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    mahassine
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    L'actualité des médicaments : Toutes les nouveautés Empty L'actualité des médicaments : Toutes les nouveautés

    Message par mahassine Jeu 10 Juin 2010, 14:57

    Grâce aux progrès de la génétique et de la biologie moléculaire, la médecine dispose aujourd'hui de composés inimaginables il y a dix ans. Mais la recherche médicale continue encore de progresser et on imagine pouvoir demain concrétiser les espoirs suscités par la thérapie génique ou même mettre au point de nouveaux vaccins.



    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Cannabis thérapeutique : Act Up interpelle l’Académie de Médecine 97 pilules renouvelables par un pharmacien ou un infirmier Vers une impression du principe actif sur les médicaments ?

    à suivre...
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    L'actualité des médicaments : Toutes les nouveautés Empty Les news medicaments (suite)

    Message par mahassine Jeu 10 Juin 2010, 15:21

    Cannabis thérapeutique : Act Up interpelle l'Académie de Médecine

    L'Académie de Médecine a pris position contre l'usage de cannabis à des fins médicales en France début 2010, en raison d'un rapport bénéfices-risques défavorable, ce que dénonce Act Up Paris. Cette association souligne l'utilité de cette substance, en particulier pour les personnes atteintes du VIH/Sida et réfute les arguments de l'Académie.


    La position de l'Académie



    L'Académie de Médecine, dans un communiqué publié le 19 mars 2010 et intitulé "Cannabis : un faux médicament, une vraie drogue" "met en garde contre l'utilisation du cannabis en tant que médicament". Pour étayer cet avertissement, l'Académie indique tout d'abord que la variabilité des espèces de marijuana, le lieu de culture, le climat et le moment de la récolte ne permettent pas d'obtenir une concentration fixe de THC, le principe actif du cannabis, empêchant dont la dose thérapeutique utile doit être connue avec précision".

    L'Académie affirme également que d'autres médicaments ont "des propriétés pharmacologiques supérieures à celles du THC", substance dont les effets pharmacologiques sont "d'une intensité modeste". L'institution souligne qu'a contrario "les effets secondaires sont nombreux et très souvent adverses", qu'ils soient psychiques (mémoire, dépression, décompensation ou aggravation de la schizophrénie, incitation à la consommation d'autres drogues, etc.) ou physiques (dépression de l'immunité, cancers, infarctus, etc.).

    Les arguments d'Act Up à l'encontre de cette position


    Dans une lettre ouverte ,l'association qualifie ces prises de position d'"archaïques", notamment la mention d'une possible "incitation à la prise d'autres drogues", théorie de l'escalade réfutée par les addictologues (en gros si cette théorie était fondée, avec l'explosion du nombre de fumeurs de cannabis depuis les années 90, la consommation d'autres drogues aurait dû également exploser, or ce n'est pas le cas).

    Act Up s'indigne de cette négation de "l'amélioration du confort de vie que pourrait apporter le cannabis thérapeutique à l'innombrables malades atteints du VIH/Sida", qui doivent supporter des traitements quotidiens aux effets secondaires lourds. De plus ces patients, qui connaissent les effets de cette substance, cherchent, toujours selon l'association, à s'en procurer de toute façon, ce qui les condamne "à la délinquance, à l'illégalité, (...) à aller chercher dans la rue la solution thérapeutique à laquelle [ils ont] droit et que [leur état de santé recommande, au risque de [se] faire agresser, voler, manipuler".

    Act Up rappelle que les malades du sida n'ont "choisi ni les effets secondaires de [leurs] traitements, ni l'inefficacité des traitements plus conventionnels que le cannabis" et exigent de pouvoir bénéficier de cette réponse thérapeutique, par ailleurs prescrite dans de très nombreux pays depuis plusieurs années. Enfin Act Up appelle l'Académie à se pencher sur les études réalisées avec cette substance et sur les témoignages des usagers.

    Les études sur l'usage du cannabis thérapeutique


    De Jong et coll., en 2005, ont constaté que les patients sous trithérapie anti-sida qui utilisaient du cannabis avaient moins de nausées et prenaient mieux leur traitement. Le médecin allemand Franjo Grotenhermen, dans son livre "Cannabis en médecine", souligne de son côté que 72 % des patients atteints du sida et consommateurs de cannabis trouvent l'effet de cette substance "positif" et 7 % seulement le trouvent "négatif" (résultats d'une enquête auprès de 136 patients, Barsch, 1996).

    De nombreuses études ont par ailleurs été réalisées sur l'impact du cannabis sur la perte d'appétit, les douleurs physiques, les nausées et vomissements ou encore le glaucome, l'épilepsie ou la sclérose en plaques.

    Ces études scientifiques, en partie résumées dans le livre du Dr Grotenhermen et dans celui de Mischka ("Cannabis médical. Du chanvre indien au THC de synthèse") démontrent, de la même façon qu'avec d'autres principes actifs utilisés dans des spécialités pharmaceutiques, des propriétés intéressantes du THC

    Une utilisation médicale répandue


    Conséquence de ces bénéfices thérapeutiques démontrés, et malgré la présence d'effets secondaires connus, l'usage thérapeutique de cette substance est autorisé dans de nombreux pays (Canada, Allemagne, Pays-Bas, Espagne, Israël, 13 Etats des Etats-Unis, etc.). Cela procure une alternative aux médicaments traditionnels, en particulier lorsque ces derniers sont insuffisamment efficaces ou mal tolérés.

    Plusieurs laboratoires pharmaceutiques travaillent également depuis des années à l'élaboration de comprimés ou de sprays qui pourraient éviter l'inhalation de THC par combustion, à risque cancérigène (entre autres), et améliorer la lisibilité des doses absorbées. Cela pourrait lever une des objections de l'Académie sur la nécessaire précision des doses thérapeutiques, de même que la production et/ou l'importation de marijuana à taux fixe.

    Le dossier du cannabis est complexe, et l'amalgame entre la pénalisation de son utilisation récréative et un éventuel usage médical semble bloquer toute réflexion, toute prise de décision en France. Cependant, après des années de blocages idéologiques et de retard sur d'autres pays occidentaux, les autorités ont élargi au début des années 90 l'utilisation des morphiniques, ce qui a enfin soulagé des milliers de patients atteints de douleurs chroniques... Peut-être en sera-t-il de même bientôt pour le cannabis médical, visiblement utile dans certaines pathologies et conditions ?
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    L'actualité des médicaments : Toutes les nouveautés Empty Les news medicaments (suite 2):97 pilules renouvelables par un pharmacien ou une sage femme.

    Message par mahassine Jeu 10 Juin 2010, 15:58

    97 pilules renouvelables par un pharmacien ou par le medecin:

    La liste des contraceptifs oraux désormais renouvelables en pharmacie est parue hier au Journal Officiel. Une autorisation qui concerne quasiment toutes les pilules et qui est contestée par le Conseil de l'Ordre des Médecins.


    Il sera désormais possible de faire renouveler la délivrance de sa pilule par le pharmacien sur présentation d'une ancienne ordonnance , en l'absence de prescription plus récente. Les infirmiers pourront également renouveler la prescription sur présentation d'une ancienne ordonnance. Ces renouvellements de prescription et de délivrance se feront pour une durée maximale de 6 mois.

    La liste des contraceptifs concernés, parue au Journal Officiel, consultable dans son intégralité ci-dessous, comporte des pilules de 1ère génération (qui associent 30 à 50 μg d'éthinylestradiol à un progestatif fortement dosé), comme Triella ®️ ou Miniphase ®️. Elle comporte aussi des pilules de 2ème génération (20 à 40 μg d'éthinylestradiol et un progestatif moyennement dosé), comme Adépal ®️, Trinordiol ®️ ou Leeloo ®️ (première pilule à 20 μg d'éthinylestradiol remboursée), et de 3ème génération (15 à 35 μg d'éthinylestradiol et un progestatif), comme Melodia ®️ ou Varnoline Continu ®️.

    La première pilule séquentielle à oestrogènes "naturels", Qlaira ®️, fait également partie de la liste, ainsi que les pilules progestatives pures comme Microval ®️ et Cérazette ®️. Par contre les pilules indiquées avant tout en cas d'acné important, comme Diane 35 ®️, ne sont pas concernées.

    Ces nouvelles modalités de prescription et délivrance, qui concernent donc la quasi-totalité des pilules, dans le but de simplifier la vie des femmes. En pratique, ces dernières étaient déjà nombreuses à se faire délivrer par le pharmacien, sans ordonnance, leur pilule habituelle, mais elles n'étaient alors pas remboursées.

    Il est cependant étonnant que cette disposition ne concerne pas les nouveaux moyens de contraception mensuels, le patch et l'anneau vaginal, également disponibles sur prescription médicale et non remboursés pour le moment. Pourtant ces moyens sont efficaces et font partie des solutions envisagées pour sortir du "tout-pilule" afin d'aller vers une contraception à la carte, ce qui pourrait permettre de baisser le nombre d'IVG...

    Par ailleurs le Conseil National de l'Ordre des Médecins a réitéré dans un communiqué son opposition à ces mesures, opposition déjà exprimée lors des débats . Le Cnom demande "la suppression de ces dispositions susceptibles de faire courir des risques aux patientes et d'entraîner une prise en charge dégradée des femmes dès lors que celles-ci [peuvent] ne plus voir la nécessité de se rendre chez un médecin ou chez la sage-femme". Une position dictée par les contre-indications à la contraception oestro-progestative qui peuvent évoluer dans le temps et donc nécessiter un ajustement médical de la prescription.

    Le Cnom s'étonne également du fait que cette liste comporte "tous les contraceptifs oraux, y compris ceux qui ont des indications très particulières qui nécessitent une prise en charge spécifique qui ne pourrait avoir lieu dans le cadre de ce dispositif". En conséquence, afin de pallier à ces risques, le Cnom recommande aux médecins d'indiquer la mention "non renouvelable" sur l'ordonnance "dès qu'ils l'estimeront nécessaire".

    En pratique, on peut imaginer que les médecins indiqueront cette mention au moindre doute (facteurs de risque cardio-vasculaires notamment), mais probablement pas systématiquement, ce qui fait que les femmes sans aucun risque identifié pourront probablement se faire désormais renouveler leur pilule sans passer à chaque fois par la case médecin...
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    L'actualité des médicaments : Toutes les nouveautés Empty Les news medicaments(suite 3):vers une impréssion du principe actif sur les medicaments???

    Message par mahassine Jeu 10 Juin 2010, 16:09

    Vers une impression du principe actif sur les médicaments ?


    Le principe actif du médicament est actuellement contenu à l'intérieur d'un comprimé ou une gélule. Mais l'université de Leeds, celle de Durham et le laboratoire GSK travaillent actuellement sur l'amélioration d'un procédé d'"impression" de ce principe actif sur le comprimé, ce qui pourrait bien révolutionner la fabrication des médicaments.

    Le comprimé, comme son nom l'indique, est fabriqué par compression, agglomération de millions de particules, dont celles qui ont un effet thérapeutique. Le principe actif est donc au coeur du médicament, ou dispersé dans ses composants. Ce processus de fabrication est inchangé depuis des siècles : les Egyptiens roulaient déjà les substances médicinales dans du pain ou de l'argile, tandis que les Arabes, au 10ème siècle, fabriquaient par compression les premiers comprimés connus. La notion de "principe actif" et surtout son extraction sont cependant beaucoup plus récents (19ème siècle).


    Mais lorsque vous prenez un comprimé médicamenteux, plus de 99 % de ce que vous absorbez est inactif, inerte (le plus souvent du sucre) ! Seule une toute petite portion du comprimé est réellement active, habituellement un millième seulement...

    Devant ce constat, les techniciens et chercheurs de GSK ont cherché à dissoudre le principe actif dans un liquide, qui se comporte alors comme de l'encre, puis l'ont projeté à la surface d'un comprimé, par le biais d'une machine fonctionnant sur le principe d'une imprimante à jet d'encre.

    Les médicaments produits de cette manière pourront agir plus vite, sans attendre que le comprimé soit dissous par le tube digestif pour libérer son principe actif. De plus, si cette technologie se répand, il sera possible de mettre plusieurs principes actifs sur un même comprimé, ce qui simplifiera les prises médicamenteuses, en particulier pour les patients ayant un traitement quotidien lourd.

    Par ailleurs, il sera aisé d'ajuster parfaitement la dose en fonction de l'état de santé du patient, par exemple en cas d'insuffisance rénale ou hépatique (nécessité de diminuer les doses) : avec ce nouveau système, chaque pilule aura une dose spécifiquement délivrée et non partagée dans un lot de comprimés comme aujourd'hui. Le contrôle qualité des médicaments devrait également être amélioré par ce processus, puisque qu'actuellement la dose nécessaire est contrôlée sur des échantillons de comprimés et non sur la totalité.

    Enfin la production elle-même sera facilitée : les laboratoires recevront des comprimés pré-formés standards, il leur restera à imprimer le principe actif aux différentes doses nécessaires (pour le patient lambda, pour le patient insuffisant rénal léger, sévère, pour la personne qui prend plusieurs traitements, etc.).

    Problème, une goutte de médicament est 20 fois plus grande qu'une goutte d'encre utilisée par une imprimante standard, ce qui nécessite une adaptation de la forme et de la taille de la machine.
    De plus le Dr Kapur, de l'université de Leeds, souligne que "pour certains comprimés, il est possible qu'il y ait besoin de plus fortes concentrations d'ingrédients actifs pour créer la bonne dose, et cela aura une incidence sur la façon dont ce liquide se comporte".
    Autre écueil à lever, certains principes actifs ne se dissolvent pas, donc le liquide se comporte alors comme une suspension et non une encre, ce qui rend plus difficile son "impression" sur un comprimé.

    Conséquence de ces obstacles, cette technologie prometteuse n'est pour le moment applicable qu'à 0,5 % des médicaments existants sous forme de comprimés.

    Mais les chercheurs de l'université de Leeds, de celle de Durham et de GSK espèrent, dans les deux années qui viennent, améliorer la technique d'"impression" des comprimés initiée par GSK, afin de porter cette proportion à 40 % !

    Un nouveau procédé de fabrication en cours de perfectionnement qui promet, dans les années qui viennent, un véritable traitement à la carte...

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