Dr Patrice Plantin
Le syndrome des cheveux anagènes caduques est maintenant bien identifié et se caractérise, chez des enfants et des pré-adolescents, par un aspect de cheveux fins, blonds et rares sur l'ensemble du cuir chevelu. Ces cheveux fragiles tombent spontanément mais repoussent. Néanmoins, cette chute permanente des cheveux, quand ils atteignent une certaine longueur, rend toute coupe de ceux-ci inutile. Ce symptôme et cette phrase souvent entendue des parents : « je ne l'emmène jamais chez le coiffeur» doivent faire évoquer le diagnostic. Le seul examen complémentaire qui puisse être réalisé est le trichogramme qui montre de façon caractéristique un bulbe pilaire déformé, pour certains, en club de golf et surtout l'absence de débris du bulbe adhérant à la tige pilaire. Enfin, plus de 50 % des cheveux prélevés sont en phase anagène. Les tentatives de traitement de cette alopécie sont vaines et l'amélioration est spontanée au cours de l'adolescence.
Dans cette série rétrospective comparant des enfants présentant une alopécie d'autre nature (337 cas : essentiellement des pelades, les teignes étant exclues) et des enfants avec une alopécie liée à un syndrome des cheveux anagènes caduques au nombre de 37, l'analyse des éléments démographiques de ces 2 populations montre que le début du syndrome des cheveux anagènes caduques est plus précoce (32 mois en moyenne alors qu'il est de 85 mois en moyenne pour les pelades). Tous les enfants sauf 1 présentant un syndrome des cheveux anagènes caduques sont des filles et dans 4 cas on retrouve un antécédent familial identique. Les trichogrammes réalisés pour les syndromes des cheveux anagènes caduques mettent en évidence des aspects typiques 32 fois sur 33.
Cette série comparative rétrospective confirme le caractère non exceptionnel de cette pathologie chez l'enfant alopécique et souligne l'intérêt du trichogramme dans son diagnostic.
Cantatore-Francis JL et coll. : Practical guidelines for evaluation of loose anagen hair syndrome. Arch Dermatol 2009;145:1123-8
Le syndrome des cheveux anagènes caduques est maintenant bien identifié et se caractérise, chez des enfants et des pré-adolescents, par un aspect de cheveux fins, blonds et rares sur l'ensemble du cuir chevelu. Ces cheveux fragiles tombent spontanément mais repoussent. Néanmoins, cette chute permanente des cheveux, quand ils atteignent une certaine longueur, rend toute coupe de ceux-ci inutile. Ce symptôme et cette phrase souvent entendue des parents : « je ne l'emmène jamais chez le coiffeur» doivent faire évoquer le diagnostic. Le seul examen complémentaire qui puisse être réalisé est le trichogramme qui montre de façon caractéristique un bulbe pilaire déformé, pour certains, en club de golf et surtout l'absence de débris du bulbe adhérant à la tige pilaire. Enfin, plus de 50 % des cheveux prélevés sont en phase anagène. Les tentatives de traitement de cette alopécie sont vaines et l'amélioration est spontanée au cours de l'adolescence.
Dans cette série rétrospective comparant des enfants présentant une alopécie d'autre nature (337 cas : essentiellement des pelades, les teignes étant exclues) et des enfants avec une alopécie liée à un syndrome des cheveux anagènes caduques au nombre de 37, l'analyse des éléments démographiques de ces 2 populations montre que le début du syndrome des cheveux anagènes caduques est plus précoce (32 mois en moyenne alors qu'il est de 85 mois en moyenne pour les pelades). Tous les enfants sauf 1 présentant un syndrome des cheveux anagènes caduques sont des filles et dans 4 cas on retrouve un antécédent familial identique. Les trichogrammes réalisés pour les syndromes des cheveux anagènes caduques mettent en évidence des aspects typiques 32 fois sur 33.
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