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par Cellules souches endométriales contre Parkinson
Pour la première fois, une équipe, celle de Hugh S. Taylor (université de Yale), a pu transplanter dans le cerveau de souris des cellules souches issues de l’endomètre. Une fois injectées, elles se sont transformées en cellules productrices de dopamine.
LES CHERCHEURS ont pu obtenir des cellules souches à partir de tissu endométrial prélevé chez neuf volontaires.
Ces cellules souches non différenciées ont ensuite été injectées dans le striatum de souris atteintes d’un équivalent murin de maladie de Parkinson. Cinq semaines plus tard, elles avaient colonisé le striatum et la substance noire, dont la production de dopamine chute au cours de l’affection. Elles s’étaient différenciées en neurones producteurs de dopamine et les niveaux en étaient partiellement restaurés.
Ces cellules souches semblent moins sujettes à un phénomène de rejet que celles d’autres origines. Ce qui permet de grands espoirs. Une femme pourrait être facilement son propre donneur.
La bonne tolérance pourrait conduire à la création de banques cellulaires avec une probable adaptation pour l’homme. Et même chez une femme ménopausée un traitement estrogénique pourrait recréer de l’endomètre.
› Dr GUY BENZADON
« Journal of Cellular and Molecular Medicine », mai 2010.
Quotimed.com, le 07/05/2010
Pour la première fois, une équipe, celle de Hugh S. Taylor (université de Yale), a pu transplanter dans le cerveau de souris des cellules souches issues de l’endomètre. Une fois injectées, elles se sont transformées en cellules productrices de dopamine.
LES CHERCHEURS ont pu obtenir des cellules souches à partir de tissu endométrial prélevé chez neuf volontaires.
Ces cellules souches non différenciées ont ensuite été injectées dans le striatum de souris atteintes d’un équivalent murin de maladie de Parkinson. Cinq semaines plus tard, elles avaient colonisé le striatum et la substance noire, dont la production de dopamine chute au cours de l’affection. Elles s’étaient différenciées en neurones producteurs de dopamine et les niveaux en étaient partiellement restaurés.
Ces cellules souches semblent moins sujettes à un phénomène de rejet que celles d’autres origines. Ce qui permet de grands espoirs. Une femme pourrait être facilement son propre donneur.
La bonne tolérance pourrait conduire à la création de banques cellulaires avec une probable adaptation pour l’homme. Et même chez une femme ménopausée un traitement estrogénique pourrait recréer de l’endomètre.
› Dr GUY BENZADON
« Journal of Cellular and Molecular Medicine », mai 2010.
Quotimed.com, le 07/05/2010
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