Les bouleversements climatiques se manifestent essentiellement par le réchauffement de l’atmosphère terrestre. Cette hausse des températures augmentera localement les concentrations en ozone troposphérique, ainsi que la toxicité des polluants chimiques. Et ce n’est malheureusement pas tout !
L’étude de Noyes et al. [1] examine une des conséquences des changements climatiques qui n’a que récemment retenu l’attention : les effets des changements climatiques sur la toxicité et la distribution dans l’environnement des polluants chimiques. L’étude porte une attention particulière aux interactions entre les substances toxiques et divers paramètres environnementaux : température, précipitations, salinité, etc. Trois grandes classes de polluants chimiques sont analysées : les polluants de l’air, les polluants organiques persistants (POPs) - y compris certains pesticides organochlorés - et d’autres classes de pesticides.
Bien qu’une recherche approfondie concernant les changements climatiques et les polluants de l’air soit nécessaire, l’exposition à ces polluants pourrait avoir des conséquences aggravées pour la santé dans les régions urbaines et polluées. Par ailleurs, des preuves convaincantes s’accumulent quant aux effets délétères des polluants sur la vie sauvage. Ainsi, une élévation des températures pourrait modifier la transformation des contaminants vers des métabolites bioactifs et mettre à mal les processus homéostatiques des organismes. Ces interactions complexes entre changements climatiques et polluants pourraient être particulièrement problématiques pour les espèces vivant dans des conditions proches de leurs limites de tolérance physiologique, espèces aux capacités d’acclimatation limitées donc.
Parallèlement à la hausse des températures, une altération des schémas de précipitation régionaux est attendue. Les régions sujettes à une réduction des précipitations pourraient bénéficier d’une volatilisation limitée des polluants organiques persistants et des pesticides dans l’atmosphère, mais connaîtront une hausse de la pollution de l’air dans les zones urbanisées, avec pour résultat des effets négatifs sur la santé, exacerbés par les hausses de températures. Les régions soumises à une augmentation des précipitations connaîtront des taux de pollution de l’air plus bas mais subiront un lessivage accru des pesticides ainsi qu’un dépôt de surface plus important des POPs en suspension dans l’air.
Enfin, l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des orages liée aux changements climatiques pourrait entraîner des épisodes de surcontamination des étendues d’eau. Par ailleurs, des modifications de salinité pourraient affecter les organismes aquatiques, en ajoutant un facteur de stress indépendant, en altérant la biodisponibilité et dans quelques cas en augmentant la toxicité des substances chimiques.
Il convient donc de rapidement identifier les espèces et populations particulièrement vulnérables à ces intéractions changements climatiques/polluants et ce dans un contexte comprenant d’autres facteurs de stress, tant physique, chimique que biologique. Enfin, l’étude souligne la nécessité de repérer les points critiques qui pourraient déclencher ou accélérer les interactions synergiques entre les changements climatiques et les expositions aux contaminants.
journal almoudjhid
L’étude de Noyes et al. [1] examine une des conséquences des changements climatiques qui n’a que récemment retenu l’attention : les effets des changements climatiques sur la toxicité et la distribution dans l’environnement des polluants chimiques. L’étude porte une attention particulière aux interactions entre les substances toxiques et divers paramètres environnementaux : température, précipitations, salinité, etc. Trois grandes classes de polluants chimiques sont analysées : les polluants de l’air, les polluants organiques persistants (POPs) - y compris certains pesticides organochlorés - et d’autres classes de pesticides.
Bien qu’une recherche approfondie concernant les changements climatiques et les polluants de l’air soit nécessaire, l’exposition à ces polluants pourrait avoir des conséquences aggravées pour la santé dans les régions urbaines et polluées. Par ailleurs, des preuves convaincantes s’accumulent quant aux effets délétères des polluants sur la vie sauvage. Ainsi, une élévation des températures pourrait modifier la transformation des contaminants vers des métabolites bioactifs et mettre à mal les processus homéostatiques des organismes. Ces interactions complexes entre changements climatiques et polluants pourraient être particulièrement problématiques pour les espèces vivant dans des conditions proches de leurs limites de tolérance physiologique, espèces aux capacités d’acclimatation limitées donc.
Parallèlement à la hausse des températures, une altération des schémas de précipitation régionaux est attendue. Les régions sujettes à une réduction des précipitations pourraient bénéficier d’une volatilisation limitée des polluants organiques persistants et des pesticides dans l’atmosphère, mais connaîtront une hausse de la pollution de l’air dans les zones urbanisées, avec pour résultat des effets négatifs sur la santé, exacerbés par les hausses de températures. Les régions soumises à une augmentation des précipitations connaîtront des taux de pollution de l’air plus bas mais subiront un lessivage accru des pesticides ainsi qu’un dépôt de surface plus important des POPs en suspension dans l’air.
Enfin, l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des orages liée aux changements climatiques pourrait entraîner des épisodes de surcontamination des étendues d’eau. Par ailleurs, des modifications de salinité pourraient affecter les organismes aquatiques, en ajoutant un facteur de stress indépendant, en altérant la biodisponibilité et dans quelques cas en augmentant la toxicité des substances chimiques.
Il convient donc de rapidement identifier les espèces et populations particulièrement vulnérables à ces intéractions changements climatiques/polluants et ce dans un contexte comprenant d’autres facteurs de stress, tant physique, chimique que biologique. Enfin, l’étude souligne la nécessité de repérer les points critiques qui pourraient déclencher ou accélérer les interactions synergiques entre les changements climatiques et les expositions aux contaminants.
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