04/12/09
Dr Viola Polena
La neuropathie iatrogène qui peut faire suite aux interventions chirurgicales est à l'origine de douleurs à court et à long terme. Son incidence est souvent sous-estimée et peu d'études l'ont évaluée. Par ailleurs les facteurs de risques de ce type de neuropathie sont mal connus.
Il s'agit ici d'une étude prospective destinée à préciser l'incidence et l'évolution des neuropathies secondaires à une intervention chirurgicale gynécologique. Une évaluation neurologique a été réalisée chez toutes les patientes avant l'intervention, et celles présentant une neuropathie ont été exclues de l'étude. Au total, 616 femmes ayant subi une intervention chirurgicale gynécologique pour des lésions bénignes ou malignes ont été incluses dans cette étude. L'examen neurologique postopératoire a concerné les membres inférieurs : 14 lésions des nerfs périphériques ont été observées chez 11 patientes (1,8 % ; IC 95 % : 1,0 - 3,2). Les nerfs intéressés par le traumatisme chirurgical étaient les suivants : le nerf fémoro-cutané latéral (5), fémoral (5), fibulaire commun (1), ilio-inguinal/ilio-hypogastrique (1), saphène (1) et génito-fémoral (1). Cependant, il est probable que le taux des traumatismes nerveux ait été sous-estimé dans cette étude pour deux raisons :
1) seules les neuropathies symptomatiques étaient prises en compte
2) l'évaluation neurologique a été faite dans les 24h après l'intervention et il est théoriquement possible qu'une partie des patientes ne développent des symptômes qu'au-delà de 24h.
Une rémission complète des symptômes a été observée chez 91 % des patientes après une durée moyenne de 31,5 jours (1 jour - 6 mois).
Les résultats de cette étude suggèrent que le risque de neuropathie des membres inférieurs après une intervention chirurgicale gynécologique est faible. La plupart des lésions nerveuses sont purement sensorielles et elles disparaissent dans la majorité des cas dans les semaines ou les mois suivant l'intervention. De larges études randomisées sont nécessaires pour déterminer le rôle des différentes variables opératoires dans la survenue d'un traumatisme nerveux.
Bohrer JC et coll. : Pelvic nerve injury following gynecologic surgery: a prospective cohort study. Am J Obstet Gynecol., 2009 ; 201 : 531.e1-7.
Dr Viola Polena
La neuropathie iatrogène qui peut faire suite aux interventions chirurgicales est à l'origine de douleurs à court et à long terme. Son incidence est souvent sous-estimée et peu d'études l'ont évaluée. Par ailleurs les facteurs de risques de ce type de neuropathie sont mal connus.
Il s'agit ici d'une étude prospective destinée à préciser l'incidence et l'évolution des neuropathies secondaires à une intervention chirurgicale gynécologique. Une évaluation neurologique a été réalisée chez toutes les patientes avant l'intervention, et celles présentant une neuropathie ont été exclues de l'étude. Au total, 616 femmes ayant subi une intervention chirurgicale gynécologique pour des lésions bénignes ou malignes ont été incluses dans cette étude. L'examen neurologique postopératoire a concerné les membres inférieurs : 14 lésions des nerfs périphériques ont été observées chez 11 patientes (1,8 % ; IC 95 % : 1,0 - 3,2). Les nerfs intéressés par le traumatisme chirurgical étaient les suivants : le nerf fémoro-cutané latéral (5), fémoral (5), fibulaire commun (1), ilio-inguinal/ilio-hypogastrique (1), saphène (1) et génito-fémoral (1). Cependant, il est probable que le taux des traumatismes nerveux ait été sous-estimé dans cette étude pour deux raisons :
1) seules les neuropathies symptomatiques étaient prises en compte
2) l'évaluation neurologique a été faite dans les 24h après l'intervention et il est théoriquement possible qu'une partie des patientes ne développent des symptômes qu'au-delà de 24h.
Une rémission complète des symptômes a été observée chez 91 % des patientes après une durée moyenne de 31,5 jours (1 jour - 6 mois).
Les résultats de cette étude suggèrent que le risque de neuropathie des membres inférieurs après une intervention chirurgicale gynécologique est faible. La plupart des lésions nerveuses sont purement sensorielles et elles disparaissent dans la majorité des cas dans les semaines ou les mois suivant l'intervention. De larges études randomisées sont nécessaires pour déterminer le rôle des différentes variables opératoires dans la survenue d'un traumatisme nerveux.
Bohrer JC et coll. : Pelvic nerve injury following gynecologic surgery: a prospective cohort study. Am J Obstet Gynecol., 2009 ; 201 : 531.e1-7.
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