Les effets indésirables des hormones de croissance sur les personnes âgées seraient plus grands que leurs bienfaits. C’est du moins ce qu’indiquent les résultats d’une récente analyse des données cliniques publiées à ce jour1.
L’emploi des hormones de croissance pour contrer les effets du vieillissement est relativement répandu en Amérique du Nord. Les experts estiment qu’en 2004, aux États-Unis, de 20 000 à 30 000 personnes âgées en faisaient usage. Les Américains peuvent s’en procurer sans ordonnance, même si les autorités médicales n’ont pas approuvé la commercialisation de ces hormones comme produit pharmaceutique destiné à contrer les effets du vieillissement.
Bien que la publicité vante l’efficacité et l’innocuité des hormones de croissance, l’analyse des données publiées indique que ces allégations reposent sur 18 essais menés auprès de seulement 220 sujets. Les chercheurs californiens, qui ont analysé les données, soulignent que les preuves de l’efficacité des hormones de croissance sont de faible qualité et que leur emploi est associé à un taux élevé d’effets indésirables.
Les effets bénéfiques allégués seraient tout au plus modestes chez les personnes âgées en bonne santé. Les hormones pourraient contribuer à améliorer le rapport masse maigre/masse adipeuse chez les hommes. Il semble cependant que cet effet soit nettement moins prononcé chez les femmes. Il est donc nécessaire d’augmenter le dosage dans leur cas, ce qui risque de causer davantage d’effets indésirables.
L’administration du produit entraînerait souvent la formation d’oedèmes des tissus conjonctifs sous-cutanés et sous-muqueux. Les hormones auraient pour effet de causer la rétention des fluides dans les tissus corporels. Les auteurs font également remarquer que le traitement pourrait avoir des effets néfastes sur la glycémie.
Les chercheurs concluent que les preuves de l’efficacité et de l’innocuité des hormones de croissance sont nettement insuffisantes pour en autoriser l’emploi généralisé auprès des personnes âgées. En bref, elles sont loin de représenter la « fontaine de Jouvence » annoncée dans les publicités qui vantent leurs mérites.
Pierre Lefrançois
L’emploi des hormones de croissance pour contrer les effets du vieillissement est relativement répandu en Amérique du Nord. Les experts estiment qu’en 2004, aux États-Unis, de 20 000 à 30 000 personnes âgées en faisaient usage. Les Américains peuvent s’en procurer sans ordonnance, même si les autorités médicales n’ont pas approuvé la commercialisation de ces hormones comme produit pharmaceutique destiné à contrer les effets du vieillissement.
Bien que la publicité vante l’efficacité et l’innocuité des hormones de croissance, l’analyse des données publiées indique que ces allégations reposent sur 18 essais menés auprès de seulement 220 sujets. Les chercheurs californiens, qui ont analysé les données, soulignent que les preuves de l’efficacité des hormones de croissance sont de faible qualité et que leur emploi est associé à un taux élevé d’effets indésirables.
Les effets bénéfiques allégués seraient tout au plus modestes chez les personnes âgées en bonne santé. Les hormones pourraient contribuer à améliorer le rapport masse maigre/masse adipeuse chez les hommes. Il semble cependant que cet effet soit nettement moins prononcé chez les femmes. Il est donc nécessaire d’augmenter le dosage dans leur cas, ce qui risque de causer davantage d’effets indésirables.
L’administration du produit entraînerait souvent la formation d’oedèmes des tissus conjonctifs sous-cutanés et sous-muqueux. Les hormones auraient pour effet de causer la rétention des fluides dans les tissus corporels. Les auteurs font également remarquer que le traitement pourrait avoir des effets néfastes sur la glycémie.
Les chercheurs concluent que les preuves de l’efficacité et de l’innocuité des hormones de croissance sont nettement insuffisantes pour en autoriser l’emploi généralisé auprès des personnes âgées. En bref, elles sont loin de représenter la « fontaine de Jouvence » annoncée dans les publicités qui vantent leurs mérites.
Pierre Lefrançois
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