y fier.
    * Lait
    Piler une petite poignée d’amandes douces avec autant de sucre, et délayez le mélange dans un litre d’eau distillée. Boire le tout avec du sirop de violette contre les affections respiratoires ou avec une décoction de laitue contre la fièvre.
    * Savon
    A partir de la pâte d’amande douce, l’ont fera un savon qui sera utilisé pour les peaux délicates, et il est un excellent déodorant naturel, cent fois préférable à tous les aérosols chimiques qui nous empoisonnement tous les jours un peu plus.

    Recette contre les brûlures
    Le Dr Thierry, médecin à l’hôpital de la Charité, à Paris dans le début des années 1900, à fait à l’époque une précieuse découverte. Prenez dit-il, chez un pharmacien ou chez un droguiste, pour 0,10 francs d’acide picrique en sel (refuser celui en liquide), faite-le dissoudre dans une litre d’eau froide et lavez avec cette dissolution la partie brûlée. Toute la douleur est supprimée instantané-ment, les plaies et les ampoules ne se forment pas, et la guérison est complète dans 4 à 5 jours sans laisser de trace sur la peau.
    Chomel dans son dictionnaire imprimé à Lyon en 1741, indique un remède presque semblable et qu’on a toujours sous la main. Il n’y a d’après lui, qu’à placer des compresses imbibées de vinaigre sur les parties brûlées qu’on renouvelle de temps en temps. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Abricotier (Prunus Armeniaca)

    L’abricotier est originaire de l’Extrême Orient, et ce sont les Romains qui le déportèrent vers l’Asie Centrale et occidentale d’où il gagna le nom d’Armeniacum malum, fruit d’Arménie. Ces derniers qui le citent dès le 1er siècle, le répandirent dans toutes leurs possessions du Bassin méditerranéen. C’est aujourd’hui l’un des arbres fruitiers les plus cultivés dans les régions méridionales de l’Europe, tant pour la table que pour les conserveries.
    Le médecin Arabe Meshué l’utilisait contre les maux d’oreilles, les douleurs nasales et les hémorroïdes.
    A la fin du 3e millénaire avant notre ère, il figurait d’après des vieux textes, déjà à la table des empereurs de Chine. Mais ce ne fut vraiment qu’au 3e siècle avant J.-C. qu’il pris place réellement dans leurs vergers.

    Constituants et propriétés

    Riches en vitamines A et C, d’autres telles que la B1, B2, PP, B5 s’y associent. On y trouve également des sucres bien évidemment, ainsi que des sels minéraux et de nombreux oligo-éléments.
    Le fruit est un antianémique, un antidiarrhéique, un astringent, un laxatif et un bon tonique.
    L’amande du fruit est vermifuge mais en étant utilisé à faible dose, à cause de l’acide prussique (ou acide cyanhydrique) qui peut être un dangereux poison. On la consommera seulement lorsqu’elle est douce, car de nombreux accidents mortels ont déjà été signalés en France chez de jeunes enfants.

    L'on peut guérir diverses maladies tel que les acouphènes, anémie, asthénie, convalescence, hémorroïdes, douleurs nasales, nervosisme, maux d’oreilles, peau, vieillissement.

    Usages divers

    Recommandé tous particulièrement aux enfants, aux anémiques, aux intellectuels, à ceux souffrant des yeux et à éviter à ceux qui se plaignent de l’estomac ou du foie.
    Attention toute fois, car il peut comme la fraise provoquer des réactions allergiques.

    * Bains complets, de mains ou de pieds
    Comptez pour une baignoire, un litre de jus d’abricots ou un grand verre pour une cuvette. Ceci sera pour la beauté de la peau. Il existe également dans le commerce, des sels de bain à l’abricot.
    * Bains de siège
    Avec une décoction de 100g d’abricots coupés en morceaux par litre d’eau, on y procédera contre les hémorroïdes.
    * Bouillis dans de l’huile
    Pour les diarrhées.
    * Compote
    Conseillé contre les rhumatismes.
    * Compresse
    Préparez une décoction de 100g d’abricots coupés en morceaux par litre d’eau. On l’utilisera en compresse pour les maux d’oreilles et de nez.
    * Frais
    Pour purger le corps, il est antidiarrhéique et plus particulièrement si vous le préparez comme les pruneaux secs, il se révèle laxatif.
    * Jus frais
    Excellent tonique en lotion sur le visage.





    Absinthe (Artemisia Absinthium)
    Composées/astéracées

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    Son histoire


    Dans nos plus profondes contrées, on la reconnaîtra également sous les noms de Grande Absinthe, Aluine, Alvine, Armoise amère, Herbe sainte, Herbe des vierges, Herbes aux vers, herbes des forts, D’uissints.

    Elle n’invite pas à la cueillir pour en faire des bouquets parce qu’elle répand une odeur forte qui fatigue l’odorat. Son amertume remarquable repousse l’appétit des animaux, qui se gardent bien de la brouter. C’est cette particularité qui a porté les anciens Grecs à lui donner le surnom d’Apintion (qu’on de peut boire), dont nous en avons fait : Absinthe. Mais celui que l’on lui a gardé en latin est bel et bien Artemisia, car ils l’avaient aussi dédié à la déesse de la fécondité Artémis.
    Réputées depuis les temps les plus anciens, l’absinthe est déjà citée dans des papyrus égyptiens datant du 16e siècles avant J.-C. Les Celtes et l’arabe Avicenne en recommandaient son usage et les médecins de l’Antiquité la vantaient comme panacée. Par la suite, elle fut utilisée par l’école de Salerne au 14e siècle qui la conseillait contre le mal de mer, et elle a été utilisée pêle-mêle contre les rhumatismes, la peste, le choléra, la jaunisse, les angines, la paralysie, le scorbut, les oreillons, les otites et les maux de dents (ne prenez pas en compte toute cette liste, car de nos jours la plante à été mieux étudiée, et il s’est avéré que ce n’était que supercherie de l’époque). Un auteur du Moyen Age la disait utile pour « calmer les femmes acariâtres et bilieuses ! ». C’est en 1588 dans son Nouvel Herbier complet, que Tabernaemontanus médecin et botaniste allemand, repris cette expression et la conseillait comme remède aux mauvais caractères. Pourtant son amertume est telle que les Ecritures Saintes la symbolisent des épreuves, et des chagrins de la vie. Son nom traduit du grec, signifie « privé de douceur » et il faut en vérité avoir foi en son efficacité pour en supporter son goût affreux.

    C’est pourquoi l’on créa sa liqueur qui était une boisson dont le commerce du 19e siècle s’est emparé, comme nous le montre le tableau de Manet. Elle contient une huile essentielle qui à forte doses peut provoquer de graves intoxications, ainsi que des troubles psychologiques, aussi sa fabrication en a été interdite dans la plupart des pays Européens car, ses usagers en abusaient de trop et en étaient dépendant. Ceux-ci à force de se croire posséder par ce breuvage maudit, consommèrent ainsi leur capital, et de là la banqueroute de leur corps dont le dépérissement manifeste fut bientôt la conséquence d’une alimentation insuffisante. C’est là qu’arriva tout un bataillon d’infirmités se succédant les unes des autres.
    Malheureusement, les enfants de ces utilisateurs furent eux aussi dès la naissance atteint de maux psychologiques graves et parfois violents, et devinrent soit idiot, soient des criminels ce qui peut sûrement expliquer certains génocides qui furent et qui sont encore. Peut-être qu’Hitler était l’un de ces enfants, voir lui-même un buveur de cette liqueur, peut-être même encore que notre Georges W. Bush eut des aïeuls s’adonnant à cette boisson sauf que lui, eut non seulement l’hébétude mais aussi la violence vu les moyens que leurs pays en ont. Regardez vous aussi, vous contempler ces massacres légaux se faisant dans le monde sur l’écran de télévision, sans aucune état d’âme, aucune… et dévisager cette horreur avec toute l’indifférence qu’il n’est pas permis d’avoir, si vous aviez ne serait-ce qu’un petit peu de cœur. Auriez-vous eue aussi des grands-parents buveur, et cela vous aurait rendu imbécile ?

    Albrand de Ceüse dans son ouvrage « la fleur qui parle et la plante qui guérit » nous donne le témoi-gnage d’un médecin de l’époque, qui vu un jour une famille arrivée avec un de leurs deux enfants qui voulait tuer son frère, et il a même essayé deux fois. Le médecin demanda au père s’il buvait, car sa conviction inébranlable lui donna l’intuition qu’il consommait de l’absinthe. Lorsque le paternel étendit son bras, au bout du poignet sa main trembla et sa certitude en fut prouvée. Il était devenu alcoolique et, comme tel, il avait engendré un criminel.
    De nos jours et malgré tous cela, l’on peut tout de même trouver une liqueur oxygénée dans certaine distillerie mais, sa teneur en huile et beaucoup moins forte, du fait qu’elle est plusieurs fois diluée.

    Je vous donne pour finir un petit conseil de dosage, transmis à nouveau par notre Albrand de Ceüse :

    Versez avec lenteur l’absinthe dans le verre,
    Deux doigts, pas davantage, ensuite saisissez
    Une carafe d’eau bien fraîche, puis versez,
    Versez tout doucement d’une main bien légère.

    Que petit à petit votre main accélère
    La verte infusion, puis augmentez, pressez
    Le volume à l’eau, la main haute : et cessez
    Quand vous aurez jugé la liqueur assez claire.

    Laissez-la reposer une minute encor,
    Couvez-la du regard comme on couve un trésor :
    Aspirez son parfum qui donne le bien-être !

    Enfin, pour couronner tant de soins inouïs,
    Bien délicatement prenez le verre. – Et puis
    Lancez, sans hésiter, le tout par la fenêtre !


    Aspect visuel

    C’est une plante vivace pouvant vivre pendant dix ans, elle mesure de 40 cm à un peu plus d’un mètre. Sa tige verte argent est duveteuse, dressée, cannelée et elle supporte des feuilles d’un gris verdâtre dessus, et blanches dessous. Elles sont finement velues, pétiolées, profondément découpées en lanières obtuses. On remarquera la couleur jaune de ses petites fleurs au moment de leur éclosion, et l’on verra qu’elles sont tubuleuses, en capitules petits qui sont globuleux, penchés et groupés en panicules feuillées, reposant dans des calices gris et vert, groupés à l’extrémité de chaque branche. L’absinthe se reproduit à l’aide d’akènes volant au vent, qui sont eux lisses.
    On la reconnaît à son odeur fortement épicée et une saveur aromatique très amère.

    Territoires d’habitations

    A l’origine, son habitat était probablement le bassin méditerranéen oriental. Elle s’est installée dans pratiquement toute l’Europe sauf dans le Nord, et plus particulièrement dans toute la zone tempérée Eurasiatique et dans les bassin méditerranéens. Elle a pris des vacances en Afrique du Nord et elle a voyagée jusqu’en Asie Centrale, et on pourra la voir en amérique du Nord, du Sud et en Nouvelle-Zélande ou elle fut introduite.
    Elle préférera les terrains incultes, secs et rocailleux exposés au midi donc dans les pentes pierreuses, dans certains pâturages secs, sur les rochers, le long des chemins et des haies. L’on pourra la trouver jusqu’à 2000m d’altitude mais d’autres membres de la même famille se rencontrent à des altitudes supérieures.


    Récoltes

    On récoltera celle qui croît dans les lieux arides, car elle est préférable à celle qui est cultivée. On utilise les sommités fleuries et les feuilles mondées et on les prendra avant le plein épanouissement des fleurs en Juillet-août. On les sèchera à l’ombre en les étalant en couche mince, ou suspendue en bottes. Dans des séchoirs, on montera la température au plus à 40°C.
    La dessiccation est au rapport 3/1.

    Constituants et propriétés

    Huile essentielle (jusqu’à 0,5%) très active et pouvant être toxique à trop forte dose, en effet la thuyone est une substance qui peut altérer aux fonctions cérébrales. On y trouvera également de l’alcool de thuyone, du phellandrène, cadinène, azulène, de l’absinthine et anabsinthine (principes amers), des résines, du tanin, des acides, des composés de flavone et lactone sesquiterpènes, ainsi que des nitrates.
    C’est une plante antiseptique et cicatrisante, stimulante et une puissante tonique. Elle est aussi carminative et elle active la sécrétion des sucs gastriques et de la bile.

    Maladies guérissables

    Appétit, convalescence surtout d’hépatite virale, diarrhée, digestion, douleur, état bilieux, fatigue, flatulence, fièvre, grippe, indigestion, insecte, maigreur, mal des transports, parasitose, peau, piqûres, plaie, régularise et provoque les règles.

    Usages Divers

    Son usage sur les femmes allaitant rend leur lait amer. Les personnes souffrant d’hémorragies de l’estomac ou de l’intestin, ainsi que les tempéraments bilieux et sanguins passeront leur chemin. Certaines personnes la supporte mal, et il ne faudra en aucun cas prolonger son usage car, en abuser vous entraînerait dans des hallucinations, puis un engourdissement général, l’hébétude, la déchéance physique et … la mort.

    Cataplasme
    Avez-vous, disent Dioscoride et Galien, les yeux enflammés, larmoyants, blessés et la vue troublée comme par un nuage léger, les oreilles laissant suinter des matières corrompues ? Il faut, pour guérir ces différentes maladies, écraser la plante avec du miel et l’appliquer. Ce cataplasme est excellent pour exciter les époques, mais pour ce dernier cas, il vaut mieux prendre une cuillère de vin d’absinthe matin et soir.
    C’est un excellent vermifuge contre les vers ronds. Faire bouillir dans du lait une poignée de feuilles et une gousse d’ail, puis appliquer le tout en cataplasme sur le ventre.
    Conserve
    Elle se fait ainsi : feuilles d’absinthe, lorsque la plante commence à fleurir, 250g ; les piler avec du sucre, en faire une sorte de pâte qu’on conserve dans un pot de terre. On en prend à jeun une quantité égale à une noisette, et l’on boit, après un demi-verre de vin pur.
    Hydropisie
    Mathioli dit avoir vu des hydropiques, presque abandonnés des médecins, être guéris pour avoir mangé (en ayant auparavant été purgés) tous les matins à jeun et trois heures avant le repas, une demi-once de conserve d’absinthe.
    Décoction aqueuse
    Elle chasse les gaz de l’estomac, améliore les sucs gastriques, provoque l’appétit et facilite la digestion.
    Décoction vineuse
    30 g de feuille dans un demi-litre de vin blanc bouillant.
    Une cuillère à café matin et soir, constitue un bon traitement dans l’enflure de l’estomac, de ventre, dans l’hydropisie, les douleurs d’entrailles et l’albuminerie.
    Infusions
    Jetez 5 à 20 pincées de feuilles dans un litre d’eau chaude ou froide en sucrant abondamment. N’excéder pas 2 tasses par jour pendant 3 à 4 jours.
    Albuminerie
    C’est une maladie des urines, on la reconnaît lorsqu’en les chauffant jusqu’à ébullition, elles déposent une substance analogue à celle d’un blanc d’œuf. Il faut la traiter par le mélange partiel et même tout entier, s’il est possible des plantes suivantes en tisanes. Pour un litre, une poignée de l’une d’elles ou une demi-poignée de chacune :
    Feuilles et fleurs d’absinthe et/ou feuilles du gui blanc viscum album.
    Cette tisane doit se préparer par parties égales avec de l’eau et du vin blanc ; en boire la moi-tié dans les vingt-quatre heures. Il faut continuer le remède pendant quelques jours en ayant soin d’éviter les irritants, les liqueurs et les viandes salées.
    Plante desséchée
    Placer sous l’oreiller elle aide à faire dormir.
    Poudre
    Pour couper les fièvres, 3g de poudre dans un liquide quelconque. En s’en servant comme poivre, dans les aliments, on combat les maladies du foie, la jaunisse, etc.
    Avec 2 pincées de poudre de feuilles mêlez à 2 pincées de poudre de réglisse et une demi poignée de poudre d’anis vert, on l’utilisera comme tonique à raison d’une à deux pincées avec de la pulpe de pruneaux, comme vermifuge à raison de 2 à 3 pincées à jeun, pendant 5 jours toujours avec de la pulpe de pruneaux.
    Sirop
    Dans un litre de bon vin blanc, mêlez deux poignées de sommités fleuries sèches, une demi poignées de pétales de roses rouges sèches, 6 pincées de cannelle et 400 g de miel. Laissez reposer pendant 24 heures à chaleur douce ou une semaine à température normale, puis filtrez.
    Un verre à liqueur avant les repas, pendant 3 jours comme digestif et vermifuge.
    Vin d’absinthe
    Ce vin se prépare ainsi : mettez une demi-poignée de feuilles dans un litre de vin blanc ou de bière, et laissez reposer deux semaines. Une autre formule plus rapide est celle-ci : mettez des feuilles dans de l’alcool pendant 24 heures, et ajouter ensuite le vin ou la bière. Laissez 10 jours et filtrez.
    Au maximum un verre à liqueur par jour pendant 3 à 4 jours, avant les repas pour ouvrir l’appétit, après pour faciliter la digestion, et à jeun le matin contre les vers. Ce remède est aussi excellent à ceux qui craignent le mal de mer, ou les cahots d’une voiture.
    Divers
    Dans un empoisonnement par les champignons, prenez une tasse d’absinthe avec du vinai-gre, par parties égales (Galien).
    Souffrez-vous d’un mal de dents ou d’oreilles ? Ouvrez la bouche, placez l’oreille malade au-dessus de la vapeur de l’ébullition de l’absinthe.
    A l’extérieur, cette décoction produit de bons effets sur les blessures, les plaies et les ulcères, il faut alors les laver deux ou trois fois par jour, ou les couvrir d’un linge imbibé de cette dé-coction. Dans les démangeaisons on emploie le même procédé.

    Usages ménagers
    La plante desséchée et placée dans une garde-robe en éloigne les mites.
    Ses cendres, avec graisse de porc et huile, font une pommade bonne pour noircir les cheveux




    Anis vert (Anisum vulgare Gaertn./Pimpinella Anisum L.)
    Apiacées/Ombellifères

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    Son histoire

    On appelle anis au moins trois espèces très différentes : la badiane ou anis étoilé, plante à n’utiliser qu’avec prudence, originaire de Chine ; le carvi ou anis des Vosges, et l’anis vert qui est un boucage et appartient à la même famille botanique que la carotte.
    On le baptise encore boucage à fruits suaves, pimpinelle anis, anis boucage, petit anis, anis officinal ou anis d’Europe.
    C’est une plante familière de l’ancienne médecine chinoise et indienne. En Europe il est mentionné dès le 8e siècle, et Albert le Grand le recommande au 13e siècle. A l’heure actuelle on en distingue plusieurs variétés : l’anis de Touraine, très vert et très doux ; l’anis russe, noirâtre ; l’anis d’Albi, blanchâtre, et l’anis d’Espagne, de teinte cendrée et le plus réputé de tous.

    Aspect visuel

    Son identification est facilitée par son odeur fortement aromatique et l’aspect de certaines de ses parties qui fait que l’ont évitera de la confondre avec la redoutable ciguë qui fit mourir Socrate.
    Annuelle, haute de 40 à 60 cm, elle possède une fine racine pivotante. Ses tiges rondes et striées se ramifient vers le haut et portent de doubles ombelles aplaties composées de petites fleurs blanches et jaunâtres. La forme des feuilles varient, le plus souvent celles du bas sont découpées de formes arrondies avec un long pétiole, les suivantes à trois divisions en cœur, les suivantes encore à 3 ou 5 divisions étroites, les dernières sont découpées en fines lanières. Les fruits velus soutiennent deux graines grises brunes striées de côtes plus claires.
    La saveur de la drogue est douceâtre et agréablement épicée.

    Territoires d’habitations

    Asie du Sud-ouest, dans les régions chaudes et tempérées.
    Cette plante condimentaire est très cultivée, on ne la trouve que rarement à l’état sauvage. Sinon elle s’est installée dans les éboulis, dans les jardins et les vignes donc de toutes façon assez proches de l’Homme, mais elle n’est nulle part vraiment acclimatée.

    Le moment des cultures

    Il est préférable de se trouver dans une région ne risquant pas de trop grands écarts de température. On choisira un terrain léger, chaud, perméable et exposé au Sud. On le sème au printemps après les dernières gelées en ligne, en ayant soin de le couvrir légèrement. Il a besoin d’arrosages fréquents, surtout si la saison est sèche.
    Les principales régions où la plante est cultivée actuellement, sont le bassin méditerranéen, la Russie, la Belgique, l’Allemagne, le Tchécoslovaquie, l’Inde, le Japon, l’Amérique centrale et le Chili.

    Récolte

    Floraison : Juillet/Août
    Récolte : Juillet/Septembre

    En général, on ramasse les graines mûres et sèches, mais on peut les couper les lier en petites bottes peu serrées qu’on laisse sécher, puis on procédera au battage. On trie ensuite les fruits en éliminant les impuretés et les éléments étrangers, et on procédera à un complément de séchage, au mieux à la température naturelle à l’ombre. Comme c’est la graine que l’ont utilise, elle ne perdra de l’eau que dans le rapport 1,5Kg pour 1Kg sec.

    Constituants et propriétés

    La graine contient une huile essentielle(3%) composée d’anéthol(80 à 90%) et les 10-20% restant sont constitué par le méthylchavicol , riche aussi en l’huile grasse, choline et protéines.
    Elle agit comme antispasmodique, expectorante, carminative, galactagogue, stimulante et antiglaireuse, mais celle-ci peut-être toxique à haute dose, surtout si la drogue est altérée par une exposition à l’air et à la lumière.

    Maladies guérissables

    Les fruits de l’anis vert stimulent l’ensemble des fonctions du corps, activent les sécrétions, renforcent la pompe cardiaque, amplifient les échanges respiratoires, renforcent les défenses de l’organisme contre l’infection, et accroissent le rendement des cellules nerveuses dont du cerveau et de la moelle épinière. Mais l’essence de ces mêmes fruits isolée, est un véritable stupéfiant : or c’est elle qui est employée à la confection des apéritifs anisés du commerce : prudence donc, sur les petits verres de onze heure à midi et de six heures à sept heures du soir…
    On en recommande surtout l’usage chaque fois qu’il s’agit de stimuler l’appareil digestif et d’éviter les troubles dus aux digestions difficiles (migraines, vertiges, coliques venteuses, météorisme, indigestion) et cela à condition qu’il n’y ait pas d’irritation de la bouche, de l’œsophage et de l’intestin. La plante fait également merveille contre la toux, l’asthme, les bronchites, l’aérophagie, le hoquet et la mauvaise circulation du sang. Elle est utilisée avec succès en bain locaux pour les femmes souffrant de règles douloureuses, et à d’autres qui voulaient nourrir leur enfant au sein et manquant de lait.

    Usages divers

    Si vous n’avez pas de graines d’anis dans les préparations suivantes, elles pourront être aisément remplacées par les graines du carvi. Les doses conseillées sont de 0,5g à 3g 2 à 3 fois par jour.

    Bain de mains et de pieds
    Compter une cuillère à soupe de grains par litre d’eau.
    Cataplasme
    Le médecin Iollas faisait un cataplasme de la racine écrasée pour guérir les yeux larmoyants.
    Avec du safran et du vin, pour en extraire les corps étrangers qui auraient pu s’y introduire.
    Compresse
    Pour désengorger les seins et provoquer l’afflux de lait, on utilisera en usage externe, 15 à 20 pincées de fruits par litre d’eau. On l’apposera aussi sur les contusions
    Pline conseille les cas de migraines, de faire cuire les graines dans l’huile et d’appliquer une compresse sur le front. Ce procédé serait plus efficace que d’aspirer le parfum de la décoction ci-dessous.
    Décoction
    La graine communique de par ce procédé, leur parfum et en augmentent chez les mères allaitant la quantité.
    Elle combat le ténesme, qui est une envie continuelle, douloureuse et presque inutile d’aller aux selles. L’on guérit les contractions des nerfs, la leucorrhée, les problèmes de dents et l’hydropisie.
    Le parfum de la décoction aspirée par le nez, soulage les maux de tête.
    Huile
    La plante broyée dans l’huile guérit la douleur, la rupture des oreilles.
    Infusion
    5 à 10 pincées de fruits par litre, en comptant une à deux tasses par jour.
    Inflammation gastro-intestinale, notamment en médecine infantile. Elle est également indiquée pour la toux, et comme stimulant de la lactation chez celle qui allaitent et en guérira les tranchées des enfants à la mamelle. Utile à avoir pour les règles douloureuses et les digestions difficiles.
    Mais plus particulièrement pour ce dernier cas accompagner de ballonnements, on usera du mélange suivant : 2 pincées de chaque d’anis vert, de fenouil, de sauge, et de menthe par litre d’eau.
    Pour la beauté, l’ont prendra un soir une tisane de 2 pincées par tasse d’anis, le lendemain une tisane composée d’une pincée de chaque de fleurs d’oranger, de tilleul et de romarin.
    Liqueur
    Fabrication de l’anisette : 40g de graines d’anis, 1 g de cannelle, 1 litre d’eau de vie, et 500g de sucre. On laissera macérer 5 semaines puis l’ont filtrera. La liqueur d’anis comme tous le monde le sait, est un très bon digestif, et j’ai put moi-même l’utiliser le lendemain d’ivresse avec ses maux de tête et ses envies de vomir qu’elle fait disparaître non totalement, mais au moins cette liqueur à l’utilité de soulager les excès, sans en excéder bien sûr !
    Poudre
    Piler très finement avant le repas principale, 2 à 3 pincées de grains d’anis, qui sera avalé avec du miel, du sucre, de l’eau ou une tisane quelconque. Une seule dose par jour.

    Tout en évitant les liqueurs et les apéritifs anisés, vous pouvez très bien faire une cure agréable d’anis en incorporant des grains à vos pâtisseries, confitures… il existe dans les bonnes herboristeries, des pastilles d’anis qui, tout en parfumant la bouche, favorisent la digestion.
    En autre procédé, l’anis vert est utilisé en outre à certains médicaments pour en améliorer le goût et l’odeur et on l’emploie pour aromatiser les produits de l’industrie alimentaire.
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    Phytothérapie, plantes cultivables Empty Re: Phytothérapie, plantes cultivables

    Message par delloul Mer 23 Nov 2016, 09:49

    merci chapeau

      La date/heure actuelle est Ven 26 Avr 2024, 16:55