La leishmaniose se propage à une vitesse vertigineuse dans le Sud et risque d’atteindre d’autres régions du pays. Les véritables réservoirs de cette maladie incurable sont les chiens, les moustiques et les rats des champs, qui évoluent dans des régions malpropres et négligées par les populations et les autorités.
Répandue à travers plusieurs wilayas du Sud et des Hauts Plateaux, la leishmaniose, cette maladie très grave due essentiellement à l’insalubrité publique et à la dégradation du milieu, donne lieu à un constat dangereux. Transmise par la piqûre d’un phlébotome (insecte) et plus fréquemment par les morsures des rats des champs, elle est, aujourd’hui, au centre des préoccupations des autorités sanitaires mais aussi de la population.
Plusieurs citoyens des régions isolées de Biskra, de Ghardaïa et d’El-Oued appellent les autorités à se pencher en urgence sur ce problème.
Selon le docteur Hamou, spécialiste des maladies transmissibles et membre du comité national de lutte contre la leishmaniose, quelques «50 000 cas dus à cette maladie ont été enregistrés ces 5 dernières années». Et d’ajouter que le ministère de la Santé a lancé depuis le début du mois de mai une campagne de lutte contre la leishmaniose qui touche une douzaine de wilayas. Les opérations menées sur le terrain ont donné des résultats acceptables durant ces quatre dernières années. Cependant, faute d’une lutte permanente et par manque de moyens et d’équipements nécessaires de lutte approfondie, la leishmaniose refait surface avec une rapidité dangereuse.
En ce moment, des cas graves sont signalés à El-Oued, Ouargla et Ghardaïa et dans d’autres régions déjà connues pour ce phénomène. Ils s’agit notamment de Biskra, Adrar, Tindouf, Béchar, Tamanrasset ainsi que des Hauts Plateaux, notamment à Djelfa, Tiaret, Batna, M’sila et Saïda.
Une partie de la Kabylie est aussi touchée à un degré moindre par la leishmaniose. Il s’agirait beaucoup plus de la leishmaniose viscérale, transmise par les chiens errants tandis que celle qui sévit au sud du pays est la cutanée et la cutanée-muqueuse, transmise par les rats des champs et les phlébotomes dont on ne remarque pas les piqûres. Cette maladie incurable est d’autant plus grave que ses symptômes n’apparaissent pas dans les moments suivants les morsures ou les piqûres mais des mois plus tard. Le Dr Hamou explique que pour ces deux formes, cutanée et cutanée-muqueuse, elle laisse des lésions profondes sur le visage qui peuvent conduire à une destruction étendue, défigurant les muqueuses du nez, de la bouche et de la gorge.
D’autres spécialistes expliquent que la forme viscérale est considérée comme la plus grave, puisque elle atteint même les organes nobles de l’homme. Dans la majorité des cas, elle est mortelle chez les enfants âgés de 2 à 5 ans. Il est aujourd’hui urgent de se pencher sérieusement sur la leishmaniose qui risque, avec le temps, d’atteindre d’autres régions du pays où l’environnement laisse à désirer.
A. Timizar
Le Jeune Indépendant
Répandue à travers plusieurs wilayas du Sud et des Hauts Plateaux, la leishmaniose, cette maladie très grave due essentiellement à l’insalubrité publique et à la dégradation du milieu, donne lieu à un constat dangereux. Transmise par la piqûre d’un phlébotome (insecte) et plus fréquemment par les morsures des rats des champs, elle est, aujourd’hui, au centre des préoccupations des autorités sanitaires mais aussi de la population.
Plusieurs citoyens des régions isolées de Biskra, de Ghardaïa et d’El-Oued appellent les autorités à se pencher en urgence sur ce problème.
Selon le docteur Hamou, spécialiste des maladies transmissibles et membre du comité national de lutte contre la leishmaniose, quelques «50 000 cas dus à cette maladie ont été enregistrés ces 5 dernières années». Et d’ajouter que le ministère de la Santé a lancé depuis le début du mois de mai une campagne de lutte contre la leishmaniose qui touche une douzaine de wilayas. Les opérations menées sur le terrain ont donné des résultats acceptables durant ces quatre dernières années. Cependant, faute d’une lutte permanente et par manque de moyens et d’équipements nécessaires de lutte approfondie, la leishmaniose refait surface avec une rapidité dangereuse.
En ce moment, des cas graves sont signalés à El-Oued, Ouargla et Ghardaïa et dans d’autres régions déjà connues pour ce phénomène. Ils s’agit notamment de Biskra, Adrar, Tindouf, Béchar, Tamanrasset ainsi que des Hauts Plateaux, notamment à Djelfa, Tiaret, Batna, M’sila et Saïda.
Une partie de la Kabylie est aussi touchée à un degré moindre par la leishmaniose. Il s’agirait beaucoup plus de la leishmaniose viscérale, transmise par les chiens errants tandis que celle qui sévit au sud du pays est la cutanée et la cutanée-muqueuse, transmise par les rats des champs et les phlébotomes dont on ne remarque pas les piqûres. Cette maladie incurable est d’autant plus grave que ses symptômes n’apparaissent pas dans les moments suivants les morsures ou les piqûres mais des mois plus tard. Le Dr Hamou explique que pour ces deux formes, cutanée et cutanée-muqueuse, elle laisse des lésions profondes sur le visage qui peuvent conduire à une destruction étendue, défigurant les muqueuses du nez, de la bouche et de la gorge.
D’autres spécialistes expliquent que la forme viscérale est considérée comme la plus grave, puisque elle atteint même les organes nobles de l’homme. Dans la majorité des cas, elle est mortelle chez les enfants âgés de 2 à 5 ans. Il est aujourd’hui urgent de se pencher sérieusement sur la leishmaniose qui risque, avec le temps, d’atteindre d’autres régions du pays où l’environnement laisse à désirer.
A. Timizar
Le Jeune Indépendant
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