le Diagnostic
Interrogatoire pour reconnaître les facteurs de risque et rechercherles sources possibles de contamination
- Examen clinique : il est assez souvent négatif. Il permet de découvrir une pâleur cutanéomuqueuse, un ballonement abdomidal, une corde colique gauche, des troubles du comportement et un retard dans les acquisitions psychomotrices.
- La plombémie qui correspond au taux de plomb dans le sang. C'est le marqueur essentiel de l'intoxication par le plomb. Son dosage permet de confirmer une exposition récente au plomb et de la classer dans l'une des 6 classes de la classification du Center for Diseases Control (CDC). La limite se situe entre 60 et 80 �g / 100 ml . Au delà, on considère qu'il y'a imprégnation pathologique ou exposition dangereuse.
Le dosage de la plombémie nécessite un prélèvement veineux et requiert une technique basée sur la spectrophotométrie
d'absorption atomique. Des techniques non invasives par fluorescence X mesurent au niveau du tibia ou des phalanges l'accumulation
du plomb dans le tissu osseux. De même, les taux de plomb dans les dents ou les cheveux sont des marqueurs rétrospectifs
d'exposition réelle.
-
Un hémogramme est souhaitable à la recherche d'une anémie hypochrome microcytaire
- Dosage de la protoporphyrine-zinc sanguine, de l'ALA urinaire et de la plomburie spontanée ne sont pas indispensables
Après confirmation biologique du diagnostic il convient d'apprécier l'ancienneté et les conséquences de l'intoxication
chez l'enfant : bilan biologique sanguin (ferritinémie), rénal (créatininémie, protéinurie par bandelette), radiographie
des genoux à la recherche de bandes claires métaphysaires témoignant de l'accumulation de plomb au niveau des cartilages de conjugaison, évaluation du développement psychomoteur.
Traitement
Il doit comporter d'une part l'élimination du plomb sous une forme non toxique et d'autre part un traitement symptomatique
destiné à atténuer ou à guérir les accidents déclarés.
- Traitement spécifique : il est fondé sur le principe de la fixation du plomb sous une forme non toxique et à
son élimination sous contrôle méthodique.
Pour celà, on dispose de chélateurs capables de mobiliser le plomb fixé dans les tissus. Actuellement, il y'a trois agents chélateurs efficaces dans le traitement du saturnisme :
> le BAL (British anti-Lewisite) ou Dimercaprol administré par voie intramusculaire stricte et mobilisant de préférence le plomb
des tissus mous.
Posologie : 3mg/Kg et par injection - 6 fois/jour pendant
2 jours - 4 fois/jour le 3ème jour puis 2 fois/jour
pendant 10 jours.
> l'EDTA calcique administré par perfusion lente en une heure, actif sur le plomb osseux.
Posologie : 1 gramme dilué dans 250 ml de soluté isotonique glucosé ou salé - 1 à 2 fois/24
heures (cure de 3 à 5 jours à répéter après une intervalle de 7 jours).
> le DMSA (acide dimercaptosuccinique) qui est un chélateur oral. favorise préférentiellement comme le BAL l'excrétion du plomb à partir des tissus mous.
- Traitement symptomatique : pour les douleurs abdomidales, on peut utiliser l'injection intra-veineuse lente d'atropine ou de
la chlorpromazine par voie intra-musculaire ou une perfusion de soluté glucosé isotonique. Pour les accidents neurologiques, rénaux, on utilise des méthodes classiques non particulières au saturnisme.
source:caducee.net
Interrogatoire pour reconnaître les facteurs de risque et rechercherles sources possibles de contamination
- Examen clinique : il est assez souvent négatif. Il permet de découvrir une pâleur cutanéomuqueuse, un ballonement abdomidal, une corde colique gauche, des troubles du comportement et un retard dans les acquisitions psychomotrices.
- La plombémie qui correspond au taux de plomb dans le sang. C'est le marqueur essentiel de l'intoxication par le plomb. Son dosage permet de confirmer une exposition récente au plomb et de la classer dans l'une des 6 classes de la classification du Center for Diseases Control (CDC). La limite se situe entre 60 et 80 �g / 100 ml . Au delà, on considère qu'il y'a imprégnation pathologique ou exposition dangereuse.
Le dosage de la plombémie nécessite un prélèvement veineux et requiert une technique basée sur la spectrophotométrie
d'absorption atomique. Des techniques non invasives par fluorescence X mesurent au niveau du tibia ou des phalanges l'accumulation
du plomb dans le tissu osseux. De même, les taux de plomb dans les dents ou les cheveux sont des marqueurs rétrospectifs
d'exposition réelle.
-
Un hémogramme est souhaitable à la recherche d'une anémie hypochrome microcytaire
- Dosage de la protoporphyrine-zinc sanguine, de l'ALA urinaire et de la plomburie spontanée ne sont pas indispensables
Après confirmation biologique du diagnostic il convient d'apprécier l'ancienneté et les conséquences de l'intoxication
chez l'enfant : bilan biologique sanguin (ferritinémie), rénal (créatininémie, protéinurie par bandelette), radiographie
des genoux à la recherche de bandes claires métaphysaires témoignant de l'accumulation de plomb au niveau des cartilages de conjugaison, évaluation du développement psychomoteur.
Traitement
Il doit comporter d'une part l'élimination du plomb sous une forme non toxique et d'autre part un traitement symptomatique
destiné à atténuer ou à guérir les accidents déclarés.
- Traitement spécifique : il est fondé sur le principe de la fixation du plomb sous une forme non toxique et à
son élimination sous contrôle méthodique.
Pour celà, on dispose de chélateurs capables de mobiliser le plomb fixé dans les tissus. Actuellement, il y'a trois agents chélateurs efficaces dans le traitement du saturnisme :
> le BAL (British anti-Lewisite) ou Dimercaprol administré par voie intramusculaire stricte et mobilisant de préférence le plomb
des tissus mous.
Posologie : 3mg/Kg et par injection - 6 fois/jour pendant
2 jours - 4 fois/jour le 3ème jour puis 2 fois/jour
pendant 10 jours.
> l'EDTA calcique administré par perfusion lente en une heure, actif sur le plomb osseux.
Posologie : 1 gramme dilué dans 250 ml de soluté isotonique glucosé ou salé - 1 à 2 fois/24
heures (cure de 3 à 5 jours à répéter après une intervalle de 7 jours).
> le DMSA (acide dimercaptosuccinique) qui est un chélateur oral. favorise préférentiellement comme le BAL l'excrétion du plomb à partir des tissus mous.
- Traitement symptomatique : pour les douleurs abdomidales, on peut utiliser l'injection intra-veineuse lente d'atropine ou de
la chlorpromazine par voie intra-musculaire ou une perfusion de soluté glucosé isotonique. Pour les accidents neurologiques, rénaux, on utilise des méthodes classiques non particulières au saturnisme.
source:caducee.net
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