DÉNERVATION RÉNALE POUR LE TRAITEMENT DE L’HTA
La dénervation rénale par voie endovasculaire est une méthode nouvelle qui permet la destruction
de fibres nerveuses sympathiques qui cheminent dans l’adventice des artères rénales. Une étude
clinique randomisée a montré une baisse de la P.A chez des hypertendus résistants aux médicaments antihypertenseurs.
Plusieurs sociétés savantes françaises regroupant des spécialistes de l’HTA, de la
cardiologie et de la radiologie interventionnelle ont souhaité fournir des repères et des règles de bon
usage aux médecins cliniciens et interventionnels concernant cette méthode.
En 2012, le consensus d’expert limite l’indication de la technique de dénervation rénale aux patients
qui ont une HTA essentielle non contrôlée sous quadrithérapie ou plus, avec un traitement
comportant au moins un diurétique, la spironolactone à la dose de 25 mg ayant été
inefficace, avec au moins une PAS > 160 mm Hg et/ou une PAD > 100 mm Hg en consultation
et la confirmation d’une PAS > 135 mm Hg et d’une PAD > 85 mm Hg en automesure ou par
MAPA (période diurne), avec anatomie des artères rénales compatible avec l’intervention
(2 reins fonctionnels, absence d’antécédents d’angioplastie). La dénervation rénale est une
intervention complexe pouvant présenter des risques de complication artérielle et une formation
est nécessaire pour l’utilisation du matériel spécifique.
Le traitement antihypertenseur ne sera pas interrompu dans les suites immédiates du geste
de dénervation rénale car l’effet sur la baisse de la pression artérielle est retardé et atteint son
effet maximum après 3 mois. La surveillance de la pression artérielle, de la fonction rénale et de
l’anatomie des artères rénales est nécessaire après 12 mois et 36 mois.
Le consensus d’expert impose l’inclusion dans un registre spécifique de tous les patients
ayant bénéficié en France de la technique de dénervation rénale.
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La dénervation rénale par voie endovasculaire est une méthode nouvelle qui permet la destruction
de fibres nerveuses sympathiques qui cheminent dans l’adventice des artères rénales. Une étude
clinique randomisée a montré une baisse de la P.A chez des hypertendus résistants aux médicaments antihypertenseurs.
Plusieurs sociétés savantes françaises regroupant des spécialistes de l’HTA, de la
cardiologie et de la radiologie interventionnelle ont souhaité fournir des repères et des règles de bon
usage aux médecins cliniciens et interventionnels concernant cette méthode.
En 2012, le consensus d’expert limite l’indication de la technique de dénervation rénale aux patients
qui ont une HTA essentielle non contrôlée sous quadrithérapie ou plus, avec un traitement
comportant au moins un diurétique, la spironolactone à la dose de 25 mg ayant été
inefficace, avec au moins une PAS > 160 mm Hg et/ou une PAD > 100 mm Hg en consultation
et la confirmation d’une PAS > 135 mm Hg et d’une PAD > 85 mm Hg en automesure ou par
MAPA (période diurne), avec anatomie des artères rénales compatible avec l’intervention
(2 reins fonctionnels, absence d’antécédents d’angioplastie). La dénervation rénale est une
intervention complexe pouvant présenter des risques de complication artérielle et une formation
est nécessaire pour l’utilisation du matériel spécifique.
Le traitement antihypertenseur ne sera pas interrompu dans les suites immédiates du geste
de dénervation rénale car l’effet sur la baisse de la pression artérielle est retardé et atteint son
effet maximum après 3 mois. La surveillance de la pression artérielle, de la fonction rénale et de
l’anatomie des artères rénales est nécessaire après 12 mois et 36 mois.
Le consensus d’expert impose l’inclusion dans un registre spécifique de tous les patients
ayant bénéficié en France de la technique de dénervation rénale.
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