Je vous invite à partager votre expérience
Les problèmes médico-légaux
Ils ne seront pas détaillés (se reporter au protocole « Certificat de décès »,
I.D 1997). Signalons seulement à ce sujet que :
− la mort est définie par la cessation complète et définitive de la vie. Son
annonce suppose donc une certitude clinique, donc un constat médical ;
− lorsque le médecin est amené à refuser de signer le certificat de décès
(circonstances non connues, suspectes ou douteuses), il faut expliquer aux
familles les problèmes pratiques que cela implique lors des formalités
d’enterrement : c’est essentiellement le retard et une possible autopsie ;
− le médecin reste le seul habilité à donner le diagnostic et la cause du
décès : le secret professionnel n’est pas levé par le décès du patient.
Les décès au service d’Urgences représentent selon les études entre 0,3 et
1 % des passages (augmentation possible avec la généralisation des
UHCD). Les décès survenus au cours d’un transport médicalisé peuvent y
être assimilés (y compris les morts subites du nourrisson).
Il s’agit toujours d’un événement humainement grave qui implique
l’équipe médico-infirmière voire médico-psychologique, les travailleurs
sociaux. Il ne doit jamais être banalisé. De la qualité de la prise en charge
peut dépendre le travail de deuil et d’éventuelles séquelles psychologiques.
Deux situations opposées se présentent :
− le décès est brutal, inattendu, souvent traumatique et concernant des
sujets jeunes voire des enfants. C’est le cas le plus fréquemment rencontré
aux Urgences. La famille et l’équipe soignante n’ont pas établi de relation
préalable, ce qui peut entraîner une méfiance vis-à-vis de la structure
soignante et accentuer les interrogations ;
− le décès est le stade ultime d’une maladie évoluée et la famille
demandera autant un accompagnement ou une aide pour la prise en charge
que des explications.
Qui prévenir ?
Les membres de la famille proche, mais il faut tenir compte d’éventuelles
demandes formulées par le patient de son vivant. Il est souhaitable que
l’équipe soignante s’enquiert de l’existence ou non des personnes à
prévenir dès que l’issue fatale apparaît proche ou le plus rapidement
possible après la survenue du décès.
Si aucun membre de la famille n’est joignable dans
l’immédiat
Un cadre du service ou l’administrateur de garde de l’hôpital prend contact
avec les services de police ou de gendarmerie qui effectueront les
recherches nécessaires.
Si on dispose de leurs coordonnées, il faut leur téléphoner et, après s’être
informé sur ce qu’ils savent de la maladie de leur parent décédé, leur
demander de venir en leur expliquant la gravité de la situation (si
nécessaire veiller à ce qu’un proche les conduise). S’ils posent la question
de savoir si leur proche est décédé, leur répondre par l’affirmative s’il
s’agit d’un décès dû à une maladie évoluée, ancienne, grave.
Si la famille est présente
L’annonce de la mauvaise nouvelle est un moment intense dans la relation
soignant-soigné : elle nécessite une procédure rigoureuse
LES MESSAGES
Il s’agit toujours d’un événement humainement grave pour les
familles mais aussi pour le personnel.
Pour en limiter les conséquences :
− il semble prouvé qu’une procédure écrite d’aide à l’annonce du
décès est souhaitable. En effet, la qualité du contact initial avec les
survivants a un impact démontré sur le déroulement du travail de
deuil et les conséquences psychologiques à long terme ;
− pour le personnel, des efforts d’éducation et de formation doivent
être envisagés pour pallier les manques fréquents dans ce domaine de
la formation initiale.
Les problèmes médico-légaux
Ils ne seront pas détaillés (se reporter au protocole « Certificat de décès »,
I.D 1997). Signalons seulement à ce sujet que :
− la mort est définie par la cessation complète et définitive de la vie. Son
annonce suppose donc une certitude clinique, donc un constat médical ;
− lorsque le médecin est amené à refuser de signer le certificat de décès
(circonstances non connues, suspectes ou douteuses), il faut expliquer aux
familles les problèmes pratiques que cela implique lors des formalités
d’enterrement : c’est essentiellement le retard et une possible autopsie ;
− le médecin reste le seul habilité à donner le diagnostic et la cause du
décès : le secret professionnel n’est pas levé par le décès du patient.
Les décès au service d’Urgences représentent selon les études entre 0,3 et
1 % des passages (augmentation possible avec la généralisation des
UHCD). Les décès survenus au cours d’un transport médicalisé peuvent y
être assimilés (y compris les morts subites du nourrisson).
Il s’agit toujours d’un événement humainement grave qui implique
l’équipe médico-infirmière voire médico-psychologique, les travailleurs
sociaux. Il ne doit jamais être banalisé. De la qualité de la prise en charge
peut dépendre le travail de deuil et d’éventuelles séquelles psychologiques.
Deux situations opposées se présentent :
− le décès est brutal, inattendu, souvent traumatique et concernant des
sujets jeunes voire des enfants. C’est le cas le plus fréquemment rencontré
aux Urgences. La famille et l’équipe soignante n’ont pas établi de relation
préalable, ce qui peut entraîner une méfiance vis-à-vis de la structure
soignante et accentuer les interrogations ;
− le décès est le stade ultime d’une maladie évoluée et la famille
demandera autant un accompagnement ou une aide pour la prise en charge
que des explications.
Qui prévenir ?
Les membres de la famille proche, mais il faut tenir compte d’éventuelles
demandes formulées par le patient de son vivant. Il est souhaitable que
l’équipe soignante s’enquiert de l’existence ou non des personnes à
prévenir dès que l’issue fatale apparaît proche ou le plus rapidement
possible après la survenue du décès.
Si aucun membre de la famille n’est joignable dans
l’immédiat
Un cadre du service ou l’administrateur de garde de l’hôpital prend contact
avec les services de police ou de gendarmerie qui effectueront les
recherches nécessaires.
Si on dispose de leurs coordonnées, il faut leur téléphoner et, après s’être
informé sur ce qu’ils savent de la maladie de leur parent décédé, leur
demander de venir en leur expliquant la gravité de la situation (si
nécessaire veiller à ce qu’un proche les conduise). S’ils posent la question
de savoir si leur proche est décédé, leur répondre par l’affirmative s’il
s’agit d’un décès dû à une maladie évoluée, ancienne, grave.
Si la famille est présente
L’annonce de la mauvaise nouvelle est un moment intense dans la relation
soignant-soigné : elle nécessite une procédure rigoureuse
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