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par 14/12/09
Les auteurs
Carl von HESS (1863 - 1923)
Ophtalmologiste allemand.
Fils de Wilhelm Hess, célèbre ophtalmologiste et ami d'Albrecht von Graefe. Son père a pris grand soin de lui faire enseigner de nombreuses langues étrangères. Après des études de médecine à Heidelberg, Bonn, Strasbourg, et brièvement à Berlin, il a exercé comme assistant du physiologiste Hering et de l'ophtalmologiste Sattler à Prague, ce qui a fait de lui un bon physiologiste en même temps qu'un remarquable ophtalmologiste. En 1891, il est nommé premier assistant et Privatdozent (chargé de cours) à la clinique ophtalmologique universitaire de Leipzig. En 1896, il devient professeur non titulaire et directeur de la clinique ophtalmologique universitaire de Marburg. Il se voit octroyer peu de temps après le prix Welz-Graefe pour ses travaux sur l'accommodation. En 1900, il succède à von Michel pour enseigner à Würzburg. C'est là qu'il rédige l'essentiel de ses travaux sur l'accommodation et la perception de la lumière et des couleurs. En 1912, il est nommé à Munich. En 1922, il reçoit la très rare médaille Graefe, dont il n'était que le quatrième récipiendaire après Leber, Helmholtz et Hering.
W. B. LANCASTER (1863-1951)
Ophtalmologiste américain.
Description clinique
C'est le plus connu et le plus pratiqué des examens coordimétriques. Un examen coordimétrique est basé sur le principe de la confusion visuelle (superposition de deux images différentes sur deux points rétiniens correspondants) et d'une dissociation oculaire obtenue avec des lunettes rouge/vert complémentaires.
Il s'effectue en ambiance scotopique, le patient situé à un mètre de l'écran mural quadrillé, est équipé de lunettes spéciales (par convention, le verre rouge est placé à droite, le vert à gauche). Il est en possession d'une torche projetant un trait lumineux rouge ou vert (long de trois à quatre centimètres). Le trait doit être placé dans différentes positions diagnostiques du regard, déterminées par l'examinateur muni d'une autre torche. Le changement d'oeil localisateur est obtenu par l'inversion des torches. Il est important d'insister sur le maintien de l'horizontalité ou de la verticalité du trait lumineux projeté, ce qui permet le dépistage et une évaluation sommaire d'un éventuel élément torsionnel.
L'examen coordimétrique a l'avantage d'être une mesure quantitative, reproductible, permettant de suivre l'évolution d'une paralysie oculomotrice.
Les auteurs
Carl von HESS (1863 - 1923)
Ophtalmologiste allemand.
Fils de Wilhelm Hess, célèbre ophtalmologiste et ami d'Albrecht von Graefe. Son père a pris grand soin de lui faire enseigner de nombreuses langues étrangères. Après des études de médecine à Heidelberg, Bonn, Strasbourg, et brièvement à Berlin, il a exercé comme assistant du physiologiste Hering et de l'ophtalmologiste Sattler à Prague, ce qui a fait de lui un bon physiologiste en même temps qu'un remarquable ophtalmologiste. En 1891, il est nommé premier assistant et Privatdozent (chargé de cours) à la clinique ophtalmologique universitaire de Leipzig. En 1896, il devient professeur non titulaire et directeur de la clinique ophtalmologique universitaire de Marburg. Il se voit octroyer peu de temps après le prix Welz-Graefe pour ses travaux sur l'accommodation. En 1900, il succède à von Michel pour enseigner à Würzburg. C'est là qu'il rédige l'essentiel de ses travaux sur l'accommodation et la perception de la lumière et des couleurs. En 1912, il est nommé à Munich. En 1922, il reçoit la très rare médaille Graefe, dont il n'était que le quatrième récipiendaire après Leber, Helmholtz et Hering.
W. B. LANCASTER (1863-1951)
Ophtalmologiste américain.
Description clinique
C'est le plus connu et le plus pratiqué des examens coordimétriques. Un examen coordimétrique est basé sur le principe de la confusion visuelle (superposition de deux images différentes sur deux points rétiniens correspondants) et d'une dissociation oculaire obtenue avec des lunettes rouge/vert complémentaires.
Il s'effectue en ambiance scotopique, le patient situé à un mètre de l'écran mural quadrillé, est équipé de lunettes spéciales (par convention, le verre rouge est placé à droite, le vert à gauche). Il est en possession d'une torche projetant un trait lumineux rouge ou vert (long de trois à quatre centimètres). Le trait doit être placé dans différentes positions diagnostiques du regard, déterminées par l'examinateur muni d'une autre torche. Le changement d'oeil localisateur est obtenu par l'inversion des torches. Il est important d'insister sur le maintien de l'horizontalité ou de la verticalité du trait lumineux projeté, ce qui permet le dépistage et une évaluation sommaire d'un éventuel élément torsionnel.
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