L'OMS rappelle que plus de 50% de tous les médicaments sont prescrits, dispensés ou vendus à tort ou de manière inappropriée, et la moitié des patients ne prennent pas leurs médicaments correctement. Dans les pays en développement, moins d'un patient sur trois est traité conformément aux lignes directrices cliniques. En résultent des effets indésirables, des rechutes, des hospitalisations et des décès qui touchent fortement les populations mais aussi un véritable "gâchis" de plusieurs dizaines de milliards d'euros.
Les principaux "écarts" constatés par l'OMS, se résulent ainsi, polypharmacie ou prise de trop nombreux médicaments, surconsommation d'antibiotiques, recours trop fréquent aux injections, absence de prévention et automédication inappropriée. L'OMS alerte sur certaines situations : moins de 60% des enfants atteints de diarrhée aïgue reçoivent les traitements nécessaires par réhydratation orale et plus de 40% reçoivent encore des antibiotiques, 50% des personnes atteintes de paludisme reçoivent les antipaludiques recommandés de première intention, seulement 50-70% des personnes atteintes de pneumonie sont soignées par les antibiotiques appropriés et 60% des personnes atteintes d'infection virale des voies respiratoires supérieures prennent des antibiotiques à tort.
Les conséquences sont lourdes en termes d'effets indésirables et de perte de ressources.
On a déjà beaucoup alerté - en France, récemment - sur les résistances des souches acquises, coût annuel, selon l'OMS, 9 milliards d'euros en Europe. Les effets indésirables sont eux aussi estimés à des millions de dollars chaque année. Sur les 10 à 40% des budgets nationaux dépensés en médicaments, des milliards de dollars de fonds publics et personnels sont gaspillés .
Enfin, les patients n'ont plus confiance. En faute, l'insuffisance de formation et l'absence de disponibilité des professionnels de santé, les directives de santé publique inappropriées, l'insuffisance des systèmes de surveillance et de pharmacovigilance, la promotion des laboratoires pharmaceutiques, le libre accès aux médicaments OTC, le prix élevé de certains médicaments auxquels des franges de population n'ont pas encore accès.
Plus de 50% des états n'appliquent pas les politiques de base pour promouvoir l'usage rationnel des médicaments. L'OMS conseille donc aux états membres la mise en oeuvre de programmes nationaux pour promouvoir l'usage rationnel des médicaments comportant, à minima, un organe national de coordination des politiques sur l'usage des médicaments (Afssaps en France), des lignes directrices cliniques pour la formation, la supervision et aide à la décision sur les médicaments (la HAS en France), une base des médicaments essentiels et le remboursement d'assurance, des comités thérapeutiques (HAS), une formation médicale continue (FMC/CNFMC en France), des informations accessibles au public sur les médicaments, une règlementation sur la promotion du médicament (Afssaps)...
Selon l'UNICEF, près de 10 millions d'enfants de moins de cinq ans sont morts en 2007. Plus de la moitié de ces décès sont provoqués par des maladies que l'on pourrait traiter avec des médicaments essentiels pédiatriques.
En conclusion, pour l'OMS, sans toujours pouvoir aller jusqu'à la mise en oeuvre de l'ensemble de ces programmes, l'approche la plus efficace pour améliorer l'usage des médicaments dans les soins primaires serait, dans les pays en développement, une formation et une supervision des personnels de santé, l'éducation des populations, et .... un approvisionnement suffisant en médicaments appropriés. Dans cet axe, et surtout en cette période de crise économique, c'est la fourniture de médicaments qui est touchée par les coupes budgétaires. Depuis Janvier 2009, l'OMS suit l'impact de l'économie sur la santé par des rapports trimestriels (Essential Medicines Monitor) sur la consommation de médicaments et les prix, dans plus de 80 pays.
Les principaux "écarts" constatés par l'OMS, se résulent ainsi, polypharmacie ou prise de trop nombreux médicaments, surconsommation d'antibiotiques, recours trop fréquent aux injections, absence de prévention et automédication inappropriée. L'OMS alerte sur certaines situations : moins de 60% des enfants atteints de diarrhée aïgue reçoivent les traitements nécessaires par réhydratation orale et plus de 40% reçoivent encore des antibiotiques, 50% des personnes atteintes de paludisme reçoivent les antipaludiques recommandés de première intention, seulement 50-70% des personnes atteintes de pneumonie sont soignées par les antibiotiques appropriés et 60% des personnes atteintes d'infection virale des voies respiratoires supérieures prennent des antibiotiques à tort.
Les conséquences sont lourdes en termes d'effets indésirables et de perte de ressources.
On a déjà beaucoup alerté - en France, récemment - sur les résistances des souches acquises, coût annuel, selon l'OMS, 9 milliards d'euros en Europe. Les effets indésirables sont eux aussi estimés à des millions de dollars chaque année. Sur les 10 à 40% des budgets nationaux dépensés en médicaments, des milliards de dollars de fonds publics et personnels sont gaspillés .
Enfin, les patients n'ont plus confiance. En faute, l'insuffisance de formation et l'absence de disponibilité des professionnels de santé, les directives de santé publique inappropriées, l'insuffisance des systèmes de surveillance et de pharmacovigilance, la promotion des laboratoires pharmaceutiques, le libre accès aux médicaments OTC, le prix élevé de certains médicaments auxquels des franges de population n'ont pas encore accès.
Plus de 50% des états n'appliquent pas les politiques de base pour promouvoir l'usage rationnel des médicaments. L'OMS conseille donc aux états membres la mise en oeuvre de programmes nationaux pour promouvoir l'usage rationnel des médicaments comportant, à minima, un organe national de coordination des politiques sur l'usage des médicaments (Afssaps en France), des lignes directrices cliniques pour la formation, la supervision et aide à la décision sur les médicaments (la HAS en France), une base des médicaments essentiels et le remboursement d'assurance, des comités thérapeutiques (HAS), une formation médicale continue (FMC/CNFMC en France), des informations accessibles au public sur les médicaments, une règlementation sur la promotion du médicament (Afssaps)...
Selon l'UNICEF, près de 10 millions d'enfants de moins de cinq ans sont morts en 2007. Plus de la moitié de ces décès sont provoqués par des maladies que l'on pourrait traiter avec des médicaments essentiels pédiatriques.
En conclusion, pour l'OMS, sans toujours pouvoir aller jusqu'à la mise en oeuvre de l'ensemble de ces programmes, l'approche la plus efficace pour améliorer l'usage des médicaments dans les soins primaires serait, dans les pays en développement, une formation et une supervision des personnels de santé, l'éducation des populations, et .... un approvisionnement suffisant en médicaments appropriés. Dans cet axe, et surtout en cette période de crise économique, c'est la fourniture de médicaments qui est touchée par les coupes budgétaires. Depuis Janvier 2009, l'OMS suit l'impact de l'économie sur la santé par des rapports trimestriels (Essential Medicines Monitor) sur la consommation de médicaments et les prix, dans plus de 80 pays.
Hier à 22:14 par mohsif123
» Mise à jour EMC 2020 (AKOS (TRAITE DE MEDECINE) + APPAREIL LOCOMOTEUR + ANESTHESIE-REANIMATION) #Orthopédie #Réanimation
Hier à 20:21 par Bhk
» EMC AKOS (Traité de Médecine) mise à jour III 2020 (20 juillet 2020) #AKOS
Hier à 20:18 par Bhk
» emc Dermatologie I-2020
Hier à 12:53 par pilote
» ATLAS d'Échographie
Hier à 00:11 par Baaloudjo
» Pratique de l'échographie obstétricale au 1er trimestre
Ven 22 Nov 2024, 15:02 par toufikflt
» L'échographie pour tous : apprentissage acceléré - de l'échoscopie a l'échographie d'expert
Ven 22 Nov 2024, 14:55 par toufikflt
» les lasers en dermatologie 2018 - exclusif
Ven 22 Nov 2024, 14:00 par mohsif123
» LES OSTÉOTOMIES AUTOUR DU GENOU Cahiers d'Enseignement de la SOFCOT
Ven 22 Nov 2024, 13:54 par mohsif123
» Conférences d'enseignement de la SFOCOT 2019
Ven 22 Nov 2024, 13:52 par mohsif123
» Manuel pratique d'anesthésie Anesthésie
Ven 22 Nov 2024, 02:01 par Baaloudjo
» Collection complète DCEM en questions-réponses
Ven 22 Nov 2024, 01:57 par Baaloudjo
» Télécharger EMC de Pneumologie PDF
Ven 22 Nov 2024, 01:52 par Baaloudjo
» 22/03/2024 Guide d’Échographie Pratique en Anesthésie-Réanimation - GUEPAR (2e édition)
Ven 22 Nov 2024, 01:45 par Baaloudjo
» LE LIVRE NOIR DES ALLERGIES #Allergologie
Ven 22 Nov 2024, 01:44 par Baaloudjo