activités de médecins sans frontière

Lors d’épidémies, de conflits ou d’autres situations de crise, la médecine en contexte précaire est au cœur de l’activité de Médecins Sans Frontières, qui peut mettre en œuvre un large éventail de soins : consultations, hospitalisations, interventions chirurgicales, nutrition, soins psychologiques, etc.

Les activités médicales déployées sur nos terrains d’intervention dépendent de l’évaluation par nos équipes des conséquences de la crise sur la population. Du choléra à la tuberculose, en passant par la rougeole ou la méningite, les équipes de Médecins Sans Frontières soignent des patients touchés par de nombreuses pathologies.

De plus, MSF peut aussi apporter des secours matériels, nutritionnels et sanitaires pour améliorer les conditions de vie de personnes affectées par une crise : distribution d’abris et de matériel de premier secours, distributions de nourriture, ou approvisionnement en eau potable.

Chirurgie
La chirurgie humanitaire pratiquée par MSF sur le terrain s’applique dans la majorité des cas dans des contextes de guerre. Elle n’a cessé d’évoluer, développant des solutions mieux adaptées aux réalités du terrain et intégrant des normes de pratique médicale toujours plus exigeantes.
Fièvres hémorragiques
Les fièvres de Marburg et d'Ebola sont des fièvres hémorragiques mortelles aux symptômes multiples qui se transmettent par le sang, les liquides biologiques, les sécrétions et tissus des personnes ou animaux malades.
Tuberculose
La tuberculose est l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Mais les outils diagnostiques et les traitements restent obsolètes. En 2010, MSF a traité plus de 30 000 personnes atteintes de tuberculose dans une trentaine de pays.
Soins psychiques
MSF prodigue depuis longtemps des soins psychiques pour répondre à la souffrance psychologique et prendre en charge les troubles qui en découlent. Ces soins occupent désormais une place importante dans le champ de la médecine humanitaire.
Paludisme
Maladie parasitaire la plus répandue au monde, le paludisme ou malaria touche entre 300 et 500 millions de personnes chaque année. En 2009, les équipes de MSF ont pris en charge plus d’un million de personnes en Afrique.
Dengue
La dengue est une fièvre virale transmise à l'homme par la piqûre d'un moustique. Si la forme simple de la dengue est une maladie bénigne, la forme grave de la maladie, qui concerne 1% de l'ensemble des cas dans le monde, peut être mortelle.
Choléra
Le choléra, cette « maladie des mains sales », est une infection intestinale très contagieuse. Chez la personne atteinte, elle a un développement très rapide, voire fulgurant. Mais lorsqu’elle prise en charge à temps, il s’agit d’une maladie relativement simple à traiter.
Trypanosomiase
Plus connue sous le nom de « maladie du sommeil », la trypanosomiase humaine africaine est une maladie parasitaire mortelle, qui sévit principalement en Afrique subsaharienne.
VIH / Sida
Avec 33 millions de personnes séropositives estimées dans le monde, le VIH/sida continue de faire des ravages, particulièrement dans les pays d'Afrique subsaharienne qui concentrent 70% des personnes vivant avec le virus du sida.
Rougeole
Le nombre de cas de rougeole a considérablement baissé au cours des 20 dernières années, jusqu’à susciter l’espoir d’une éradication totale. Mais en 2010, de nombreuses épidémies sont réapparues. Cette maladie, qu’on croit bénigne, peut être dangereuse, surtout chez les enfants de moins de cinq ans.
Méningite
Depuis des années, MSF intervient en urgence lors d’épidémies de méningite. En 2009, la plus grande campagne de vaccination jamais réalisée par MSF a permis d’immuniser plus de sept millions de personnes au Niger, au Tchad et au Nigeria.
Malnutrition
Selon l'Unicef, près de 195 millions d'enfants dans le monde souffriraient de malnutrition. Et chaque année, la malnutrition est à l'origine d'au moins un tiers des décès des 8 millions d'enfants de moins de cinq ans

Histoire de Médecins sans Frontières
Médecins Sans Frontières (MSF) est né en France le 20 décembre 1971, de la rencontre de deux groupes de médecins français témoins directs pendant la guerre du Biafra et à l'occasion d'un raz de marée du Pakistan Oriental (actuel Bangladesh) des carences de l'aide internationale, qu'ils jugeaient trop peu médicalisée pour permettre une intervention vraiment efficace auprès des populations dans le besoin
L'aide humanitaire d'urgence, assurée alors par la Ligue des Croix-rouges, en cas de catastrophes naturelles et le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) en cas de conflits, était très limitée. Les médecins civils du CICR, parmi lesquels les fondateurs de MSF, avaient ainsi insisté, impuissants, à la mort évitable de milliers de personnes. Cette impossibilité d'agir, de parler et de témoigner librement, afin d'alerter l'opinion publique, allait être à l'origine de la création de Médecins sans Frontières.

Après des premiers pas relativement difficiles, c'est de 1976 à 1979 que l'association connut son premier essor, grâce à une mission dans le cadre de la guerre au Liban et à une vaste campagne de publicité en 1977. Mais ce sont surtout les déplacements massifs de population et la multiplication des camps de réfugiés dans le Tiers-monde dès la fin des années 70 qui furent à l'origine du développement de MSF. Si le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR ou HCR) prenait alors en charge les besoins en nourriture et en abri des millions de personnes déplacées, cette agence de l'Organisation des Nations Unies connaissait d'énormes difficultés à trouver du personnel médical. Les missions dans les camps se multipliant, MSF connut alors un début de professionnalisation.
Le développement de MSF est marqué au début des années 80 par une nette internationalisation. Celle-ci s'est véritablement structurée a partir de 1988, date à partir de laquelle de nombreuses missions d'urgence ont été menées sous une coordination européenne.

Entre 1986 et 1992, le mouvement MSF, qui peut s'appuyer sur d'abondantes ressources, va systématiser son travail, avec la rédaction d'une quarantaine de guides techniques spécifiques aux domaines de l'épidémiologie, de l'obstétrique, et diversifier ses compétences, avec le développement de secteurs comme la nutrition, la vaccination ou la sanitation.

Durant les années 90, MSF se profile comme la plus importante organisation d'aide médicale d'urgence, avec un budget global de plus de 250 millions de dollars et plus de 2,500 volontaires en mission. La répartition géographique de ses missions, couvrant près d'une centaine de pays - dont une part importante en Afrique - n'a pas foncièrement changé aujourd'hui, même si l'association fait face à de nouveaux enjeux, tels la ré-émergence de maladies comme la tuberculose et la maladie du sommeil, de grandes épidémies comme celles du VIH/SIDA et le manque d'accès aux soins pour certaines populations. Un nouveau point dans l'agenda du mouvement de dessine au début de cette décennie, avec l'identification de besoins humanitaires en Europe et notamment l'ouverture de programmes en Bulgarie, en Roumanie, en Russie, suite à l'effondrement des systèmes de santé dans les pays de l'ex-bloc de l'Est - mais aussi en France, en Belgique, en Espagne, pour toutes sortes de communautés exclues des systèmes de santé (toxicomanes, séropositifs, migrants, demandeurs d'asile...).

Au début du XXI ème siècle, si l'économie et les technologies de l'information semblent entretenir la vieille utopie du village mondial et contribuent à rapprocher virtuellement les différents mondes qui cohabitent sur la planète, elles n'ont que peu d'influence sur les sentiments humains les plus simples et essentiels, que sont la sympathie et l'intérêt pour son prochain. Ces sentiments et la garantie de leur pérennité forment un des terrains d'action les plus importants des humanitaires.

merciiiiiiii

De rien ^^

merciiiiiiiiiii

dE RIEN =D