[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Oignon (Allium cepa) En Orient et dans les pays méditerranéens, l’oignon est cultivé depuis les temps les plus anciens. Aujourd’hui, on le cultive en divers cultivars, dans presque tous les pays du monde, c’est seulement en Asie orientale que l’Oignon d’hiver (Allium fistulosum L.) remplace depuis notre oignon de cuisine. Pour la phytothérapie, on utilise que les bulbes sains et bien mûrs. Après avoir coupé les tiges, on emballe les bulbes dans des sacs de jute, ou on les étend sur des séchoirs pour les conserver à une température de 3 à 5°C et dans une humidité de 60%. On emploie que très rarement les bulbes séchés. Constituants et propriétés Ses composants ressemblent au point de vue chimique à ceux de l’ail. Outre la dihydroalliine et des composés organiques du souffre, il contient des flavoglucosides, de la pectine et de la glucoquinine. On y trouve aussi des enzymes dont de l’oxydase et du diastases capable de dissoudre certaines substances à leur contact. Toutes ces substances ont une action fortement bactéricide, et elles favorisent la formation et la sécrétion de la bile, abaissant la tension artérielle et ont un effet favorable sur l’activité de l’appareil digestif. Sa composition lui permet de relâcher et de ramollir les tissus enflammés, de calmer l’inflammation, de lutter contre l’infection et contre la douleur. L’oignon est un bon vermifuge. Il agit sur les glandes lacrymales, croqué en frais. On l’emploie aussi pour faciliter la digestion et exciter l’appétit, ainsi que pour abaisser le taux de sucre dans le sang. En usage externe, la médecine populaire utilise la drogue contre les boutons de la peau et pour la cicatrisation des plaies, pour ce faire l’on prélève la fine couche de peau qui se trouve entre chaque niveau de l’oignon. |
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ail (alium sativum) Petite histoire Il est cultivé depuis les temps les plus reculé et utilisé non seulement comme légumes et condiment, mais aussi comme remède. Son nom viendrait du mot celtique all qui signifie chaud, ou âcre, brûlant allusion aux propriétés de la plante. Elle serait vraisemblablement originaire des steppes de l’Asie centrale, très anciennement cultivé et amélioré jusqu’à l’obtention de variétés à gros bulbes au Proche-Orient et dans l’Est méditerranéen. Introduit en Europe dès les débuts de l’agriculture, l’ail est sans conteste le plus important des condiments-remèdes. De nos jours, relégué à la cuisine, il mérite d’en sortir pour bien des raisons. En le faisant figurer en bonne place au menu des bâtisseurs de la pyramide de Guizèh, les Egyptiens du 5e millénaire av. J.-C. attestaient déjà ses vertus stimulantes. A cette époque, on en confectionnait des colliers pour les enfants, afin qu’il chasse les parasites. Les Hébreux de l’Exode le mettaient au nombre des biens les plus précieux qu’il leur fallut laisser en Egypte. Symbole de force physique chez Aristophane, l’ail est cité par tous les médecins et naturalistes de l’Antiquité ; Dioscoride, au 1er siècle en faisait une panacée et y voyait un tonique, un diurétique, un vermifuge, en antidote contre les poisons, enfin un remède contre l’asthme, la jaunisse, les maux de dents et les éruptions de la peau. Mais les Dieux n’appréciaient pas ses effets sur l’haleine : les fidèles qui en avaient mangé ne devaient pas entrer dans les temples. Selon l’Odysée, le dieu Hermès le recommanda à Ulysse contre les enchantements de la magicienne Circé, qui transformait des hommes en pourceaux. Les athlètes aux Jeux Olympiques, en croquaient traditionnellement une gousse avant l’effort. Galien en fait la panacée des paysans. Préventif sinon curatif de la maladie de la peste, il est resté le remède universel dans les campagnes. Au Moyen Age, on ajouta à cette liste d’indications les fièvres, la surdité, les crachements de sang,… après que Charlemagne eut recommandé la culture de l’ail dans ses célèbres Capitulaires. L’école de Salerne en utilisait largement, Paracelse et Ambroise Paré le recommandait. D’ailleurs, il a figuré au codex de 1748 à 1884 parmi les composants du Vainaidre des 4 voleurs. Le bon roi Henry IV on le sait, fut baptisé comme tous les enfants de Gascogne et du Béarn : on lui frotta la langue avec une gousse d’ail, et on lui fit boire quelques goutte de jurançon (ou arma-gnac) ; le Vert-Galant n’en manquait jamais, en prévision de ses conquêtes féminines, de croquer une gousse d’ail chaque matin au réveil. Il y eut aussi un célèbre coureur de jupons de Gavarret, officier de cavalerie de son état, qui puait l’ail à 10 mètres à la ronde, et qui s’était taillé une répu-tation inégalable auprès des dames du pays. Le masque bourré d’ail des médecins médiévaux avait une action protectrice bien réelle. Lors de la Seconde guerre mondiale, les soldats russes étaient munis de gousses d’ail qu’il devaient écraser au voisinage de leurs blessures, pour prévenir l’infection. Au Mexique aux Philippines et aux Antilles, les coqs de combats sont nourrir moitié grain, moitié ail ce qui en augmente leur capacité de batailles. Les nourrices qui à l’époque donnait le lait aux nouveaux-nés en proscrivaient son usage, car l’ail altérait leur lait et donnait aux nouveaux arrivés la colique. Constituant et propriétés L’odeur particulière de l’ail et la plupart de ses propriétés sont dues à la présence, dans le bulbe d’une essence sulfurée à raison d’environ 0,1% comme l’allyldisulphide, dont les principes actif, l’allicine, manifeste une forte action antibiotique et comme celle-ci est volatile, ceci expliquerait sont action antiseptique à distance. Elle contient également des enzymes, des hormones sexuelles, les vitamines A, B1, B2, PP, C des sels minéraux et des oligo-éléments. On y trouve aussi de l’acide nicotinique. L’ail stimule les sécrétions de l’estomac et de la vésicule biliaire, empêche les fermentations et putréfactions gastriques, vermifuge, antispasmodique, vasodilatateur et fortifiant. Il est aussi anti-diabétique, car il régularise le taux de glucose dans le sang et favorise le travail des globules rouges transporteurs d’oxygène. Il est encore coricide, diurétique, expectorant, et hypotenseur. Affections guérissables L’application externe a un effet irritant sur la peau et, chez les personnes sensibles, elle peut provoquer des inflammations et des pustules. On pourra en y apposant une gousse d’ail écrasée permettre de se guérir des problèmes d’abcès, les piqûres, les plaies, ou les ulcères. L’ail est prescrit en usage interne lorsque la tension artérielle est élevée, dans les cas d’artériosclérose, hypertension, dyspepsie, circulation et problèmes divers du cœur. Il sera apprécié pour les ballonnements et les infections intestinales ou diarrhées, ainsi que contre les vers intestinaux et autres parasites. Il a tendance à renforcer les résistances naturelles aux infections et est un incomparable stimulant de l’organisme et un régulateur des fonctions essentielles. Les troubles du foie et des glandes endocrine y seront éjectés et l’appétit sera retrouvé grâce à lui. Dans la mesure où il prévient la constipation et où il stimule la sécrétion des sucs de l’intestin tout en désinfectant l’intestin, l’ail sera également préventif des cancers notamment ceux du tube digestif, il arrêtera le développement des bactéries et des moisissures diverses. Pour ne pas arrêter les effets sur le système digestif, nous avons encore moyen de favoriser la sécrétion de la bile. Dans sa prise interne, nous y guériront aussi la sciatique, les vertiges, les bourdonnements d’oreille, les bouffées de chaleur, la goutte ou la lithiase. Pas seulement antiseptique ou régulateur du système digestif, l’ail est utilisé dans les affections respiratoire tels que l’asthme, la coqueluche, l’emphysème, le tabagisme. En cas d’épidémies il donnera une grande protection en y écrasant de l’ail dans toutes les pièces de la maison. Pour la cuisine il joue un grand rôle et on l’utilise pour la préparation des viandes, en charcuterie, pour les potages et les sauces. Sans usage est particulièrement répandu dans les pays méditerranéens et en Orient.
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Apiacées/Ombellifères
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Son histoire
On appelle anis au moins trois espèces très différentes : la badiane ou anis étoilé, plante à n’utiliser qu’avec prudence, originaire de Chine ; le carvi ou anis des Vosges, et l’anis vert qui est un boucage et appartient à la même famille botanique que la carotte.
On le baptise encore boucage à fruits suaves, pimpinelle anis, anis boucage, petit anis, anis officinal ou anis d’Europe.
C’est une plante familière de l’ancienne médecine chinoise et indienne. En Europe il est mentionné dès le 8e siècle, et Albert le Grand le recommande au 13e siècle. A l’heure actuelle on en distingue plusieurs variétés : l’anis de Touraine, très vert et très doux ; l’anis russe, noirâtre ; l’anis d’Albi, blanchâtre, et l’anis d’Espagne, de teinte cendrée et le plus réputé de tous.
Aspect visuel
Son identification est facilitée par son odeur fortement aromatique et l’aspect de certaines de ses parties qui fait que l’ont évitera de la confondre avec la redoutable ciguë qui fit mourir Socrate.
Annuelle, haute de 40 à 60 cm, elle possède une fine racine pivotante. Ses tiges rondes et striées se ramifient vers le haut et portent de doubles ombelles aplaties composées de petites fleurs blanches et jaunâtres. La forme des feuilles varient, le plus souvent celles du bas sont découpées de formes arrondies avec un long pétiole, les suivantes à trois divisions en cœur, les suivantes encore à 3 ou 5 divisions étroites, les dernières sont découpées en fines lanières. Les fruits velus soutiennent deux graines grises brunes striées de côtes plus claires.
La saveur de la drogue est douceâtre et agréablement épicée.
Territoires d’habitations
Asie du Sud-ouest, dans les régions chaudes et tempérées.
Cette plante condimentaire est très cultivée, on ne la trouve que rarement à l’état sauvage. Sinon elle s’est installée dans les éboulis, dans les jardins et les vignes donc de toutes façon assez proches de l’Homme, mais elle n’est nulle part vraiment acclimatée.
Le moment des cultures
Il est préférable de se trouver dans une région ne risquant pas de trop grands écarts de température. On choisira un terrain léger, chaud, perméable et exposé au Sud. On le sème au printemps après les dernières gelées en ligne, en ayant soin de le couvrir légèrement. Il a besoin d’arrosages fréquents, surtout si la saison est sèche.
Les principales régions où la plante est cultivée actuellement, sont le bassin méditerranéen, la Russie, la Belgique, l’Allemagne, le Tchécoslovaquie, l’Inde, le Japon, l’Amérique centrale et le Chili.
Récolte
Floraison : Juillet/Août
Récolte : Juillet/Septembre
En général, on ramasse les graines mûres et sèches, mais on peut les couper les lier en petites bottes peu serrées qu’on laisse sécher, puis on procédera au battage. On trie ensuite les fruits en éliminant les impuretés et les éléments étrangers, et on procédera à un complément de séchage, au mieux à la température naturelle à l’ombre. Comme c’est la graine que l’ont utilise, elle ne perdra de l’eau que dans le rapport 1,5Kg pour 1Kg sec.
Constituants et propriétés
La graine contient une huile essentielle(3%) composée d’anéthol(80 à 90%) et les 10-20% restant sont constitué par le méthylchavicol , riche aussi en l’huile grasse, choline et protéines.
Elle agit comme antispasmodique, expectorante, carminative, galactagogue, stimulante et antiglaireuse, mais celle-ci peut-être toxique à haute dose, surtout si la drogue est altérée par une exposition à l’air et à la lumière.
Maladies guérissables
Les fruits de l’anis vert stimulent l’ensemble des fonctions du corps, activent les sécrétions, renforcent la pompe cardiaque, amplifient les échanges respiratoires, renforcent les défenses de l’organisme contre l’infection, et accroissent le rendement des cellules nerveuses dont du cerveau et de la moelle épinière. Mais l’essence de ces mêmes fruits isolée, est un véritable stupéfiant : or c’est elle qui est employée à la confection des apéritifs anisés du commerce : prudence donc, sur les petits verres de onze heure à midi et de six heures à sept heures du soir…
On en recommande surtout l’usage chaque fois qu’il s’agit de stimuler l’appareil digestif et d’éviter les troubles dus aux digestions difficiles (migraines, vertiges, coliques venteuses, météorisme, indigestion) et cela à condition qu’il n’y ait pas d’irritation de la bouche, de l’œsophage et de l’intestin. La plante fait également merveille contre la toux, l’asthme, les bronchites, l’aérophagie, le hoquet et la mauvaise circulation du sang. Elle est utilisée avec succès en bain locaux pour les femmes souffrant de règles douloureuses, et à d’autres qui voulaient nourrir leur enfant au sein et manquant de lait.
Usages divers
Si vous n’avez pas de graines d’anis dans les préparations suivantes, elles pourront être aisément remplacées par les graines du carvi. Les doses conseillées sont de 0,5g à 3g 2 à 3 fois par jour.
Bain de mains et de pieds
Compter une cuillère à soupe de grains par litre d’eau.
Cataplasme
Le médecin Iollas faisait un cataplasme de la racine écrasée pour guérir les yeux larmoyants.
Avec du safran et du vin, pour en extraire les corps étrangers qui auraient pu s’y introduire.
Compresse
Pour désengorger les seins et provoquer l’afflux de lait, on utilisera en usage externe, 15 à 20 pincées de fruits par litre d’eau. On l’apposera aussi sur les contusions
Pline conseille les cas de migraines, de faire cuire les graines dans l’huile et d’appliquer une compresse sur le front. Ce procédé serait plus efficace que d’aspirer le parfum de la décoction ci-dessous.
Décoction
La graine communique de par ce procédé, leur parfum et en augmentent chez les mères allaitant la quantité.
Elle combat le ténesme, qui est une envie continuelle, douloureuse et presque inutile d’aller aux selles. L’on guérit les contractions des nerfs, la leucorrhée, les problèmes de dents et l’hydropisie.
Le parfum de la décoction aspirée par le nez, soulage les maux de tête.
Huile
La plante broyée dans l’huile guérit la douleur, la rupture des oreilles.
Infusion
5 à 10 pincées de fruits par litre, en comptant une à deux tasses par jour.
Inflammation gastro-intestinale, notamment en médecine infantile. Elle est également indiquée pour la toux, et comme stimulant de la lactation chez celle qui allaitent et en guérira les tranchées des enfants à la mamelle. Utile à avoir pour les règles douloureuses et les digestions difficiles.
Mais plus particulièrement pour ce dernier cas accompagner de ballonnements, on usera du mélange suivant : 2 pincées de chaque d’anis vert, de fenouil, de sauge, et de menthe par litre d’eau.
Pour la beauté, l’ont prendra un soir une tisane de 2 pincées par tasse d’anis, le lendemain une tisane composée d’une pincée de chaque de fleurs d’oranger, de tilleul et de romarin.
Liqueur
Fabrication de l’anisette : 40g de graines d’anis, 1 g de cannelle, 1 litre d’eau de vie, et 500g de sucre. On laissera macérer 5 semaines puis l’ont filtrera. La liqueur d’anis comme tous le monde le sait, est un très bon digestif, et j’ai put moi-même l’utiliser le lendemain d’ivresse avec ses maux de tête et ses envies de vomir qu’elle fait disparaître non totalement, mais au moins cette liqueur à l’utilité de soulager les excès, sans en excéder bien sûr !
Poudre
Piler très finement avant le repas principale, 2 à 3 pincées de grains d’anis, qui sera avalé avec du miel, du sucre, de l’eau ou une tisane quelconque. Une seule dose par jour.
Tout en évitant les liqueurs et les apéritifs anisés, vous pouvez très bien faire une cure agréable d’anis en incorporant des grains à vos pâtisseries, confitures… il existe dans les bonnes herboristeries, des pastilles d’anis qui, tout en parfumant la bouche, favorisent la digestion.
En autre procédé, l’anis vert est utilisé en outre à certains médicaments pour en améliorer le goût et l’odeur et on l’emploie pour aromatiser les produits de l’industrie alimentaire.
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