Prolonger la réanimation cardio-pulmonaire
par les personnels de secours pour les victimes d'une crise cardiaque ne
fait aucune différence pour la survie d'un patient, selon une vaste
étude dont les résultats sont publiés mercredi dans le New England
Journal of Medicine (NEJM).
Cet essai clinique, le plus
étendu jamais mené sur ce sujet, permet de trancher la controverse
mondiale sur le meilleur traitement d'un arrêt cardiaque soudain, qui
frappe plus de 350.000 personnes par an aux Etats-Unis et au Canada et
dont moins de 10% survivent.
"Notre étude montre sans l'ombre
d'un doute qu'il n'y a aucun gain à procéder à une réanimation
cardio-pulmonaire plus longue", à savoir trois minutes au lieu de 30 à
60 secondes traditionnellement, écrit le Dr Ian Stiell de l'Institut de
recherche hospitalière d'Ottawa, au Canada, principal auteur de cette
étude.
Une réanimation cardio-pulmonaire rapide après une
crise cardiaque peut accroître la circulation du sang dans le cerveau et
maintenir la personne en vie pendant un court moment, expliquent ces
médecins.
Mais, pour un grand nombre de patients, leur coeur
peut seulement être redémarré avec un défibrillateur qui provoque un
choc électrique.
Traditionnellement, les pompiers et autres
personnels d'urgence s'efforçaient d'analyser le rythme cardiaque du
patient dès que possible, procédant à une brève réanimation
cardio-pulmonaire le temps de préparer un défibrillateur.
Mais
plusieurs études menées récemment ont laissé penser qu'il serait
peut-être préférable de prolonger la réanimation cardio-pulmonaire
jusqu'à trois minutes avant d'analyser le rythme cardiaque.
Les
recommandations cliniques en matière de procédures médicales d'urgence
en cas d'arrêt cardiaque ne sont pas de ce fait claires quant à la
meilleure approche à suivre. Ainsi les pratiques de réanimation varient
dans le monde.
Cette dernière étude a été menée avec des
pompiers et d'autres personnels d'urgence médicale sur l'ensemble du
Canada et des Etats-Unis, les uns ayant pratiqué la réanimation
cardio-pulmonaire pendant 30 à 60 secondes et les autres durant trois
minutes.
La première analyse des résultats portant sur 9.933
patients au total ne montre aucune différence puisque 5,9% ont survécu
dans les deux groupes respectivement après un séjour hospitalier.
par les personnels de secours pour les victimes d'une crise cardiaque ne
fait aucune différence pour la survie d'un patient, selon une vaste
étude dont les résultats sont publiés mercredi dans le New England
Journal of Medicine (NEJM).
Cet essai clinique, le plus
étendu jamais mené sur ce sujet, permet de trancher la controverse
mondiale sur le meilleur traitement d'un arrêt cardiaque soudain, qui
frappe plus de 350.000 personnes par an aux Etats-Unis et au Canada et
dont moins de 10% survivent.
"Notre étude montre sans l'ombre
d'un doute qu'il n'y a aucun gain à procéder à une réanimation
cardio-pulmonaire plus longue", à savoir trois minutes au lieu de 30 à
60 secondes traditionnellement, écrit le Dr Ian Stiell de l'Institut de
recherche hospitalière d'Ottawa, au Canada, principal auteur de cette
étude.
Une réanimation cardio-pulmonaire rapide après une
crise cardiaque peut accroître la circulation du sang dans le cerveau et
maintenir la personne en vie pendant un court moment, expliquent ces
médecins.
Mais, pour un grand nombre de patients, leur coeur
peut seulement être redémarré avec un défibrillateur qui provoque un
choc électrique.
Traditionnellement, les pompiers et autres
personnels d'urgence s'efforçaient d'analyser le rythme cardiaque du
patient dès que possible, procédant à une brève réanimation
cardio-pulmonaire le temps de préparer un défibrillateur.
Mais
plusieurs études menées récemment ont laissé penser qu'il serait
peut-être préférable de prolonger la réanimation cardio-pulmonaire
jusqu'à trois minutes avant d'analyser le rythme cardiaque.
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meilleure approche à suivre. Ainsi les pratiques de réanimation varient
dans le monde.
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cardio-pulmonaire pendant 30 à 60 secondes et les autres durant trois
minutes.
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