Le transport sanitaire constitue le maillon faible du système de santé Le Maroc ne dispose que d’une ambulance pour 50.000 personnes. 89% de l’ensemble des ambulances fonctionnelles ne sont pas équipées. Le secteur privé n’occupe que 8,5% du parc ambulancier avec seulement 150 véhicules.
Le transport sanitaire au Maroc est déplorable. Le pays ne dispose que d’une ambulance pour 50.000 personnes. Le nombre d’ambulances fonctionnelles en 2007 se chiffrait seulement à 716 dont 417 ambulances légères, 238 ambulances fourgon et 61 ambulances 4x4. Et pire encore. 89% de l’ensemble des ambulances fonctionnelles ne sont pas équipées. Ces chiffres qui font froid dans le dos sont issus d’une étude réalisée en 2008 sur la répartition du parc ambulancier au Maroc. Pour mettre en exergue la situation catastrophique que connaît ce maillon essentiel du système de santé, une conférence se tiendra jeudi 16 septembre à Rabat réunissant la presse et les professionnels de la santé. «L’objectif de cette rencontre est de tirer la sonnette d’alarme et de pointer du doigt les faiblesses importantes du transport sanitaire.
La situation est grave et aucun effort n’a été entrepris pour tenter de trouver une solution à ce problème», affirme à ALM Ahmed El Kohen, organisateur de l’événement et conseiller au Haut Commissariat au Plan ( HCP). Sous-équipement, personnel non formé, vétusté des véhicules… la liste des insuffisances du secteur ambulancier est très longue. Les inégalités sont de taille entre le milieu rural et urbain. En effet, la répartition des ambulances est essentiellement concentrée dans le milieu urbain avec 434 ambulances contre seulement 282 unités en milieu rural. Selon cette étude, l’Etat détient la majorité des ambulances (le ministère de la Santé : 40,7%, les collectivités locales : 33,9%, la protection civile: 10,3%, le Croissant- Rouge marocain : 2,9%) alors que le secteur privé n’occupe que 8,5% du parc ambulancier avec 150 véhicules. Quant à l’âge des véhicules, 334 ont moins de 5 ans, 281 ont de 5 à 10 ans et 82 ont plus de 10 ans.
Cette rencontre sera également destinée à présenter «Afrique Europe Ambulance», la première entreprise privée au Maroc qui offre une formation d’ambulanciers qualifiés et ce grâce à une étroite collaboration entre l’ANAPEC et l’IMAFOP. Cette entreprise qui vise à répondre au besoin en matière de transport sanitaire grâce à la qualification du personnel est dotée de 7 ambulances : 3 ambulances pour effectuer les transferts inter-hospitaliers ne nécessitant pas de médicalisation et de consultations et 4 ambulances permettant d’assurer les transports médicalisés. Rappelons que la réglementation en vigueur définit le transport sanitaire comme «tout transport d’une personne malade, blessée ou parturiente, pour des raisons de soins ou de diagnostic, sur prescription médicale ou en cas d’urgence médicale, effectuée à l’aide de moyens de transport terrestre, aérien ou maritime, spécialement adaptés à cet effet». «Une étude précise des besoins et de l’état de santé de la personne à transporter est impérative pour adopter nos moyens au confort et à la sécurité du malade», conclut M. El Kohen.
Aujourd'huit le maroc !
Par : Laila Zerrour
santé maghreb
Le transport sanitaire au Maroc est déplorable. Le pays ne dispose que d’une ambulance pour 50.000 personnes. Le nombre d’ambulances fonctionnelles en 2007 se chiffrait seulement à 716 dont 417 ambulances légères, 238 ambulances fourgon et 61 ambulances 4x4. Et pire encore. 89% de l’ensemble des ambulances fonctionnelles ne sont pas équipées. Ces chiffres qui font froid dans le dos sont issus d’une étude réalisée en 2008 sur la répartition du parc ambulancier au Maroc. Pour mettre en exergue la situation catastrophique que connaît ce maillon essentiel du système de santé, une conférence se tiendra jeudi 16 septembre à Rabat réunissant la presse et les professionnels de la santé. «L’objectif de cette rencontre est de tirer la sonnette d’alarme et de pointer du doigt les faiblesses importantes du transport sanitaire.
La situation est grave et aucun effort n’a été entrepris pour tenter de trouver une solution à ce problème», affirme à ALM Ahmed El Kohen, organisateur de l’événement et conseiller au Haut Commissariat au Plan ( HCP). Sous-équipement, personnel non formé, vétusté des véhicules… la liste des insuffisances du secteur ambulancier est très longue. Les inégalités sont de taille entre le milieu rural et urbain. En effet, la répartition des ambulances est essentiellement concentrée dans le milieu urbain avec 434 ambulances contre seulement 282 unités en milieu rural. Selon cette étude, l’Etat détient la majorité des ambulances (le ministère de la Santé : 40,7%, les collectivités locales : 33,9%, la protection civile: 10,3%, le Croissant- Rouge marocain : 2,9%) alors que le secteur privé n’occupe que 8,5% du parc ambulancier avec 150 véhicules. Quant à l’âge des véhicules, 334 ont moins de 5 ans, 281 ont de 5 à 10 ans et 82 ont plus de 10 ans.
Cette rencontre sera également destinée à présenter «Afrique Europe Ambulance», la première entreprise privée au Maroc qui offre une formation d’ambulanciers qualifiés et ce grâce à une étroite collaboration entre l’ANAPEC et l’IMAFOP. Cette entreprise qui vise à répondre au besoin en matière de transport sanitaire grâce à la qualification du personnel est dotée de 7 ambulances : 3 ambulances pour effectuer les transferts inter-hospitaliers ne nécessitant pas de médicalisation et de consultations et 4 ambulances permettant d’assurer les transports médicalisés. Rappelons que la réglementation en vigueur définit le transport sanitaire comme «tout transport d’une personne malade, blessée ou parturiente, pour des raisons de soins ou de diagnostic, sur prescription médicale ou en cas d’urgence médicale, effectuée à l’aide de moyens de transport terrestre, aérien ou maritime, spécialement adaptés à cet effet». «Une étude précise des besoins et de l’état de santé de la personne à transporter est impérative pour adopter nos moyens au confort et à la sécurité du malade», conclut M. El Kohen.
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