Introduction
Malgré le traitement antihypertenseur, la pression artérielle reste au-dessus du niveau recommandé de 140/90 mm Hg chez de nombreuses personnes. On ne sait pas si une meilleure régulation de la pression artérielle est possible grâce à une démarche structurée et intensive appliquée en soins primaires chez les patients dont l'hypertension artérielle persiste. Cet article présente les résultats d'une étude randomisée multicentrique pragmatique évaluant l'efficacité et la sécurité cliniques d'une telle démarche en soins primaires.
• Le profil de risques cliniques a été déterminé chez les participants (n = 1 562) présentant une pression artérielle > 150/88 mm Hg après un cycle de monothérapie de 28 jours afin de définir leur pression artérielle cible. Ils ont reçu les soins classiques (n = 524, groupe témoin) ou un traitement intensif consistant en une monothérapie ou une polythérapie par un inhibiteur des récepteurs de l'angiotensine (avec augmentation progressive des doses) et des mesures supplémentaires de suivi (n = 1 038).
• Au bout de 26 semaines, les cibles individuelles de pression artérielle ont été atteintes chez 36,2 % des 988 patients recevant le traitement intensif et chez 27,4 % des 504 patients témoins (risque relatif ajusté 1,28 ; p = 0,0013). Une pression artérielle ≤ 140/90 mm Hg a été obtenue chez 63,5 % des patients recevant le traitement intensif et chez 54,0 % des patients témoins (risque relatif ajusté 1,18 ; p < 0,001).
• Le traitement intensif a réduit la pression artérielle de 13,2 mm Hg (systolique) et 7,7 mm Hg (diastolique). Ces réductions étaient plus faibles avec les soins classiques (10,1 mm Hg et 5,5 mm Hg) (p < 0,001).
• La réduction du score de risque cardiovasculaire absolu à 5 ans (calculé sur 1 141 participants) était plus élevée avec le traitement intensif (−3,7 %) qu'avec les soins classiques (−2,6 %) (p < 0,001).
• Des événements indésirables ont imposé une modification du traitement chez 7,9 % des participants recevant le traitement intensif et chez 1,9 % des patients témoins.
Message à retenir
“En soins primaires, des soins structurés intensifs ont permis de mieux réguler la pression artérielle, avec une pression artérielle et un risque absolu d'événements cardiovasculaires ultérieurs cliniquement plus faibles dans l'ensemble et un nombre plus élevé de patients atteignant leur pression artérielle cible.”
• Le profil de risques cliniques a été déterminé chez les participants (n = 1 562) présentant une pression artérielle > 150/88 mm Hg après un cycle de monothérapie de 28 jours afin de définir leur pression artérielle cible. Ils ont reçu les soins classiques (n = 524, groupe témoin) ou un traitement intensif consistant en une monothérapie ou une polythérapie par un inhibiteur des récepteurs de l'angiotensine (avec augmentation progressive des doses) et des mesures supplémentaires de suivi (n = 1 038).
• Au bout de 26 semaines, les cibles individuelles de pression artérielle ont été atteintes chez 36,2 % des 988 patients recevant le traitement intensif et chez 27,4 % des 504 patients témoins (risque relatif ajusté 1,28 ; p = 0,0013). Une pression artérielle ≤ 140/90 mm Hg a été obtenue chez 63,5 % des patients recevant le traitement intensif et chez 54,0 % des patients témoins (risque relatif ajusté 1,18 ; p < 0,001).
• Le traitement intensif a réduit la pression artérielle de 13,2 mm Hg (systolique) et 7,7 mm Hg (diastolique). Ces réductions étaient plus faibles avec les soins classiques (10,1 mm Hg et 5,5 mm Hg) (p < 0,001).
• La réduction du score de risque cardiovasculaire absolu à 5 ans (calculé sur 1 141 participants) était plus élevée avec le traitement intensif (−3,7 %) qu'avec les soins classiques (−2,6 %) (p < 0,001).
• Des événements indésirables ont imposé une modification du traitement chez 7,9 % des participants recevant le traitement intensif et chez 1,9 % des patients témoins.
Message à retenir
“En soins primaires, des soins structurés intensifs ont permis de mieux réguler la pression artérielle, avec une pression artérielle et un risque absolu d'événements cardiovasculaires ultérieurs cliniquement plus faibles dans l'ensemble et un nombre plus élevé de patients atteignant leur pression artérielle cible.”
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