Manger un repas riche en gras – par exemple un steak - pourrait vous pousser à manger plus que vos besoins l’exigent pendant 3 jours.
C’est ce qu’avancent des chercheurs américains1 qui ont observé de quelle façon réagissait le cerveau de rongeurs à la présence de certains gras alimentaires, dont l’acide palmitique.
L’acide palmitique est le principal acide gras saturé contenu dans la viande de mammifères, dont le boeuf et le porc. On le retrouve aussi dans le lait, les fromages et le beurre, ainsi que dans l’huile de palme et les produits alimentaires qui en contiennent.
Message brouillé
Les chercheurs ont constaté qu’après un repas riche en acide palmitique, celui-ci monte rapidement au cerveau. Puis, il « brouille » les signaux que le cerveau envoie normalement à l’appareil digestif pour réguler la faim.
En fait, l’acide palmitique réduit la capacité de la leptine et de l’insuline à émettre les signaux de satiété jusqu’à 3 jours après avoir consommé le repas riche en gras saturés.
Il rend ainsi les rongeurs résistants à l’insuline et provoque, de façon momentanée, les symptômes du syndrome métabolique – un facteur de risque de diabète de type 2.
Une cause de l’obésité?
L’étude porte sur des souris, mais les chercheurs croient que les résultats observés pourraient être semblables chez l’humain.
C’est pourquoi ils recommandent de limiter l’apport en gras saturés. « On ne sait pas encore pendant combien de temps l’effet dure chez l’humain, mais il est clair que les acides palmitiques font manger plus », écrit Deborah Clegg, auteure principale de l’étude2.
Selon elle, l’omniprésence de gras saturés dans l’alimentation occidentale donne à croire que l’épidémie d’obésité et d’embonpoint pourrait découler de la surconsommation alimentaire provoquée par la présence d’acide palmitique.
D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il existe plusieurs études démontrant que l’acide palmitique alimentaire augmente aussi le risque d’être atteint d’une maladie cardiovasculaire.
Martin LaSalle
C’est ce qu’avancent des chercheurs américains1 qui ont observé de quelle façon réagissait le cerveau de rongeurs à la présence de certains gras alimentaires, dont l’acide palmitique.
L’acide palmitique est le principal acide gras saturé contenu dans la viande de mammifères, dont le boeuf et le porc. On le retrouve aussi dans le lait, les fromages et le beurre, ainsi que dans l’huile de palme et les produits alimentaires qui en contiennent.
Message brouillé
Les chercheurs ont constaté qu’après un repas riche en acide palmitique, celui-ci monte rapidement au cerveau. Puis, il « brouille » les signaux que le cerveau envoie normalement à l’appareil digestif pour réguler la faim.
En fait, l’acide palmitique réduit la capacité de la leptine et de l’insuline à émettre les signaux de satiété jusqu’à 3 jours après avoir consommé le repas riche en gras saturés.
Il rend ainsi les rongeurs résistants à l’insuline et provoque, de façon momentanée, les symptômes du syndrome métabolique – un facteur de risque de diabète de type 2.
Une cause de l’obésité?
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C’est pourquoi ils recommandent de limiter l’apport en gras saturés. « On ne sait pas encore pendant combien de temps l’effet dure chez l’humain, mais il est clair que les acides palmitiques font manger plus », écrit Deborah Clegg, auteure principale de l’étude2.
Selon elle, l’omniprésence de gras saturés dans l’alimentation occidentale donne à croire que l’épidémie d’obésité et d’embonpoint pourrait découler de la surconsommation alimentaire provoquée par la présence d’acide palmitique.
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