Réflexions concernant les études médicales

Je vous invite à interagir avec ce sujet. Je commence par poster un texte que j'ai écris.

Réponse à monsieur l'assistant

C’est notre premier jour en gynécologie et après une bonne heure dans les couloirs voilà qu’on est accueillit par un assistant au service et revoilà le discours du premier jour qui se répète pour la nième fois :
Après le bonjour et l’histoire de la crème de la crème voilà la leçon de moral, le message que ne cesse de nous répéter et répéter encore et encore tout nos enseignants : Le fait qu’on est passifs et récepteurs et qu’on ne ratte jamais une occasion pour filer du stage et qu’on ne prend pas notre formation au sérieux et que notre but se résume à réussir les examens et c’est immature et que le jour qu’on va se rendre compte ça sera trop tard … Bref et toute cette histoire laquelle en deuxième année nous laissais des remord et 10 min de motivation mais qui maintenant nous fait rigoler puis frémir de rage. Et pour terminer il nous fait remarquer l’immense différence qui nous sépare des étudiants canadiens et français qui eux font régulièrement du sport lisent de la littérature et cherche l’information eux même sur internet.
Monsieur l’assistant, messieurs les enseignants mais quand aller-vous sortir de vos boulles de cristal. Certes les étudiants peuvent mieux faire mais juger de haut vous vous trompez grave. Cette passivité messieurs ce manque d’initiative et de curiosité ce n’est pas parce qu’on est comme ça ou à cause du manque de sérieux mais c’est à cause du système et ce système c’est vous qui en êtes responsables.
Si il y a un point où nous somme tous d’accord c’est le fait qu’on réussisse nos examens ce n’est pas du tout suffisant et que ça ne fait pas de nous de bon médecins et ce même si on est parmi les mieux classés. Ici se trouve la clé de notre problème à tous : Chaque étudiant se trouve confronter à 2 choix soit profiter de son stage au maximum et laisser la voie libre à sa curiosité scientifique et se permettre de faire un plus qui l’aide à mieux maitriser ce noble métier qui est le notre ou bien se la jouer pieds sur terre et essayer de maitriser son cour dans le but de réussir son examens.
Ici nos enseignants vont répliquer « Mais voilà le problème les étudiants ne font que le strict minimum on peut travailler aussi bien pour ces examens que pour sa formation » et bien non. Pour réussir ses examens c’est un travail à plein temps, c’est des heures de travail par jour et c’est normal de travailler des heures quand on est étudiant en médecine mais ce qui n’est pas normal c’est le fait qu’on est obliger si on veut réussir à passer ces heures à étudier pas pour apprendre mais pour réussir. On a pas le temps de consulter des bouquins et de faire des recherches (au moins pas autant qu’on ne le souhaite). C’est une course entre la montre pour maitriser ce don on va nous évaluer pour.
Donc soit on est passionné et on essaye de trouver un compromis et de profiter le maximum de son stage en passant le plus de temps possible à l’hôpital, du temps que pendant lequel des autres étudiants sont entrain de préparer leur cours, et en sachant que eux, même s’ils n’ont pas vu ce que t’as eu l’occasion de voir et n’ont pas apprit ce que t’as eu l’occasion d’apprendre ils réussiront leurs examens et non seulement ils auront meilleures notes que toi mais probablement ils passeront à l’année suivante alors que toi tu redoublera.
Pour conclure chers enseignants le but d’une faculté de médecine c’est former des médecins. Et certainement un système d’évaluation s’impose. Idéalement un étudiant qui à eu une meilleure évaluation qu’un autre étudiant est un meilleur médecin que celui-ci. Mais bien sûr une évaluation a ses limites. Mais lorsqu’on voit que les majeurs de notre faculté fuient les stages pour étudier et qu’ils n’y a pas du tout de parallélisme entre notes et savoir faire on ne peut que se poser une question : Le système fonctionne-il correctement ? Au lieu de s’acharner sur les étudiants, ne faut-il pas remettre en question notre système d’enseignement ?
23/02/2010

mohamed.grayaa a écrit:Je vous invite à interagir avec ce sujet. Je commence par poster un texte que j'ai écris.

J'ai écrit *

EEEhhh .... qu'est ce que je dit et qu'est ce que je laisse .... c'est un problème sérieux qu'on passe ts.. la pratique et la théorie n'ont presque aucun rapport dans notre système d'évaluation ..la preuve que l'interne lorsqu'il passe ses gardes il reste blam [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] pdt 1 ou 2 mois ... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]..donc pour devenir un bon praticien c'est " l'auto-formation " ..une réalité amère .

tt à fait Talel

ouff enfin des gens qui me comprenne enfin !!! merçi tt le monde c'etait ce k je pensais

Je suis entièrement d'accord avec vous !! ce système nous grille les neurones ....et y'as pas de parallélisme entre la pratique et la théorie ...
Imaginez que ici à Annaba il y'a des services ou on est jamais passé autant qu'externe comme la chirurgie générale ;la dermato ; ORL(un seul stage);ophtalmo(un seul stage) ..................

TU A RAISON NOUS AVONS TOUS CONFORTER LE MEME PROBLEM PARTOUT

tu as tout dit,ya3tik sahha.
moi personnellement je n'ai rien "mais je dis rien"appris de mes assistants ou de mes prof,heureusement qu'il y avait certains résidents avancés généreux qui nous ont appris à opérer.
ici à Oran aucun prof n'a publié un livre ou une recherche ou......cela veut tout dire

Oui c'est partout pareil Et il n' a pas que la formation.

Voici un autre texte:

Une scène

Je suis en gynécologie et je suis affecté à la consultation externe. Vendredi dernier j’ai assisté entre autre à une scène que je vais vous raconter: Il n’y avait pas beaucoup de consultantes, la dernière est vue par la résidente vers 11h. Je vous décris la scène du mieux que je peux :
Il y a la patiente qui entre en tenant une fiche qui ne contient que son nom :
- Aller vite madame
- Voilà (en tenant une fiche vierge)
- C’est quoi ça ? C’est la première fois que tu viens ici ?
- Non j’ai été hospitalisé ici
- Alors c’est quoi cette fiche vide
Là il y a l’interne qui intervient : c’est sa première consultation elle à été opérée.
- Et où est ta lettre de liaison ? (Sur un ton énervé)
La patiente cherche dans son sac à main le plus vite possible et laisse tomber un manteau qu’elle avait dans les mains, très embrouillé elle trouve la lettre et un compte rendu opératoire.
- voilà (en les dressant à la résidente)
Il s’agissait d’une malade a qui on a enlevé un kyste de l’ovaire.
- Et où est le compte rendu d’anapath ?
- On m’a dis il n’y a pas. (Ma fammach)
- Et qu’est ce que tu veux que je fasse ? (chnoua t7ibni na3mallik ?) Tu reviens quand c’est prêt.
- Mais c’est la troisième fois que je consulte et comme chaque fois la secrétaire au 2ème étage me dit qu’il n’y a pas. Et j’habite très loin à Elchabba.
- Je ne peux rien pour toi voilà un rendez-vous dans 2 mois, là ça doit être prêt. Au revoir madame.
Là l’externe qui était avec moi (elle) a senti que quelque chose clochait me fait signe de la suivre et rattrape la patiente :
- Madame qu’est ce que ça veux dire il n’y a pas : Ce n’est pas encore prêt ou il a était égaré ?
- Je ne sais pas la secrétaire m’as dit il n’y a pas.
Là avec la patiente on va demander des explications à la secrétaire. On entre dans le bureau :
- Bonjour madame, on vient chercher le compte rendu d’anapath de madame.
- Il n’ya pas, il n’ya pas. Si je vous dis qu’il n’ya pas et que j’ai barré le mot anapath sur la lettre c'est qu’il n’ y a pas. Ce n’est pas à moi de vous enseigner la médecine. Il n’ya pas.
- Madame il n’ya pas ça veut dire que ce n’est pas prêt ou qu’il n’a pas été demandé ou quoi ?
- Il n’ ya pas aller excusez moi. Il y a la résidente pour vous enseigner ce n’est pas ma tache à moi.

Là désespérés de pouvoir comprendre quelque chose en prend le compte rendu opératoire et on cherche au bloc opératoire le cahier anapath avec l’aide du surveillant (une personne très aimable) et on conclu qu' il n’y a pas eu de pièce adressé au laboratoire d’anapath. On cherche la résidente et on apprend qu’elle est rentrée chez elle. (11h45). On cherche donc l’interne qui assistait à la consultation on lui raconte toute l’histoire et elle est incapable de prendre une décision. A la fin elle appelle la résidente qui décide que la patiente doit venir rechercher ce compte rendu imaginaire à son prochain rendez-vous (car on sait jamais).
28/02/2011