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5 participants
Le RGO
Hamdi- Membre actif
- Messages : 179
Date d'inscription : 18/08/2009
Age : 37
Localisation : Tunisie
Emploi : Externe
- Message n°1
Le RGO
Hamdi- Membre actif
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Date d'inscription : 18/08/2009
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Localisation : Tunisie
Emploi : Externe
- Message n°2
LA SYMPTOMATOLOGIE (RGO) :
LA SYMPTOMATOLOGIE
Les symptômes sont classés selon la fréquence avec laquelle ils sont exprimés par les patients présentant un RGO.
- Le pyrosis est sans conteste la plus fréquente des manifestations du RGO; 61% des patients atteints de RGO présentent cette manifestation. Le pyrosis se présente sous forme d’une brûlure rétrosternale ascendante, il est favorisé par l’antéflexion, la période postprandiale et le décubitus. Le «brûlant» est soulagé par la prise d’antiacides, de bicarbonate de soude, de lait.
- La douleur épigastrique (35%) est une entité révélée par les études de soins de santé primaire, elle pose bien entendu le diagnostic différentiel de l’ulcère gastro-duodénal.
- Les douleurs thoraciques sont décrites comme des douleurs vives, de type pseudoangoreux. Ces douleurs peuvent irradier dans la nuque et les bras par recouvrement des trajets nerveux donnant le change pour une crise d’angor.
- Les régurgitations correspondent au reflux du contenu gastrique dans la cavité buccale sans effort de vomissement. Les régurgitations ont un goût amer ou acide et sont favorisées par le décubitus et l’antéflexion.
- Les nausées et dyspepsie sont des symptômes peu précis qui peuvent entraîner des biais dans les études épidémiologiques.
- La dysphagie est une sensation de gêne au passage du bol alimentaire (liquides et solides) lié à des troubles de la péristaltique. L’apparition de ce symptôme doit faire penser aux complications de la maladie, une dysphagie grave nécessitant une endoscopie.
- La sialorrhée est un symptôme peu fréquent, surtout en soins de santé primaire, elle est définie comme une sécrétion salivaire excessive, au goût doux ou légèrement salé, conséquence de l’abaissement du pH oesophagien (réflexe oesophago-salivaire).
- L’odynophagie est une douleur rétrosternale vive à la déglutition, sa présence doit faire suspecter une oesophagite non peptique (médicamenteuse ou infectieuse). L’odynophagie révèle souvent des lésions érosives sévères et nécessite une endoscopie.
Hamdi- Membre actif
- Messages : 179
Date d'inscription : 18/08/2009
Age : 37
Localisation : Tunisie
Emploi : Externe
- Message n°3
SYMPTOMES ATYPIQUES (RGO) :
SYMPTÔMES ATYPIQUES
Certains symptômes sont dits atypiques c’est-à-dire qu’ils provoquent des plaintes dont l’origine ne semble pas être gastro-oesophagienne.
Ces symptômes posent bien entendu de nombreux diagnostics différentiels qu’il faudra exclure par une anamnèse soignée ou par le recours à d’éventuels examens complémentaires.
- Le RGO peut s’exprimer sous la forme d’une symptomatologie pulmonaire. Citons le wheezing, la toux chronique sèche ou la survenance d’épisodes de dyspnée nocturne donnant le change pour une crise d’asthme. Parfois le symptôme dominant est une pneumopathie d’aspiration ou encore des épisodes de hoquet.
- La symptomatologie de la sphère ORL est plus rare et signifie une atteinte plus chronique. Les maux de gorge et les otalgies peuvent survenir; la raucité de la voix (granulome des cordes vocales), une laryngite postérieure (ulcérations), des érosions dentaires sont la conséquence d’une atteinte chronique.
- Un autre symptôme atypique mérite d’être signalé: le globe qui est défini comme une sensation d’avoir en permanence une «boule» dans la gorge.
Ces symptômes posent bien entendu de nombreux diagnostics différentiels qu’il faudra exclure par une anamnèse soignée ou par le recours à d’éventuels examens complémentaires.
- Le RGO peut s’exprimer sous la forme d’une symptomatologie pulmonaire. Citons le wheezing, la toux chronique sèche ou la survenance d’épisodes de dyspnée nocturne donnant le change pour une crise d’asthme. Parfois le symptôme dominant est une pneumopathie d’aspiration ou encore des épisodes de hoquet.
- La symptomatologie de la sphère ORL est plus rare et signifie une atteinte plus chronique. Les maux de gorge et les otalgies peuvent survenir; la raucité de la voix (granulome des cordes vocales), une laryngite postérieure (ulcérations), des érosions dentaires sont la conséquence d’une atteinte chronique.
- Un autre symptôme atypique mérite d’être signalé: le globe qui est défini comme une sensation d’avoir en permanence une «boule» dans la gorge.
Dernière édition par Hamdi le Mer 19 Aoû 2009, 13:08, édité 1 fois
Hamdi- Membre actif
- Messages : 179
Date d'inscription : 18/08/2009
Age : 37
Localisation : Tunisie
Emploi : Externe
- Message n°4
LES SIGNES D’ALARMES (RGO) :
LES SIGNES S D’ALARMES
Une liste des symptômes gastro-oesophagiens qui nécessitent d’emblée une gastroscopie car leur survenue doit faire suspecter une complication.
- La dysphagie grave doit faire penser à une sténose peptique, un oesophage de Barrett, un cancer de l’oesophage.
- L’odynophagie correspond souvent à une étiologie médicamenteuse ou infectieuse, elle est fréquemment liée à des lésions érosives graves.
- Une perte de poids inexpliquée, une anémie, une histoire clinique d’hématémèse nécessitent une endoscopie.
- La modification ou l’apparition de nouveaux symptômes chez un patient de plus de 45 ans doit faire suspecter une complication.
- Les douleurs à résurgences nocturnes doivent faire penser à une aggravation des lésions.
wissam- Modérateur
- Messages : 1614
Date d'inscription : 12/08/2009
Age : 38
Localisation : algérie
Emploi : résidente en rhumatologie
- Message n°5
Re: Le RGO
as ce vous pouvez dr hamdi parler aussi du traitement (durée et posologie); quelle est le meilheu schéma thérapeutique?????????????
Dr Aymen- Admin
- Messages : 3424
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 40
Localisation : TUNISIE
Emploi : Résident en Imagerie médicale
- Message n°6
Re: Le RGO
c'est très intéressant ce que tu as rapporté concernant ce sujet surtout les signes atypiques et les signes d'alarme
Dr Aymen- Admin
- Messages : 3424
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 40
Localisation : TUNISIE
Emploi : Résident en Imagerie médicale
- Message n°7
Re: Le RGO
La stratégie thérapeutique sera différente selon l'objectif :
- soulager les symptômes ;
- cicatriser les lésions, prévenir les complications et récidives ;
- diminuer le risque thérapeutique ;
- diminuer le coût thérapeutique.
Comme aucun des traitements ne répond à tous ces objectifs, la décision résultera du meilleur compromis en fonction :
- des symptômes ;
- de l'existence ou non et de la sévérité de l'œsophagite ;
- du terrain ;
- de l'évolution chronique ou récidivante.
Traitement d'attaque ou quel premier traitement ?
Bien souvent, c'est le malade lui-même qui choisit le type de prise en charge :
- dans bien des cas, il préfère l'automédication, en se passant de tout avis médical ;
- parfois, il s'adresse au généraliste pour être rassuré, conseillé et soulagé ;
- si le patient s'adresse au spécialiste, il attend souvent des examens pour éliminer une pathologie grave.
Cas du sujet jeune:
Si le sujet est jeune, avec des symptômes typiques sans signes “ d’alarme ” :
- les alginates représentent la meilleure alternative en terme d'efficacité (90 % de patients soulagés en 2 semaines), de tolérance et de coût : par exemple, Gaviscon* après les repas et au coucher pendant 4 à 6 semaines ;
- la prescription de toutes les règles hygiénodiététiques à la fois est trop contraignante et vouée à l'échec. On s'efforcera de repérer les erreurs hygiénodiététiques les plus importantes et on expliquera des mesures posturales simples ;
- les prokinétiques pourront être prescrits en cas de régurgitation ou de dyspepsie (nausée, lenteur de digestion...) associée : par exemple, métoclopramide (Primpéran*) avant les repas et au coucher ;
- des IPP à mi-dose pourront être prescrits en cas de résistance aux traitements précédents.
Autres cas:
Si symptômes atypiques, sujets âgés, signes “ d’alarme ” ou si symptômes persistant ou récidivant après traitement simple,
le RGO devra être prouvé par une endoscopie et/ou une pH-métrie.
- En cas d'œsophage normal ou d'œsophagite non circonférentielle de grade I ou II :
- en pratique, plus de huit patients sur dix;
- l'objectif prioritaire reste la suppression des symptômes plutôt que la cicatrisation à tout prix des lésions, compte tenu
du risque négligeable d'évolution vers une complication ;
- le choix se situe actuellement entre alginates, anti-H2, cisapride ou IPP (voir figure 10) :
- le traitement nécessaire et suffisant est choisi au terme d'une escalade en monothérapie jusqu'à la satisfaction du malade : alginate puis cisapride (si dyspepsie ou régurgitation plus gênante que pyrosis) puis IPP ou anti-H2 à dose efficace :
- en pratique, par exemple, prendre matin et soir 1 comprimé de Tagamet* 400 ou Raniplex* 150 pendant 4 à 6 semaines ou 1
gél./j d'oméprazole (Mopral* 20 mg ou Zoltum* 20 mg).
- En cas d'œsophagite circonférentielle (grade III) ou ulcéreuse (grade IV) (moins de deux patients sur dix) ou de patients :
- la cicatrisation des lésions et la prévention de leur récidive sont prioritaires du fait du risque réel d'évolution hémorragique ou sténosante, a fortiori chez les sujets âgés, alcoolotabagiques ou sous AINS ;
- cet objectif pourra être atteint par les IPP en augmentant les doses en cas d'échec initial ;
- par exemple, Mopral* ou Zoltum*, 20 mg, ou Ogast* ou Lanzor*, 30 mg pendant 4 semaines.
Traitement d'attaque en pratique
- Devant un RGO simple, associer alginates et conseils hygiénodiététiques et réserver les IPP à mi-dose aux cas résistants.
- Devant une œsophagite peu sévère, utiliser un prokinétique ou un antisécrétoire (anti-H2, IPP).
- Devant une œsophagite sévère ou compliquée, utiliser un IPP.
Traitement d'entretien
Après cicatrisation d'une œsophagite érosive,l'arrêt du traitement est suivi par une récidive des symptômes ou des lésions dans près de 80 % des cas 1 an plus tard.
Absence de lésion initiale:
En l'absence de lésion initiale ou en cas d'œsophagite peu sévère :
- un contrôle endoscopique n'est pas indispensable ;
- le plus simple est d'arrêter le traitement pour juger de l'évolutivité des symptômes ;
- la prescription à la demande du traitement initialement efficace sera le plus souvent suffisante pour traiter des rechutes
espacées souvent favorisées par des excès.
Rechutes:
En cas de rechutes symptomatiques rapprochées, d'œsophagite circonférentielle ou compliquée (grade III ou IV), de
prise chronique d'AINS ou d'anticoagulants :
- un contrôle endoscopique est souhaitable ;
- l'objectif sera la prévention des complications par récidive d'une œsophagite ;
- le choix entre un traitement médical continu ou la chirurgie antireflux sera à discuter avec le patient en fonction du terrain ;
- si traitement médical, utiliser soit le cisapride, soit l'oméprazole au long cours à la dose de 20 ou 10 mg/j, soit le lansoprazole (15 mg/j) ;
- la chirurgie pourra être proposée chez les sujets opérables :
- refusant l'astreinte d'une prise médicamenteuse ;
- se plaignant de régurgitations gênantes non améliorées par les médicaments, après avoir éliminé un mérycisme ;
- avec RGO certain prouvé par pH-métrie ;
- avec RGO résistant (exceptionnel avec les IPP) ;
- avec RGO “ IPP-dépendants ”.
Cas particuliers
Sténoses peptiques:
- Dilatations endoscopiques associées à un traitement médical par IPP.
- Voire une intervention chirurgicale si le patient est opérable.
Hernie hiatale:
La HH ne doit pas modifier les indications thérapeutiques :
- sauf si érosions hémorragiques du collet : antisécrétoire au long cours ou chirurgie ;
- sauf si HH par roulement : risque d'étranglement qui justifie l'indication chirurgicale.
Endobrachy-œsophage:
L'EBO ne doit pas modifier les choix thérapeutiques, mais correspond souvent à des RGO sévères :
- il existe quelques cas de régression après diversion duodénale ou IPP ;
- une réépithélialisation malpighienne après photocoagulation par laser sous couvert d'IPP est un traitement prometteur en cours d'évaluation.
œsophagites par reflux biliaire:
Les œsophagites par reflux biliaire sont observées après gastrectomie :
- aucun traitement n'est efficace mais les chélateurs (Questran*) ou le sucralfate peuvent être essayés ;
- si l'œsophagite est grave, discuter une diversion duodénale.
œsophagite sur sclérodermie:
- Traitement médical par le cisapride (si forme débutante) et les antisécrétoires.
- Si traitement chirurgical, la technique de choix est la diversion duodénale totale.
Chez le nourrisson:
- Prokinétique, type métoclopramide (Primpéran*) ou cisapride (Prepulsid*).
- Adjonction de produits épaississants dans le lait.
- Mesure posturale : décubitus ventral enn inclinaison à 45°.
- soulager les symptômes ;
- cicatriser les lésions, prévenir les complications et récidives ;
- diminuer le risque thérapeutique ;
- diminuer le coût thérapeutique.
Comme aucun des traitements ne répond à tous ces objectifs, la décision résultera du meilleur compromis en fonction :
- des symptômes ;
- de l'existence ou non et de la sévérité de l'œsophagite ;
- du terrain ;
- de l'évolution chronique ou récidivante.
Traitement d'attaque ou quel premier traitement ?
Bien souvent, c'est le malade lui-même qui choisit le type de prise en charge :
- dans bien des cas, il préfère l'automédication, en se passant de tout avis médical ;
- parfois, il s'adresse au généraliste pour être rassuré, conseillé et soulagé ;
- si le patient s'adresse au spécialiste, il attend souvent des examens pour éliminer une pathologie grave.
Cas du sujet jeune:
Si le sujet est jeune, avec des symptômes typiques sans signes “ d’alarme ” :
- les alginates représentent la meilleure alternative en terme d'efficacité (90 % de patients soulagés en 2 semaines), de tolérance et de coût : par exemple, Gaviscon* après les repas et au coucher pendant 4 à 6 semaines ;
- la prescription de toutes les règles hygiénodiététiques à la fois est trop contraignante et vouée à l'échec. On s'efforcera de repérer les erreurs hygiénodiététiques les plus importantes et on expliquera des mesures posturales simples ;
- les prokinétiques pourront être prescrits en cas de régurgitation ou de dyspepsie (nausée, lenteur de digestion...) associée : par exemple, métoclopramide (Primpéran*) avant les repas et au coucher ;
- des IPP à mi-dose pourront être prescrits en cas de résistance aux traitements précédents.
Autres cas:
Si symptômes atypiques, sujets âgés, signes “ d’alarme ” ou si symptômes persistant ou récidivant après traitement simple,
le RGO devra être prouvé par une endoscopie et/ou une pH-métrie.
- En cas d'œsophage normal ou d'œsophagite non circonférentielle de grade I ou II :
- en pratique, plus de huit patients sur dix;
- l'objectif prioritaire reste la suppression des symptômes plutôt que la cicatrisation à tout prix des lésions, compte tenu
du risque négligeable d'évolution vers une complication ;
- le choix se situe actuellement entre alginates, anti-H2, cisapride ou IPP (voir figure 10) :
- le traitement nécessaire et suffisant est choisi au terme d'une escalade en monothérapie jusqu'à la satisfaction du malade : alginate puis cisapride (si dyspepsie ou régurgitation plus gênante que pyrosis) puis IPP ou anti-H2 à dose efficace :
- en pratique, par exemple, prendre matin et soir 1 comprimé de Tagamet* 400 ou Raniplex* 150 pendant 4 à 6 semaines ou 1
gél./j d'oméprazole (Mopral* 20 mg ou Zoltum* 20 mg).
- En cas d'œsophagite circonférentielle (grade III) ou ulcéreuse (grade IV) (moins de deux patients sur dix) ou de patients :
- la cicatrisation des lésions et la prévention de leur récidive sont prioritaires du fait du risque réel d'évolution hémorragique ou sténosante, a fortiori chez les sujets âgés, alcoolotabagiques ou sous AINS ;
- cet objectif pourra être atteint par les IPP en augmentant les doses en cas d'échec initial ;
- par exemple, Mopral* ou Zoltum*, 20 mg, ou Ogast* ou Lanzor*, 30 mg pendant 4 semaines.
Traitement d'attaque en pratique
- Devant un RGO simple, associer alginates et conseils hygiénodiététiques et réserver les IPP à mi-dose aux cas résistants.
- Devant une œsophagite peu sévère, utiliser un prokinétique ou un antisécrétoire (anti-H2, IPP).
- Devant une œsophagite sévère ou compliquée, utiliser un IPP.
Traitement d'entretien
Après cicatrisation d'une œsophagite érosive,l'arrêt du traitement est suivi par une récidive des symptômes ou des lésions dans près de 80 % des cas 1 an plus tard.
Absence de lésion initiale:
En l'absence de lésion initiale ou en cas d'œsophagite peu sévère :
- un contrôle endoscopique n'est pas indispensable ;
- le plus simple est d'arrêter le traitement pour juger de l'évolutivité des symptômes ;
- la prescription à la demande du traitement initialement efficace sera le plus souvent suffisante pour traiter des rechutes
espacées souvent favorisées par des excès.
Rechutes:
En cas de rechutes symptomatiques rapprochées, d'œsophagite circonférentielle ou compliquée (grade III ou IV), de
prise chronique d'AINS ou d'anticoagulants :
- un contrôle endoscopique est souhaitable ;
- l'objectif sera la prévention des complications par récidive d'une œsophagite ;
- le choix entre un traitement médical continu ou la chirurgie antireflux sera à discuter avec le patient en fonction du terrain ;
- si traitement médical, utiliser soit le cisapride, soit l'oméprazole au long cours à la dose de 20 ou 10 mg/j, soit le lansoprazole (15 mg/j) ;
- la chirurgie pourra être proposée chez les sujets opérables :
- refusant l'astreinte d'une prise médicamenteuse ;
- se plaignant de régurgitations gênantes non améliorées par les médicaments, après avoir éliminé un mérycisme ;
- avec RGO certain prouvé par pH-métrie ;
- avec RGO résistant (exceptionnel avec les IPP) ;
- avec RGO “ IPP-dépendants ”.
Cas particuliers
Sténoses peptiques:
- Dilatations endoscopiques associées à un traitement médical par IPP.
- Voire une intervention chirurgicale si le patient est opérable.
Hernie hiatale:
La HH ne doit pas modifier les indications thérapeutiques :
- sauf si érosions hémorragiques du collet : antisécrétoire au long cours ou chirurgie ;
- sauf si HH par roulement : risque d'étranglement qui justifie l'indication chirurgicale.
Endobrachy-œsophage:
L'EBO ne doit pas modifier les choix thérapeutiques, mais correspond souvent à des RGO sévères :
- il existe quelques cas de régression après diversion duodénale ou IPP ;
- une réépithélialisation malpighienne après photocoagulation par laser sous couvert d'IPP est un traitement prometteur en cours d'évaluation.
œsophagites par reflux biliaire:
Les œsophagites par reflux biliaire sont observées après gastrectomie :
- aucun traitement n'est efficace mais les chélateurs (Questran*) ou le sucralfate peuvent être essayés ;
- si l'œsophagite est grave, discuter une diversion duodénale.
œsophagite sur sclérodermie:
- Traitement médical par le cisapride (si forme débutante) et les antisécrétoires.
- Si traitement chirurgical, la technique de choix est la diversion duodénale totale.
Chez le nourrisson:
- Prokinétique, type métoclopramide (Primpéran*) ou cisapride (Prepulsid*).
- Adjonction de produits épaississants dans le lait.
- Mesure posturale : décubitus ventral enn inclinaison à 45°.
joujou85- Membre actif
- Messages : 210
Date d'inscription : 19/08/2010
Age : 34
Localisation : alger
Emploi : étudiante en medecine
- Message n°8
Re: Le RGO
c'est té important,merci inffiniment
mac 012- Touriste
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Emploi : etuldiant
- Message n°9
Re: Le RGO
c bien merci
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