Sur le plan de l'ingénierie, le poumon humain est un modèle de performance. Sa surface, d'environ 70 mètres carrés, chez l'adulte, est regroupée en une structure élastique dynamique pour pouvoir assurer un bon transfert de l'oxygène et du gaz carbonique. Dans ce numéro de Science, deux groupes indépendant rapportent, par des voies très différentes, des avancées importantes pour fabriquer un jour un poumon artificiel en laboratoire.
Les donneurs de poumons étant en nombre restreint, comparé au nombre de gens qui en ont désespérément besoin et les tissus de cet organe ne se régénérant pas, beaucoup de scientifiques s'intéressent à la formation de ses tissus en laboratoire en vue de pouvoir un jour les transplanter. Des chercheurs ont fait un pas, encore préliminaire, mais encourageant, dans cette direction en prélevant un poumon de rat et en le recontruisant avec de nouvelles cellules.
Le nouveau poumon a assuré les échanges d'oxygène et de gaz carbonique, puis été brièvement transplanté dans un rat, aussi cette méthode pourrait un jour servir à produire un tissu pulmonaire fonctionnel. Thomas Pertersen et ses co-auteurs ont d'abord excisé les poumons de rat dont ils ont soigneusement retiré, avec un détergent, les cellules épithéliales spongieuses ainsi que les vaisseaux sanguins. Il en est resté une matrice de tissu connectif qui conservait son extensibilité et d'autres propriétés du poumon; Puis les chercheurs ont laissé cette matrice reposer en présence de cellules épithéliales et endothéliales du poumon.
En quelques jours, l'ensemble comportait des alvéoles, des microvaisseaux et des bronchioles peuplées des cellules appropriées. Lorsque les poumons ont été tranférés à des rats pour une ou deux heures, ils ont permis l'échange d'oxygène et de gaz carbonique comme des poumons normaux. Pour que cette méthode ait une application clinique, les cellules utilisées pour reensemencer la matrice devront être issues du patient receveur pour éviter tout rejet sous la forme de cellules souches de poumon et de cellules souches pluripotentes enduites.
De telles cellules ne sont pas encore disponibles.
Source : American Association for the Advancement of Science, le 25 juin 2010
Les donneurs de poumons étant en nombre restreint, comparé au nombre de gens qui en ont désespérément besoin et les tissus de cet organe ne se régénérant pas, beaucoup de scientifiques s'intéressent à la formation de ses tissus en laboratoire en vue de pouvoir un jour les transplanter. Des chercheurs ont fait un pas, encore préliminaire, mais encourageant, dans cette direction en prélevant un poumon de rat et en le recontruisant avec de nouvelles cellules.
Le nouveau poumon a assuré les échanges d'oxygène et de gaz carbonique, puis été brièvement transplanté dans un rat, aussi cette méthode pourrait un jour servir à produire un tissu pulmonaire fonctionnel. Thomas Pertersen et ses co-auteurs ont d'abord excisé les poumons de rat dont ils ont soigneusement retiré, avec un détergent, les cellules épithéliales spongieuses ainsi que les vaisseaux sanguins. Il en est resté une matrice de tissu connectif qui conservait son extensibilité et d'autres propriétés du poumon; Puis les chercheurs ont laissé cette matrice reposer en présence de cellules épithéliales et endothéliales du poumon.
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De telles cellules ne sont pas encore disponibles.
Source : American Association for the Advancement of Science, le 25 juin 2010
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