25/02/11
(JIM)
Dr Geneviève Démonet
De nombreuses campagnes d'information ont mis en garde les adolescents contre les tatouages au « henné noir » pourvoyeurs de nombreuses sensibilisations définitives à la paraphénylènediamine ajoutée à forte dose au henné utilisé. Faut-il étendre ces mesures de prudence aux colorations capillaires chez les jeunes adolescents ? La question se pose à la lecture d'une étude menée au Danemark sur 382 apprentis coiffeurs comparés à un groupe témoin de la population générale apparié pour l'âge, le sexe et la localisation géographique.
Les participants à cette enquête ont été interrogés sur leurs habitudes cosmétiques et capillaires et sur le port de piercings et il leur était aussi demandé s'ils avaient présenté des réactions indésirables au contact de colorations capillaires.
Au début de l'apprentissage, la quasi-totalité des jeunes coiffeurs avaient déjà teint leurs cheveux (95,6 %) avec environ 7 teintures dans l'année précédente. Dans la population générale, 66,9 % des sujets avaient déjà eu des colorations capillaires avec en moyenne 4 teintures par an.
L'âge de la première teinture de cheveux était de 13 ans dans la population générale et de 12 ans chez les futurs coiffeurs.
Presque la moitié des apprentis s'était fait faire des tatouages au « henné noir» contre 31 % des sujets contrôles. Les apprentis coiffeurs avaient aussi davantage de piercings que les autres.
Les apprentis coiffeurs ont signalé plus fréquemment des réactions d'eczéma au contact des teintures capillaires que les sujets du groupe contrôle.
L'étude reposant sur des auto-questionnaires, il est cependant difficile d'apprécier les réactions cutanées présentées.
Les colorations capillaires sont devenues fréquentes chez les jeunes adolescents. L'exposition personnelle s'ajoute ainsi à l'exposition professionnelle pour augmenter le risque d'allergie chez les apprentis coiffeurs.
Bregnhøj A : Exposures and reactions to allergens among hairdressing apprentices and matched controls. Contact Dermatitis 2011; 64 : 85-89
(JIM)
Dr Geneviève Démonet
De nombreuses campagnes d'information ont mis en garde les adolescents contre les tatouages au « henné noir » pourvoyeurs de nombreuses sensibilisations définitives à la paraphénylènediamine ajoutée à forte dose au henné utilisé. Faut-il étendre ces mesures de prudence aux colorations capillaires chez les jeunes adolescents ? La question se pose à la lecture d'une étude menée au Danemark sur 382 apprentis coiffeurs comparés à un groupe témoin de la population générale apparié pour l'âge, le sexe et la localisation géographique.
Les participants à cette enquête ont été interrogés sur leurs habitudes cosmétiques et capillaires et sur le port de piercings et il leur était aussi demandé s'ils avaient présenté des réactions indésirables au contact de colorations capillaires.
Au début de l'apprentissage, la quasi-totalité des jeunes coiffeurs avaient déjà teint leurs cheveux (95,6 %) avec environ 7 teintures dans l'année précédente. Dans la population générale, 66,9 % des sujets avaient déjà eu des colorations capillaires avec en moyenne 4 teintures par an.
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