Les vaccins bientôt prêts mais en quantités limitées
Les essais cliniques des vaccins contre la pandémie de grippe A(H1N1) battent leur plein dans le monde entier et des laboratoires annoncent de rapides mises sur le marché, mais en quantité trop réduite pour suffire à la demande dans les premiers mois. "L'approvisionnement sera extrêmement limité pendant plusieurs mois", a estimé vendredi à Pékin la directrice de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Margaret Chan.
Selon l'OMS, 25 laboratoires travaillent sur la production du vaccin, dont les sept plus grands en assument 85%. Parmi eux, le Français Sanofi-Pasteur, leader mondial des vaccins, le Britannique GlaxoSmithKline (GSK), le Suisse Novartis, l'Américain Baxter.
Des laboratoires nationaux s'activent aussi en Chine (pas moins de 11), au Brésil, en Roumanie... Ce sera la première fois dans l'histoire des pandémies grippales qu'un vaccin sera utilisé à grande échelle. En 1918 (50 millions de morts) il n'existait pas, en 1957 et 1968 il est arrivé trop tard.
Récemment, de nouvelles technologies ont été mises au point et les capacités de production ont été quadruplées au cours des deux dernières années, selon une étude. Selon l'OMS, l'ensemble des grands laboratoires pourraient produire au maximum quelque 94 millions de doses par semaine - pour autant que la souche ait un bon rendement. Pour le moment, il est moins bon que pour les vaccins contre la grippe saisonnière, mais d'autres souches pourraient être fournies à bref délai.
Le carnet de commandes est déjà bien rempli, avec plus d'un milliard de doses demandées pour l'hémisphère nord, selon l'OMS. La France, qui compte 64 millions d'habitants, a commandé 94 millions de doses, avec en outre une pré-réservation de 36 millions de doses, pour pouvoir assurer deux injections par personne, si nécessaire.
Les Etats-Unis en ont commandé 195 millions, l'Espagne 37 millions... Premier pays touché dans le monde, le Mexique a sollicité un prêt de 400 millions de dollars à la Banque mondiale pour acheter 20 millions de doses - pour une population de quelque 107 millions d'habitants.
Selon les engagements des laboratoires, les pays riches seront les premiers servis. "L'avantage va à la richesse", regrette Mme Chan. Que restera-t-il pour les pays en développement? "Question critique", dit-on à l'OMS.
Pour eux, deux laboratoires, Sanofi-Pasteur et GSK, se sont engagés à donner à l'OMS, le premier 10% de sa production à concurrence de 100 millions de doses, le second 50 millions de doses. Ce qui sera très loin des besoins.
Après avoir reçu les autorisations de mise sur le marché, ce qui devrait aller assez vite, les premiers vaccins devraient pouvoir être commercialisés d'ici début octobre, avec une montée en puissance progressive.
Baxter - qui a seulement 80 millions de doses en commandes - a annoncé avoir fini la production de ses premiers lots de Celvapan, un peu plus rapides à produire car issus de cultures cellulaires. Il commence à fournir ses premiers pays clients, en attendant les autorisations de mise sur le marché. Le Chinois Sinovac a annoncé, au terme de premiers essais, un vaccin qui serait efficace dès la première dose. GSK prévoit ses premières livraisons en septembre. Novartis parle de l'automne, Sanofi-Pasteur, leader mondial, de novembre/décembre.
Sauf couacs : les Etats-Unis viennent d'annoncer qu'ils pourraient disposer de seulement 45 millions de doses à la mi-octobre, au lieu des 120 millions prévues, à cause de problèmes de production et de distribution de laboratoires.
Faute de doses en nombre suffisant, chaque pays devra choisir ses populations prioritaires. "Vacciner les personnes à risque permet de diminuer les complications graves de leur pathologie préexistante", souligne l'épidémiologiste Antoine Flahault.
Selon l'OMS, 25 laboratoires travaillent sur la production du vaccin, dont les sept plus grands en assument 85%. Parmi eux, le Français Sanofi-Pasteur, leader mondial des vaccins, le Britannique GlaxoSmithKline (GSK), le Suisse Novartis, l'Américain Baxter.
Des laboratoires nationaux s'activent aussi en Chine (pas moins de 11), au Brésil, en Roumanie... Ce sera la première fois dans l'histoire des pandémies grippales qu'un vaccin sera utilisé à grande échelle. En 1918 (50 millions de morts) il n'existait pas, en 1957 et 1968 il est arrivé trop tard.
Récemment, de nouvelles technologies ont été mises au point et les capacités de production ont été quadruplées au cours des deux dernières années, selon une étude. Selon l'OMS, l'ensemble des grands laboratoires pourraient produire au maximum quelque 94 millions de doses par semaine - pour autant que la souche ait un bon rendement. Pour le moment, il est moins bon que pour les vaccins contre la grippe saisonnière, mais d'autres souches pourraient être fournies à bref délai.
Le carnet de commandes est déjà bien rempli, avec plus d'un milliard de doses demandées pour l'hémisphère nord, selon l'OMS. La France, qui compte 64 millions d'habitants, a commandé 94 millions de doses, avec en outre une pré-réservation de 36 millions de doses, pour pouvoir assurer deux injections par personne, si nécessaire.
Les Etats-Unis en ont commandé 195 millions, l'Espagne 37 millions... Premier pays touché dans le monde, le Mexique a sollicité un prêt de 400 millions de dollars à la Banque mondiale pour acheter 20 millions de doses - pour une population de quelque 107 millions d'habitants.
Selon les engagements des laboratoires, les pays riches seront les premiers servis. "L'avantage va à la richesse", regrette Mme Chan. Que restera-t-il pour les pays en développement? "Question critique", dit-on à l'OMS.
Pour eux, deux laboratoires, Sanofi-Pasteur et GSK, se sont engagés à donner à l'OMS, le premier 10% de sa production à concurrence de 100 millions de doses, le second 50 millions de doses. Ce qui sera très loin des besoins.
Après avoir reçu les autorisations de mise sur le marché, ce qui devrait aller assez vite, les premiers vaccins devraient pouvoir être commercialisés d'ici début octobre, avec une montée en puissance progressive.
Baxter - qui a seulement 80 millions de doses en commandes - a annoncé avoir fini la production de ses premiers lots de Celvapan, un peu plus rapides à produire car issus de cultures cellulaires. Il commence à fournir ses premiers pays clients, en attendant les autorisations de mise sur le marché. Le Chinois Sinovac a annoncé, au terme de premiers essais, un vaccin qui serait efficace dès la première dose. GSK prévoit ses premières livraisons en septembre. Novartis parle de l'automne, Sanofi-Pasteur, leader mondial, de novembre/décembre.
Sauf couacs : les Etats-Unis viennent d'annoncer qu'ils pourraient disposer de seulement 45 millions de doses à la mi-octobre, au lieu des 120 millions prévues, à cause de problèmes de production et de distribution de laboratoires.
Faute de doses en nombre suffisant, chaque pays devra choisir ses populations prioritaires. "Vacciner les personnes à risque permet de diminuer les complications graves de leur pathologie préexistante", souligne l'épidémiologiste Antoine Flahault.
Qui vacciner en priorité ?
Un défi pour les gouvernements
Un défi pour les gouvernements
Face à l'impossibilité de pouvoir vacciner dans un premier temps l'ensemble de la population contre la grippe pandémique A(H1N1), les gouvernements vont devoir faire des choix et établir des priorités. Vendredi, la directrice de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Margaret Chan soulignait qu'il s'agissait d'"une des décisions les plus difficiles que les gouvernements auront à prendre". Selon Melinda Henry, porte-parole de l'organisation, les Etats devront décider "s'ils veulent stopper la contagion, protéger les infrastructures essentielles d'un pays ou réduire le nombre de cas de malades et de morts". Alors qui vacciner d'abord ? Les enfants scolarisés et leurs parents, répondent des chercheurs américains dans la revue Science. Privilégier les jeunes, cibles du virus dont ils sont également un grand vecteur, empêcherait la contagion dans les écoles et la transmission aux parents, puis au reste de la communauté. Moins de vaccins seraient nécessaires que pour la grippe saisonnière, affirment-ils. Au Japon, la vaccination de la plupart des enfants contre la grippe saisonnière entre 1962 et 1987 a divisé par trois ou quatre le taux de mortalité, sauvant 37.000 à 49.000 vies. Selon d'autres experts, le vaccin vaut d'abord pour les personnes souffrant de pathologies chroniques, leur évitant des complications. L'OMS prône pour l'instant de vacciner les personnels de santé, à charge pour les Etats de définir pour les autres leur propre politique. Aux Etats-Unis, pays le plus touché par la grippe A(H1N1) au monde, les autorités sanitaires veulent vacciner 160 millions de personnes, soit un Américain sur deux. Un groupe prioritaire restreint de 41 millions de personnes à vacciner (femmes enceintes, personnels de santé, adultes de santé fragile, enfants et jeunes de 6 mois à 24 ans) a été identifié. Le Mexique, foyer mondial de la grippe porcine en avril-mai, a sollicité un prêt de 400 millions de dollars à la Banque mondiale pour acheter 20 millions de doses pour la période décembre-avril, d'abord destinées aux populations les plus vulnérables et aux personnels de santé. En Argentine, deuxième pays le plus touché au monde par le virus avec un peu plus de 400 morts, aucun plan de vaccination n'est annoncé pour l'instant. Au Brésil (370 morts environ), les personnels de santé seront les premiers vaccinés à l'horizon de décembre. En Chine, les autorités espèrent vacciner 1% de la population d'ici octobre - soit 13 millions de personnes environ. Les personnels de santé, les personnes âgées et les enfants devraient être les premiers. La Grande-Bretagne, pays européen le plus touché, a commandé 54,6 millions de doses pour 60 millions d'habitants. Un groupe prioritaire de 11 millions de personnes a été identifié, dont 2,1 millions appartenant aux services sanitaires et sociaux. La France, comme l'Espagne et les Pays-Bas, va vacciner en premier lieu les groupes à risque - personnels de santé, personnes ayant des problèmes de santé chroniques (respiratoires, diabète...), femmes enceintes, etc. Madrid pourrait ajouter à la liste les professeurs d'école primaire. La République tchèque cible uniquement dans un premier temps les médecins, infirmières et autres employés de la Santé publique. Au Moyen-Orient, Israël prévoit à terme de couvrir l'ensemble de la population. L'Egypte table sur 2,5 millions de personnes vaccinées pour 80 millions d'habitants. Bahrein prévoit de vacciner en priorité les personnels de santé, les malades et également les pèlerins. Dans l'hémisphère sud, déjà lourdement frappé par l'épidémie, l'Australie annonce le début d'une "vaccination de masse" dès septembre. Deux millions de doses seront disponibles dans un premier temps pour les personnes fragiles et les personnels de santé.
La grippe porcine menace l'économie mondiale avec le taux d'absentéisme dans les entreprises
La grippe A(H1N1) dite porcine, apparue en avril dernier au Mexique, et sa propagation dans plusieurs pays commence à avoir un impact négatif sur l'économie mondiale, en provoquant notamment un fort absentéisme dans les entreprises.
"La plus grande menace, c'est le risque de taux élevés d'absentéisme qui pourraient entraîner des dysfonctionnements dans les systèmes financiers-clés", a relevé Simonetta Nardin, porte-parole du Fonds monétaire international (FMI).
Les fermetures d'écoles pourraient augmenter l'absentéisme et ainsi faire baisser la productivité sur les lieux de travail.
"Dans la mesure où la gravité de la grippe A demeure modérée pour l'instant, nous ne nous attendons pas à un choc d'une magnitude importante sur l'économie", a estimé Simonetta Nardin.
Selon les experts de la Banque mondiale (BM), le coût économique potentiel de la grippe porcine pourrait aller de 0,7% à 4,8% du Produit intérieur brut (PIB) mondial, en fonction de la sévérité de la pandémie.
Ainsi, si l'on s'en tient à l'estimation du FMI d'un PIB mondial d'environ 55.000 milliards de dollars en 2009, la grippe porcine pourrait coûter entre 384 milliards et 2.633 milliards de dollars. "En cas de pandémie grave, 70% des coûts économiques seraient causés par l'absentéisme et les efforts déployés pour éviter l'infection", écrivaient en juin les analystes de la Banque mondiale dans un rapport financier.
"Les pays en développement seraient les plus touchés, car les densités de population plus élevées, la faiblesse des systèmes de santé et la pauvreté accentueraient l'impact économique de la pandémie", concluaient-ils.
Au Mexique, où la grippe porcine est apparue en avril dernier, l'économie a fortement souffert de la pandémie, qui a fait 164 morts jusqu'ici dans le pays, paralysant les activités de nombreux secteurs, à commencer par le tourisme, troisième source de revenus du pays. "Nous estimons que l'épidémie a plombé la croissance du PIB du Mexique de l'ordre de 0,5% à 1% en 2009", juge un responsable du FMI. Cet impact est pris en compte dans la prévision du FMI d'une chute du PIB mexicain de 7,3% sur l'ensemble de l'année, précise-t-il.
Le virus A(H1N1) de la grippe porcine a tué quelque 1.800 personnes dans 170 pays depuis son apparition fin mars, d'après les dernières données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"La plus grande menace, c'est le risque de taux élevés d'absentéisme qui pourraient entraîner des dysfonctionnements dans les systèmes financiers-clés", a relevé Simonetta Nardin, porte-parole du Fonds monétaire international (FMI).
Les fermetures d'écoles pourraient augmenter l'absentéisme et ainsi faire baisser la productivité sur les lieux de travail.
"Dans la mesure où la gravité de la grippe A demeure modérée pour l'instant, nous ne nous attendons pas à un choc d'une magnitude importante sur l'économie", a estimé Simonetta Nardin.
Selon les experts de la Banque mondiale (BM), le coût économique potentiel de la grippe porcine pourrait aller de 0,7% à 4,8% du Produit intérieur brut (PIB) mondial, en fonction de la sévérité de la pandémie.
Ainsi, si l'on s'en tient à l'estimation du FMI d'un PIB mondial d'environ 55.000 milliards de dollars en 2009, la grippe porcine pourrait coûter entre 384 milliards et 2.633 milliards de dollars. "En cas de pandémie grave, 70% des coûts économiques seraient causés par l'absentéisme et les efforts déployés pour éviter l'infection", écrivaient en juin les analystes de la Banque mondiale dans un rapport financier.
"Les pays en développement seraient les plus touchés, car les densités de population plus élevées, la faiblesse des systèmes de santé et la pauvreté accentueraient l'impact économique de la pandémie", concluaient-ils.
Au Mexique, où la grippe porcine est apparue en avril dernier, l'économie a fortement souffert de la pandémie, qui a fait 164 morts jusqu'ici dans le pays, paralysant les activités de nombreux secteurs, à commencer par le tourisme, troisième source de revenus du pays. "Nous estimons que l'épidémie a plombé la croissance du PIB du Mexique de l'ordre de 0,5% à 1% en 2009", juge un responsable du FMI. Cet impact est pris en compte dans la prévision du FMI d'une chute du PIB mexicain de 7,3% sur l'ensemble de l'année, précise-t-il.
Le virus A(H1N1) de la grippe porcine a tué quelque 1.800 personnes dans 170 pays depuis son apparition fin mars, d'après les dernières données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les manifestations chez les personnes non vulnérables
Les manifestations de la grippe A ressemblent à celles de la grippe humaine :
Fièvre élevée supérieure à 38 degrés, Perte d’appétit, Toux sèche et profonde, Fatigue, Douleurs, courbatures, Maux de tête, Mal de gorge, Diarrhée et vomissements peuvent parfois s'observer. Les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et celles présentant certaines pathologies Les enfants, notamment les bébés de moins de 1 an, les femmes enceintes, les personnes âgées et celles présentant certaines pathologies, comme un cancer ou un asthme par exemple sont plus vulnérables et peuvent présenter des complications plus importantes, notamment des complications pulmonaires témoignant de la gravité de la maladie. Consulter son médecin ou prendre son avis nottament en cas de fièvre supérieure à 38 degrés, de fatigue importante, de toux ou de gêne respiratoire.
Fièvre élevée supérieure à 38 degrés, Perte d’appétit, Toux sèche et profonde, Fatigue, Douleurs, courbatures, Maux de tête, Mal de gorge, Diarrhée et vomissements peuvent parfois s'observer. Les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et celles présentant certaines pathologies Les enfants, notamment les bébés de moins de 1 an, les femmes enceintes, les personnes âgées et celles présentant certaines pathologies, comme un cancer ou un asthme par exemple sont plus vulnérables et peuvent présenter des complications plus importantes, notamment des complications pulmonaires témoignant de la gravité de la maladie. Consulter son médecin ou prendre son avis nottament en cas de fièvre supérieure à 38 degrés, de fatigue importante, de toux ou de gêne respiratoire.
La Chine annonce des mesures spéciales contre la grippe porcine pendant le Hadj
Une série de mesures spéciales pour protéger les pèlerins contre la grippe pendant le Hadj a été prise par les autorités de la région autonome du Xinjiang, (nord-ouest de la Chine), a indiqué samedi un responsable local. Selon ce responsable, tous les pèlerins doivent recevoir un examen médical et être immunisés contre des maladies telles que la grippe porcine et le choléra, et ce avant le départ pour le Hadj à destination de la Mecque en Arabie Saoudite. Durant les 20 dernières années, plus de 30.000 personnes du Xinjiang ont fait le pèlerinage vers les lieux saints de l'Islam, dont 2.800 pour l'année dernière. Le virus A(H1N1) de la grippe porcine a tué 1.799 personnes dans le Monde, la plupart sur le continent américain, depuis son apparition fin mars, d'après les dernières données de l'OMS.
Au total, 170 pays ont eu des cas confirmés.
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