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    grêve des résidents algérie

    nsassi
    nsassi
    Président du conseil scientifique.
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    Emploi : professeur en orthopédie traumatologie, peintre

    grêve des résidents algérie Empty grêve des résidents algérie

    Message par nsassi Mar 14 Juin 2011, 11:34

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    grêve des résidents algérie Empty Re: grêve des résidents algérie

    Message par Invité Ven 17 Juin 2011, 15:16

    Menace sur la santé publique… dans l’indifférence des pouvoirs publics:

    Cette contribution a été publiée le 13 février 2010 dans le quotidien national d'information, El Watan.

    Les médecins de santé publique, généralistes et spécialistes, sont
    engagés dans un mouvement de protestation, depuis plusieurs semaines,
    sans que les pouvoirs publics ne s’en émeuvent outre mesure. Voilà tout
    un pan de notre système de santé, le plus important - je devrais dire
    la colonne vertébrale - qui est en crise, une prestation médicale en
    direction des citoyens qui est chahutée et mise à mal, sans que le
    ministre de tutelle n’ouvre un dialogue et ne prenne en charge le
    problème. Pis que cela, ce dernier fait la sourde oreille et affiche un
    « mépris inacceptable », sous prétexte que les revendications formulées
    par les praticiens sont du ressort de la fonction publique. Le premier
    ministre a été lui-même interpellé et le président de la République
    rendu destinataire d’une lettre ouverte. Les autorités se sont emmurées
    dans un silence total qui exacerbe davantage le courroux des praticiens.

    Pour autant, le conflit qui oppose, à leur administration, les
    praticiens de la santé publique et leurs syndicats, SNPSP (syndicat
    national des praticiens de santé publique) et SNPSSP (syndicat national
    des praticiens spécialistes de santé publique) n’est pas d’aujourd’hui.
    Il date de plusieurs années.

    A l’origine de ce conflit, des revendications sociales, salariales
    notamment, justes et auxquelles les pouvoirs publics ont toujours
    réservé une fin de non recevoir. La grogne a pris de l’ampleur depuis
    le mois de novembre dernier à la suite de la publication, dans le
    journal officiel N°70, de deux décrets exécutifs portant statut
    particulier des praticiens généralistes et spécialistes de santé
    publique. Statuts décriés parce que ne répondant pas aux revendications
    formulées par les deux projets (de statuts) qui ont été adoptés par
    deux commissions mixtes représentant le ministère de la santé et les
    deux partenaires sociaux. Ces deux projets qui prennent en charge, dans
    leur globalité, les doléances des médecins - un plan de carrière qui
    assure une vraie progression professionnelle, un régime indemnitaire et
    une évolution des salaires qui tiennent compte du coût réel de la vie
    et qui garantit un pouvoir d’achat honorable - ont été rejetés par la
    commission « ad hoc » d’arbitrage du gouvernement. Unilatéralement et
    sans que les partenaires sociaux ne soient tenus informés de l’échec
    des négociations avec la fonction publique, le ministère de la santé
    publie, en lieu et place des statuts proposés par les commissions
    mixtes, deux nouvelles moutures qui ne satisfont pas les médecins. « En
    publiant ces deux décrets exécutifs, la tutelle a rompu la concertation
    et le dialogue et a trahi ses engagements », et « oppose un mépris
    clairement affiché vis-à-vis des médecins » disent les syndicalistes
    qui sont déterminés à continuer leur mouvement de grève quel qu’en soit
    le prix.

    De son côté, l’autorité de tutelle reconnaît le bien fondé des
    revendications des praticiens de la santé publique. C’est pour cela
    qu’elle a ratifié les deux projets de statuts « construits » par les
    deux commissions mixtes. Cependant, elle ne les a pas défendus avec
    conviction devant la commission d’arbitrage mise en place à cet effet
    par le gouvernement. Deux hauts fonctionnaires du ministère de la
    santé, l’inspecteur général et le directeur général des ressources
    humaines, ont été entendus, dans le cadre de cette affaire, par la
    commission « santé, affaires sociales, travail et formation
    professionnelle » de l’Assemblée nationale. Les deux collaborateurs du
    ministre ont avoué, devant les parlementaires, leur incapacité à faire
    aboutir les deux projets de statuts et le refus obstiné des
    représentants de la fonction publique à les approuver. « Nous avions
    pris l’engagement de les défendre et nous les avions défendu avec
    acharnement », ont-ils dit aux députés. Ils ont ajoutés contrits: «
    nous n’avions pas pris l’engagement de les faire aboutir, nous n’avions
    pas obligation du résultat ». L’entière responsabilité de leur échec
    est ainsi rejetée sur la fonction publique.

    Argument fallacieux et irrecevable, bien sûr. Même si, les propos des
    deux fonctionnaires se sont fait l’écho de ce que disait, deux semaines
    plutôt, le ministre de la santé. Ce dernier avait, en effet, confié aux
    députés son impuissance à faire accepter les statuts que ses propres
    collaborateurs ont cosignés avec des partenaires sociaux. Voici, en
    substance, ce qu’il a dit: « je n’ai pas de problèmes avec les
    praticiens en grève. C’est la fonction publique qui refuse ce qu’ils
    demandent ». Il était venu à l’Assemblée nationale plaider pour son
    plan de lutte contre la grippe A. Il faut croire que le département de
    la santé ne fait pas partie du même gouvernement que celui auquel
    appartient la fonction publique.

    Pourquoi la fonction publique a refusé l’approbation de ces deux projets de statuts ?

    Parce que « l’Etat a ses lois et ses priorités… Il cherche en
    permanence un équilibre… Il a ses contraintes budgétaires ». Ce sont là
    les arguments avancés par les représentants du ministère de la santé
    pour justifier la fin de non recevoir du gouvernement. Les
    revendications des praticiens de la santé publique ne s’inscrivent pas,
    selon les deux commis de l’Etat, dans le cadre global de la grille des
    salaires et dans l’architecture qui organise et régit la fonction
    publique. Pour autant, “ce verrou“ a été levé quand les circonstances
    l’ont exigé et quand il s’est agi de réserver un traitement spécifique
    à certains corps professionnels. Je pense notamment au corps des
    magistrats qui ont, quant à eux, bénéficié d’un statut particulier et
    d’un traitement de faveur, sous prétexte qu’il s’agit d’une «
    profession sensible ». Pourquoi, ce verrou n’a pas été enlevé dans le
    cas qui nous concerne ? Faut-il croire que la santé publique n’émarge
    pas dans la rubrique des professions sensibles ? « Deux poids, deux
    mesures ». Une discrimination inadmissible même si elle paraît motivée
    par la volonté de mettre à l’abri de la corruption les femmes et les
    hommes qui travaillent à l’intérieur de ces professions. Motivation
    généreuse, mais chacun sait qu’est stipendié celui qui y est sensible
    et prédisposé. Un salaire intéressant et des avantages sociaux ne
    mettent pas à l’abri de la corruption… la personne corruptible. Les
    multiples affaires de corruption qui emplissent les pages de nos
    quotidiens d’information, en particulier ces dernières semaines, le
    prouvent à souhait et ces affaires ne concernent pas le « menu fretin ».

    « La santé publique coûte cher à l’Etat, c’est un secteur
    improductif et non rentable ». C’est dans ces phrases prononcées,
    devant les députés de la commission santé et affaires sociales, par les
    fonctionnaires du ministère qu’il faut discerner les réels motivations
    au rejet des deux statuts des praticiens de santé publique. Des propos
    lourd de sens. Ce que j’ai, personnellement, fait remarquer aux deux
    commis de l’Etat. Des propos qui posent le faux problème de la
    rentabilité d’un secteur qui n’est, par définition, pas rentable. Tout
    comme ne sont pas d’ailleurs rentables au sens propre du terme les
    secteurs de la justice, de l’intérieur, des affaires étrangères, des
    moudjahidines, etc.

    L’argument de la « non rentabilité » du secteur de la santé pour
    rejeter les revendications sociales des praticiens est faux et est
    simplement scandaleux. Il participe d’une discrimination inacceptable à
    l’égard d’un corps de métier qui mérite le meilleur des traitements. En
    effet, qu’y a-t-il de plus rentable que de « prendre soin de l’Homme ?
    ». A moins que prendre soin du citoyen algérien soit un acte
    d’assistance sociale. Ce qui serait le cas à en croire la loi de
    finances 2010 qui inscrit le budget d’investissement en direction de la
    santé dans la rubrique « infrastructures socioculturelles ». Une
    incohérence.

    J’imagine que ce concept de rentabilité fait référence à la création de
    richesse et de produits qui ont une valeur marchande, qui rapportent
    des Dollars ou des Euros ( ?). Est-ce que les commis de l’Etat sont
    rentables ? Est-ce que le chef de daïra, le secrétaire général de
    wilaya, le wali, etc., qui bénéficient pourtant de privilèges
    particuliers, logements, primes et avantages de toutes sortes (voiture,
    téléphone, prêts bancaires sans intérêts etc.) créent des richesses ?
    Est-ce qu’ils ont une formation universitaire plus longue, plus
    difficile que celle des médecins ? Est-ce que le corps des magistrats
    rapporte de la monnaie en devises à la nation ? Les réponses à toutes
    ces questions sont sans équivoque. C’est non. Le traitement
    discriminatoire que les médecins subissent dans notre pays et le mépris
    dont ils sont victimes, comme d’ailleurs le corps des paramédicaux,
    compromettent gravement la qualité de notre système de santé. La
    mission du médecin, mais aussi celle de l’infirmier, est injustement
    dévalorisée. Dans tous les cas elle est déjà, dans certains de ses
    aspects, pervertie. Ce qui est, aujourd’hui, observé dans l’exercice du
    temps complémentaire est significatif. Plutôt que de s’interroger sur
    le pourquoi de la dérive de ce dispositif, parce que c’en est une, et
    d’apporter les vrais solutions, le ministre de la santé décide de le
    supprimer. A un vrai problème, une fausse solution.


    Il y a une forme d’hypocrisie dans les
    propos tenus par le ministre et ses collaborateurs. Comment interpréter
    autrement les mesures de rétorsion mise en place par l’administration
    pour casser le mouvement de grève ? Quelle signification donner au non
    respect par cette dernière (l’administration) de la réglementation en
    matière d’exercice du droit syndical et aux entraves qu’elle fait au
    droit de grève par la mise en marche notamment de la machine judiciaire
    ?Intimidations des médecins syndicalistes, ponctions sur salaires, etc.
    Manipulations diverses, notamment de certains médecins, des
    syndicalistes supposés appartenir à d’autres syndicats représentatifs (
    ?), afin de casser le mouvement de grève. Tentative d’opposer les
    médecins de santé publique aux universitaires. Chacun se souvient des
    échanges acerbes qu’il y a eu, il y a trois ou quatre ans, par presse
    interposée entre les deux corporations. C’était à l’occasion d’un
    article publié dans le soir d’Algérie et signé, si mes souvenirs sont
    bons, par la journaliste Malika Boussouf. Cette futile rivalité a
    failli rejaillir, il y a quelques jours, lorsqu’un professeur de
    médecine s’est cru obligé de commettre, dans la presse, un écrit qui
    pourfend les revendications des médecins spécialistes de santé
    publique. Parce que ceux-ci ont osé, dans le cadre de leur
    revendication d’un plan de carrière, faire un parallèle entre leur
    profession et celle des hospitalo-universitaires. Une polémique qui
    fait se frotter les mains, de satisfaction, à l’administration.
    De
    plus, le décret exécutif N°09-244 du 22 juillet 2009 - relatif à
    l’aménagement et la répartition des horaires du travail à l’intérieur
    de la semaine dans le secteur de la fonction publique - n’est pas
    appliqué, notamment pour la détermination du repos hebdomadaire, dans
    les structures de la santé publique. Les praticiens sont sommés, en
    violation de ce décret, de travailler le samedi comme une journée
    ouvrable. Pourquoi ? Quelle est la logique et quelles sont les
    motivations qui ont amené le ministère de la santé à prendre une telle
    décision ? Une aberration et une injustice qui n’ont, cette fois, rien
    à voir avec la fonction publique.
    Le service civil est imposé, encore à ce jour, aux seuls médecins
    spécialistes de santé publique. Une autre aberration et une autre
    injustice. Pourquoi les autres universitaires, ingénieurs, architectes,
    etc., ne sont pas touchés par cette mesure ? Et pourquoi parmi les
    médecins, seuls ceux de la santé publique sont concernés ?


    Décidément, la santé publique semble soumise à des lois spécifiques, votées dans une autre République.
    Cet argument de la rentabilité a, toutefois, le mérite de poser le
    problème, bien vrai celui-là, de la pertinence actuelle de la médecine
    gratuite et de la nécessité de réformer en urgence notre système de
    santé. La crise que traverse, aujourd’hui, la santé publique a cela de
    positif.Les grèves, des médecins et celles des paramédicaux, qui
    secouent le secteur de la santé publique, ont, en effet, le mérite
    d’alerter l’opinion en mettant à la lumière le dérisoire et l’indigence
    de ce « parent pauvre » qu’est la santé publique. Elles pointent du
    doigt la faillite, à venir, d’un secteur dont l’organisation est en
    décalage flagrant avec l’environnement économique national et dont la
    politique a été édifiée sur une idéologie surannée.
    L’impératif de rentabilité du secteur de la santé nous fait
    inévitablement tourner le regard du côté de la sécurité sociale car, si
    la fonction publique et l’Etat ne veulent plus assumer les dépenses de
    santé, il faudra bien que la sécurité sociale mette la main à la poche
    etqu’elle rembourse non pas sur la valeur actuelle de la prestation,
    actuelle qui a été fixée au milieu des années 80, mais sur sa valeur
    réelle, c’est à dire celle d’aujourd’hui. C’est, sans doute, sur cette
    valeur que devra également être calculée la rétribution du médecin et
    de l’agent paramédical.
    Le citoyen doit savoir que le médecin généraliste qui prend soin de
    lui, quand il a des soucis de santé, a un salaire de 33500,00 DA par
    mois, en début de carrière. 49500,00 est celui qui lui est donné tous
    les mois après 30 ans d’ancienneté. Un salaire misérable, une honte.
    Bien sûr, aucun avantage en nature, à l’instar des « professions
    sensibles », ne lui est offert. Même le droit à la procédure de
    cessibilité du logement de fonction, quand il en bénéficie, lui est
    interdit. Une de leurs revendications d’aujourd’hui.

    Il faut que les pouvoirs publics
    réévaluent avec objectivité et lucidité le coût de la santé. Le prix de
    la consultation, la valeur réelle des examens radiologiques et
    biologiques, le tarif de la journée d’hospitalisation, etc. Le
    remboursement, par la sécurité sociale, des frais de santé doit alors
    se faire sur la base du montant réel de la prestation. C’est tout le
    problème de la contractualisation dont on parle depuis si longtemps et
    qui tarde à venir. Pourquoi ? Et Pourquoi la nouvelle loi sur la santé
    n’est toujours pas d’actualité ?
    Probablement parce que, pour des
    raisons idéologiques, il ne faut pas remettre en cause le principe de
    la médecine gratuite. Même si chacun sait que la médecine n’est plus
    gratuite en Algérie depuis longtemps. Je l’ai écrit dans une
    contribution antérieure (El Watan du 16 et 17 mai 2008) et je ne vais
    pas y revenir mais il faut rappeler que le secteur publique de la santé
    est si peu imperméable au citoyen - surtout quand il s’agit de faire
    des examens spécialisés - et peu accueillant, voire indigent, notamment
    dans le cas des prestations ordinaires, que le patient s’en détourne
    inévitablement pour aller consulter dans le secteur privé.
    La nouvelle loi sur la santé tarde aussi à venir, et c’est à mon avis
    l’argument le plus important, parce notre système de santé évolue dans
    un environnement économique tellement perverti qu’il est difficile de
    le réformer sans dégâts collatéraux, au moins sans se faire écrouler
    notre système de sécurité sociale.
    Les pouvoirs publics le savent bien, les responsables de la sécurité
    sociale également. C’est pourquoi ils ne pavoisent plus. Durant des
    années, ces derniers ont, en effet, fait croire à l’opinion que la
    sécurité sociale subventionne les hôpitaux par générosité. Nous l’avons
    entendu dire devant la commission santé et affaires sociales, il y a
    plusieurs mois. Nous l’avons encore entendu, il y a seulement quelques
    jours, de la bouche même des fonctionnaires du ministère de la santé : «
    la sécurité sociale est venue au secours du ministère en apportant
    quelques milliards (3 milliards de centimes) pour payer la prime
    d’intéressement des praticiens de santé publique ».
    Hallucinant.
    Voilà une institution qui vit des cotisations sociales des travailleurs
    et qui oublie que dans le contrat qui la lie à ces derniers, elle est
    tenue de répondre à leurs besoins de santé. Le pire est que pendant
    longtemps, l’Etat a avalisé cet état d’esprit.

    Si le tarif de la consultation,
    remboursé aujourd’hui, est seulement doublé - et il restera nettement
    en deçà du tarif réel appliqué -, la sécurité sociale sera amenée à
    mettre la clé sous le paillasson. De l’aveu même de son directeur
    général. Voilà pourquoi la contractualisation dont on parle depuis
    maintenant deux ans, tarde à venir. Voilà pourquoi aussi, les pouvoirs
    publics ont prévu, dans la loi de finances 2010, des taxes au bénéfice
    de la sécurité sociale (de 5% sur l’importation des médicaments, de 250
    000 DA sur l’achat de bateaux de plaisance et 1 (un) DA sur chaque
    paquet de cigarettes vendu). Est-ce que ces taxes suffiront ? Sans
    doute non.
    Pour « rentrer dans ses frais », la sécurité sociale
    peut exiger de revoir les tarifs des cotisations sociales afin de les
    adapter à ses impératifs de survie, et c’est son droit. Toutefois, par
    l’effet domino, c’est tout l’environnement économique national qui va
    en pâtir. L’entreprise, pour répondre, à ses impératifs de rentabilité,
    ne recrutera plus et/ou augmentera, a son tour, le montant des ses
    prestations ou de ses produits. L’emploi et la consommation vont en
    prendre un coup, etc.
    Que faudra-t-il faire ? Le pétrole de la Sonatrach ne suffira pas à
    fournir les moyens financiers pour réguler tout cela. Les décideurs,
    qui ont dirigé le pays depuis l’indépendance, ont, par la magie de
    l’euphorie des années socialisantes et par une impéritie avérée - il
    faut le souligner -, engouffré l’économie nationale dans une crise qui
    ne fait que commencer à poindre son nez. Même si prix du baril de
    pétrole continue à sauvegarder les apparences, la réalité économique
    nationale - en tout premier lieu l’indigence des salaires et le coût
    disproportionné de la vie, l’amère réalité de l’absence d’un vrai
    pouvoir d’achat - vient rappeler, s’il le faut, le mécontentement du
    citoyen et le risque permanent d’une explosion sociale. Ce n’est pas la
    soupape ouverte de l’équipe nationale de football qui changera les
    choses.


    Quoiqu’il en soit, les praticiens de
    santé publique, généralistes et spécialistes crient leur détresse
    depuis plusieurs années dans l’indifférence généralisée. Ils se battent
    pour leur avenir et leur carrière, et ne veulent pas être les parents
    pauvres d’un système de santé qui prétend prendre soin du citoyen alors
    qu’il ignore sa propre ressource humaine : le médecin et l’infirmier,
    des piliers de la maison.
    Si notre système de santé reste en
    l’état, il est condamné à s’écrouler. Les praticiens, « insurgés »,
    refusent ce destin, les paramédicaux aussi. En tous cas, ils ne veulent
    pas que la santé publique en paie les frais et soit « enterrée ».
    Ils l’ont suffisamment répété devant les parlementaires de la
    commission santé et affaires sociales, comme ils ont montré également
    leur détermination à aller au bout de leur mouvement de protestation.
    Ils sont descendus dans la rue, la réponse ne s’est pas fait attendre.
    Les forces de l’ordre ont donné du bâton. Mais ils y reviendront à
    nouveau parce ce qu’ils ont conscience que leurs revendications sont
    justes et légitimes.
    La colère gronde aussi du côté des paramédicaux qui menacent, à leur
    tour. Les enseignants envisagent de revenir dans la protestation. La
    contagion peut gagner d’autres travailleurs…
    Dans tous les cas, chacun doit apporter un soutien à la revendication
    de la dignité, quelque soient les personnes et les corps professionnels
    qui l’expriment. Concernant les médecins de santé publique, en tant que
    citoyen, médecin et élu de la nation, mon appui leur est acquis.

    Un an ..................est passé???

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    Message par Invité Ven 17 Juin 2011, 15:19

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    Message par Invité Ven 17 Juin 2011, 15:21

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    Message par Invité Ven 17 Juin 2011, 15:22

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    grêve des résidents algérie Empty Re: grêve des résidents algérie

    Message par Invité Dim 19 Juin 2011, 11:12



    وزارة التعليم العالي صامتة وندوة العمداء تعلن عن

    السنة البيضاء

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    يناقش
    غدا الأحد مندوبو التكتل المستقل للأطباء المقيمين المقترحات الجديدة
    للتصعيد في الاحتجاجات إذا ما صممت السلطات على عدم الاستجابة للانشغالات
    المطروحة. وسيعرض للتصويت مقترح الاستقالة الجماعية وهي الخطوة التي يصفها
    المتتبعين ''بالانتحار المهني'' لـ8 آلاف طبيب مقيم دخل إضرابهم المفتوح
    في مرحلة ''حرجة'' بعد إعلان ندوة عمداء كليات الطب عن السنة البيضاء
    مؤخرا.
    أكد الناطق باسم التكتل، الدكتور رضوان بن أعمر، بأنه في حال حصول إجماع
    بين المندوبين على المقترح المذكور سيحدد تاريخ إيداع الاستقالة وتقدم هذه
    النقاط بعدها مباشرة للاستفتاء على مستوى القواعد للفصل فيها. مشيرا إلى
    أن العملية لا تخلو من بعض ''المخاوف'' ولذا سيتم الاستعانة بمستشارين
    قانونيين لتفادي الوقوع في أي ''ورطة'' قد تنجم، حسبه، عن قبول الوزارة
    الوصية لاستقالة قياديي هذا التنظيم ورفض الاستقالات الأخرى كإجراء
    ''انتقامي'' ضد من أطّر وقاد الحركة الاحتجاجية منذ انطلاقها حتى ''يكون
    ذلك درسا لكل من تسوّل له نفسه المطالبة بحقوقه''.
    ونفى المتحدث ''الادعاءات'' التي أطلقها مسؤولو قطاع الصحة، والقاضية بأن
    الأطباء المقيمين يتعاملون بمنطق ''الكل أو اللاشيء''. مضيفا بأن الأطباء
    أبدوا فعلا مرونة في هذا الجانب لما أعربوا عن نيتهم في طرح مقترح تجميد
    الإضراب المفتوح في حال الاستجابة لكافة المطالب البيداغوجية، مع إصدار
    القانون الأساسي المعدل مرفوقا بمرسومه التنفيذي قبل 30 جوان الجاري،
    بالإضافة إلى تفعيل المبادرة التي أطلقها رئيس المجلس الشعبي والمتضمنة
    تجميد العمل بقانون الخدمة المدنية إلى غاية تنصيب لجنة خبراء متعددة
    الأطراف للبث في فاعلية هذا القانون.
    وبهذا الخصوص تأسف الدكتور بن أعمر ''لمعارضة'' الوزير الأول أحمد أويحيى
    على مبادرة عبد العزيز زياري دون الاطلاع على محتواها لمجرد اعتقاده، كما
    يضيف، بأنها التفاف غير مباشر حول مطلب إلغاء إلزامية هذه الخدمة، في حين
    أن الأطباء يبحثون عن ''بدائل'' عن الخدمة المدنية التي أثبتا فشلها في
    الميدان باعتراف العام والخاص. كما علّق محدثنا على تبرير وزير الصحة
    لجوئه إلى الخصم من الأجور بسبب توقف الأطباء عن العمل، بقوله أن المضربين
    متقيدين منذ البداية في الإضراب المفتوح بالحد الأدنى للخدمات الصحية
    والتكفل بالاستعجالات والمناوبات الليلية.
    من جهتها، لم تصدر وزارة التعليم العالي أي مراسلة رسمية تؤكد فيها ما
    ذهبت إليه ندوة عمداء كليات الطب المنعقدة منذ أزيد من أسبوع، والتي حكمت
    بضرورة إعادة السنة عند جميع الأطباء المقيمين المضربين، وهي المرة
    الثالثة التي ''يهدد'' فيها العمداء بإقرار السنة البيضاء التي سيترتب
    عنها إقصاء تلقائيا من التخصصات الطبية لعدد كبير من الأطباء الذين سبق
    لهم إعادة سنة واحدة خلال التخصص، بينما سيضيّع الباقون حق إعادة السنة
    مرة أخرى. ولكن بالنسبة للمعنيين فليس لديهم ما يخسرونه في الوقت الحالي،
    خاصة إذا لم تسارع هيئة حراوبية إلى إلغاء المرسوم الصادر في ديسمبر 2010
    والقاضي بتعميم الامتحانات الإقصائية في كل سنوات التخصص، مما يعني أن
    الطبيب يطرد من التخصص الذي يزاوله حتى وإن كان في آخر السنة وهو لم يسبق
    تطبيقه في أي دولة من دول العالم.
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    Message par Invité Lun 20 Juin 2011, 18:56

    L'histoire a commencé par :

    Pétition à destination des médecins spécialistes en formation:

    Cette pétition est motivée par :

    -La décision du Ministère de l'Enseignement Supérieur concernant la
    non-délivrance du diplôme d'études médicales spécialisées pour les
    nouveaux diplômés avant la fin de leur service civil, avec interdiction
    de démissionner.

    -La situation des médecins généralistes qui se retrouvent sans autorisation d’exércer malgré un diplôme d’étude médicale.

    -Les informations, non encore démenties, concernant le rallongement éventuel de la durée du service civil.


    Nous étudiants en médecine et jeunes médecins estimons que :

    -La non délivrance du diplôme d'études médicales spécialisées pour les
    nouveaux diplômés avant la fin de leur service civil avec interdiction
    de démissionner constitue une atteinte à nos droits.

    - Le service civile, dont faut-il le rappeler nous sommes les seuls
    universitaires à en avoir l’obligation, est une démarche
    anticonstitutionnelle qu’il est nécessaire de repenser.

    -Mettre en œuvre des moyens incitatifs, encourageant les spécialistes à
    travailler au sud serait plus judicieux que ce qui s’apparenterai à de
    la coercition.

    Les décisions de nos ministères de tutelles sont
    prises de manière unilatérale, sans aucune concertation avec les
    différents partenaires sociaux et les principaux concernés : Nous !
    Nous ne souhaitons plus être de simples spectateurs mais des citoyens
    actifs. Nous souhaitons être partie prenante dans la prise des
    décisions qui nous concernent.


    Mobilisons-nous et agissons pour améliorer les choses car personne ne le ferra pour nous !
    Nous sommes l’avenir de la santé en Algérie.

    Médecins Algériens Unis pour leurs droits.











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    Message par Invité Lun 20 Juin 2011, 18:57




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    Message par Invité Lun 20 Juin 2011, 18:59

    Algerie Madame BOUHIRED avec les medeçins résidents




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    Message par Invité Lun 20 Juin 2011, 22:27

    Santé, Les salaires des résidents bloqués




    20 juin 2011














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    Les salaires des résidents en grève ont été gelés. Les menaces du
    ministre de la Santé ont été mises à exécution par certains directeurs
    de CHU. Le Collectif des médecins résidents prend acte et avertit que le
    gel des salaires s’apparente à une rupture de contrat qui n’est pas
    sans conséquence. Une rencontre nationale s’est tenue hier pour décider
    des suites à donner au mouvement.
    Les premières sanctions sont tombées. Dans certains établissements de
    santé, les médecins résidents n’ont toujours pas perçu leurs salaires.
    Une situation loin de démobiliser les membres du Collectif autonome des
    médecins résidents (Camra). Le Dr Sahnoun, délégué du Collectif, est
    formel : la suspension des salaires est une rupture de contrat
    unilatérale qui risque d’avoir des conséquences. Les médecins ainsi
    sanctionnés ne comptent pas se laisser faire. Ils envisagent d’arrêter
    les gardes. Une proposition qui a été discutée au cours de la réunion
    nationale des résidents qui s’est tenue hier à Constantine. Une réunion
    qui a duré toute la journée d’hier. Les résidents venus des différentes
    wilayas y ont fait le point sur le mouvement de grève qui dure depuis le
    28 mars dernier. Les suites à donner à ce débrayage inédit seront
    connues aujourd’hui.
    Le Dr Yellès, également délégué du Camra, expliquait hier que le
    mouvement ne pouvait cependant s’arrêter sans qu’aucune revendication
    soit satisfaite. Ni le statut ni le régime indemnitaire n’ont été pour
    le moment publiés au Journal officiel. Les résidents ont droit à des
    séries de promesses qui, pour le moment, ne se sont pas concrétisées. La
    question du service civil est toujours en suspens. Les déclarations du
    ministre de la Santé se suivent et se ressemblent : il clame depuis des
    semaines que le dossier ne faisait pas partie de ses prérogatives. Le
    Premier ministre interpellé à ce sujet a tenu un discours moralisateur.
    «Ils veulent nous caricaturer», précise le Dr Yellès qui réagit vivement
    aux propos d’Ouyahia qu’il suspecte de vouloir diaboliser les résidents
    en donnant des leçons de patriotisme. Les médecins résidents, qui
    avaient réussi à forcer l’incroyable arsenal répressif déployé lors de
    la marche du 1er juin, avaient entrevu un soupçon d’espoir de voir la
    problématique du service civil résolue. Ils avaient en effet été reçus
    par le président de l’Assemblée populaire nationale (APN). Ziari, qui
    s’était montré sensible aux explications des résidents, avait ouvert une
    piste de réflexion sur l’instauration d’un moratoire sur le service
    civil. Il proposait en parallèle un audit de ce dispositif. Il vient
    d’être désavoué par Ouyahia à qui l’idée du moratoire ne semble pas
    convenir.
    C’est dire la cacophonie qui a entouré la gestion de ce dossier.
    L’installation d’une commission dite des sages avait tourné court au
    regard du parti-pris de ses membres. Depuis, le ministère de la Santé
    semble ne plus vouloir œuvrer pour une sortie de crise. Ould Abbès tente
    même de faire comme ci le mouvement de grève ne paralysait pas les
    hôpitaux. Interpellé à ce sujet, il a tout simplement répondu : «Grève ?
    Mais de quelle grève parlez-vous ?» Une réponse qui en dit long sur
    l’absence de volonté manifeste de trouver une sortie de crise.

    N. I.

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    Message par tedmax Mar 21 Juin 2011, 00:03

    ne revenez pas en arrière
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    Message par mimo Mar 21 Juin 2011, 19:49

    je pense qu'ils faut arreter les gardes!!

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