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par Dr Geneviève Démonet
Une récente publication montre que les effets respiratoires des cuisinières au gaz pourraient n'être que minimes. Il s'agit de l'étude PATY (Pollution et les Jeunes) menée sur un peu plus de 24 000 écoliers âgés de 6 à 12 ans dans 9 pays d'Europe et d'Amérique du nord. Les données recueillies par l'intermédiaire de questionnaires ainsi que les valeurs spirométriques des enfants ont été analysées. Les résultats ont été ajustés pour l'âge, le poids, la taille, la saison, le technicien, l'appareil utilisé et la zone géographique.
Les facteurs confondants potentiels (tabagisme pendant la grossesse, infection respiratoire récente, traitement actuel, niveau d'éducation parental, chauffage au fuel ou au gaz sans ventilation, ordre de naissance, présence de moisissures ou d'animal domestique au domicile) ont été pris en compte dans un modèle ajusté.
Parmi les 24 019 enfants inclus dans ce travail, la cuisine se faisait au gaz chez 9 783 (40,73 %) et uniquement à l'électricité chez 13 887 (57,82 %). Les données étaient manquantes chez les 349 autres.
Dans le modèle de base, la cuisson au gaz réduisait tous les paramètres fonctionnels respiratoires : de 0,1 % pour le DEM 25 % (débit expiratoire maximal à 25 % de la capacité vitale) à 0,8 % pour le DEP (débit expiratoire de pointe). Cette baisse n'était significative que pour le VEMS (volume expiratoire maximale seconde) : 0,7 % et la CVF (capacité vitale forcée) : 0,6 %. Après ajustement pour les facteurs confondants potentiels, l'effet est resté faible et la plupart du temps non significatif.
L'effet était cependant plus important chez les enfants allergiques aux aéroallergènes, mais le nombre d'enfants atopiques exposés aux cuisinières à gaz était relativement faible.
Malgré ces résultats, le conseil d'une bonne aération lors de la cuisine au gaz reste toujours valable, particulièrement pour les enfants atopiques...
Moshammer H et coll. : Gas cooking is associated with small reductions in lung function in children. Eur respir J 2010 ; 36 (1) : 249-254.
Une récente publication montre que les effets respiratoires des cuisinières au gaz pourraient n'être que minimes. Il s'agit de l'étude PATY (Pollution et les Jeunes) menée sur un peu plus de 24 000 écoliers âgés de 6 à 12 ans dans 9 pays d'Europe et d'Amérique du nord. Les données recueillies par l'intermédiaire de questionnaires ainsi que les valeurs spirométriques des enfants ont été analysées. Les résultats ont été ajustés pour l'âge, le poids, la taille, la saison, le technicien, l'appareil utilisé et la zone géographique.
Les facteurs confondants potentiels (tabagisme pendant la grossesse, infection respiratoire récente, traitement actuel, niveau d'éducation parental, chauffage au fuel ou au gaz sans ventilation, ordre de naissance, présence de moisissures ou d'animal domestique au domicile) ont été pris en compte dans un modèle ajusté.
Parmi les 24 019 enfants inclus dans ce travail, la cuisine se faisait au gaz chez 9 783 (40,73 %) et uniquement à l'électricité chez 13 887 (57,82 %). Les données étaient manquantes chez les 349 autres.
Dans le modèle de base, la cuisson au gaz réduisait tous les paramètres fonctionnels respiratoires : de 0,1 % pour le DEM 25 % (débit expiratoire maximal à 25 % de la capacité vitale) à 0,8 % pour le DEP (débit expiratoire de pointe). Cette baisse n'était significative que pour le VEMS (volume expiratoire maximale seconde) : 0,7 % et la CVF (capacité vitale forcée) : 0,6 %. Après ajustement pour les facteurs confondants potentiels, l'effet est resté faible et la plupart du temps non significatif.
L'effet était cependant plus important chez les enfants allergiques aux aéroallergènes, mais le nombre d'enfants atopiques exposés aux cuisinières à gaz était relativement faible.
Malgré ces résultats, le conseil d'une bonne aération lors de la cuisine au gaz reste toujours valable, particulièrement pour les enfants atopiques...
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