orsque l'on découvre une hypercholestérolémie, la première mesure est d'ordre diététique. Il faut agir sur les habitudes alimentaires, pour ramener le taux de cholestérol à la normale. Les mesures diététiques doivent s'articuler autour de repères précis, comme le souligne le Pr. Bruckert : "Le régime de l'hypercholestérolémie doit s'articuler autour de 4 axes : la diminution des graisses saturées (beurre, fromage, charcuterie...), l'augmentation des fruits et légumes (dont les fibres contribuent à faire baisser le cholestérol), la consommation de poisson (dont les Oméga 3 permettent de réduire le risque cardiovasculaire) et enfin la prise de produits enrichis en stérols végétaux, qui diminuent le cholestérol".
La diététique avant les statines
Cette mise en place d'un régime alimentaire adapté doit être la toute première mesure à adopter. D'ailleurs les autorités sanitaires ont émis des recommandations dans ce sens : ce n'est qu'en cas d'échec de la diététique que le traitement médicamenteux doit être mis en place. "Cela dépend bien sûr des patients. Souligne le Pr. Bruckert. En cas d'antécédents cardiovasculaires, on n'attend pas forcément. Mais sinon, il faut un délai de trois à six mois de mise en place diététique avant de passer aux médicaments... Mais cela peut-être plus ! Dans les hypercholestérolémies modérées, il n'y a aucune urgence à mettre en route un traitement médicamenteux. On peut privilégier les conseils diététiques, d'autant que les habitudes demandent du temps pour changer..."
Prescrire une diététique adaptée
Est-ce que ces recommandations sont respectées ? On a l'impression que les médecins ont tendance à mettre plus facilement sous statines, beaucoup plus simple de prescrire un médicament que de mettre en place un changement des habitudes alimentaires difficile à adopter pour les patients.
Toutefois, le Pr. Bruckert tempère : "Aucune étude sérieuse n'a été menée en France pour vérifier, quand les médecins mettent en place un traitement par statines, s'ils ont prescrit des changements alimentaires.
Il est probable que cela soit fait dans un certain nombre de cas".
On estime aussi que les patients sont plus rassurés par un traitement médicamenteux, car ils pensent parfois à tort que ces mesures diététiques ne pourront pas résoudre leur problème d'excès de cholestérol. Pourtant, elles sont très efficaces : "Uniquement par ces mesures nutritionnelles, on peut réduire de manière très significative le cholestérol, souligne le Pr. Bruckert.
Cela suffit d'ailleurs pour résoudre les problèmes d'hypercholestérolémie de la majorité des patients.
Car souvent l'excès de cholestérol reste limité".
Difficile de changer les habitudes alimentaires...
Même si l'on sait que les changements alimentaires sont efficaces, difficile de demander à un patient de révolutionner des habitudes vieilles de 30 ans ou plus ! "Aucun changement de comportement n'est facile, qu'il s'agisse de diététique ou de prise de médicament, souligne le Pr. Bruckert.
Le principe de toute diététique est de s'adapter au patient. Elle doit être un compromis entre l'idéal et le faisable !" Il est donc important de faire des changements en douceur... sans perdre de vue l'objectif. "Si certains tiennent absolument à garder un peu de beurre au cours des repas, on va plus insister sur la diminution des charcuteries" conseille ainsi le Pr. Bruckert.
Des médicaments, et toujours la diététique !
Et il faut souligner que même si l'on passe sous statines, les recommandations nutritionnelles restent d'actualité : "Je dis toujours aux patients qu'en matière de réduction du cholestérol, tout ce qui est fait par le régime, c'est ça de moins à faire par les médicaments ! De plus, les changements alimentaires agissent sur le risque cardiovasculaires par d'autres voies que la simple diminution du cholestérol" insiste le Pr. Bruckert. En effet, manger des fruits et légumes ou consommer du poisson, cela va avoir des bénéfices complémentaires pour le coeur et les vaisseaux.
Enfin, il ne faut pas oublier que les médicaments ou les habitudes alimentaires ne sont pas les seuls éléments à prendre en compte, comme le souligne le Pr. Bruckert : "La prise en charge diététique est complémentaire d'actions contre les autres facteurs de risques connus : arrêter de fumer et pratiquer une activité physique régulière notamment". Pour lutter contre les maladies cardiovasculaires, il ne suffit donc pas de prendre des médicaments ou de suivre un régime, il faut adopter une véritable hygiène de vie !
La diététique avant les statines
Cette mise en place d'un régime alimentaire adapté doit être la toute première mesure à adopter. D'ailleurs les autorités sanitaires ont émis des recommandations dans ce sens : ce n'est qu'en cas d'échec de la diététique que le traitement médicamenteux doit être mis en place. "Cela dépend bien sûr des patients. Souligne le Pr. Bruckert. En cas d'antécédents cardiovasculaires, on n'attend pas forcément. Mais sinon, il faut un délai de trois à six mois de mise en place diététique avant de passer aux médicaments... Mais cela peut-être plus ! Dans les hypercholestérolémies modérées, il n'y a aucune urgence à mettre en route un traitement médicamenteux. On peut privilégier les conseils diététiques, d'autant que les habitudes demandent du temps pour changer..."
Prescrire une diététique adaptée
Est-ce que ces recommandations sont respectées ? On a l'impression que les médecins ont tendance à mettre plus facilement sous statines, beaucoup plus simple de prescrire un médicament que de mettre en place un changement des habitudes alimentaires difficile à adopter pour les patients.
Toutefois, le Pr. Bruckert tempère : "Aucune étude sérieuse n'a été menée en France pour vérifier, quand les médecins mettent en place un traitement par statines, s'ils ont prescrit des changements alimentaires.
Il est probable que cela soit fait dans un certain nombre de cas".
On estime aussi que les patients sont plus rassurés par un traitement médicamenteux, car ils pensent parfois à tort que ces mesures diététiques ne pourront pas résoudre leur problème d'excès de cholestérol. Pourtant, elles sont très efficaces : "Uniquement par ces mesures nutritionnelles, on peut réduire de manière très significative le cholestérol, souligne le Pr. Bruckert.
Cela suffit d'ailleurs pour résoudre les problèmes d'hypercholestérolémie de la majorité des patients.
Car souvent l'excès de cholestérol reste limité".
Difficile de changer les habitudes alimentaires...
Même si l'on sait que les changements alimentaires sont efficaces, difficile de demander à un patient de révolutionner des habitudes vieilles de 30 ans ou plus ! "Aucun changement de comportement n'est facile, qu'il s'agisse de diététique ou de prise de médicament, souligne le Pr. Bruckert.
Le principe de toute diététique est de s'adapter au patient. Elle doit être un compromis entre l'idéal et le faisable !" Il est donc important de faire des changements en douceur... sans perdre de vue l'objectif. "Si certains tiennent absolument à garder un peu de beurre au cours des repas, on va plus insister sur la diminution des charcuteries" conseille ainsi le Pr. Bruckert.
Des médicaments, et toujours la diététique !
Et il faut souligner que même si l'on passe sous statines, les recommandations nutritionnelles restent d'actualité : "Je dis toujours aux patients qu'en matière de réduction du cholestérol, tout ce qui est fait par le régime, c'est ça de moins à faire par les médicaments ! De plus, les changements alimentaires agissent sur le risque cardiovasculaires par d'autres voies que la simple diminution du cholestérol" insiste le Pr. Bruckert. En effet, manger des fruits et légumes ou consommer du poisson, cela va avoir des bénéfices complémentaires pour le coeur et les vaisseaux.
Enfin, il ne faut pas oublier que les médicaments ou les habitudes alimentaires ne sont pas les seuls éléments à prendre en compte, comme le souligne le Pr. Bruckert : "La prise en charge diététique est complémentaire d'actions contre les autres facteurs de risques connus : arrêter de fumer et pratiquer une activité physique régulière notamment". Pour lutter contre les maladies cardiovasculaires, il ne suffit donc pas de prendre des médicaments ou de suivre un régime, il faut adopter une véritable hygiène de vie !
Aujourd'hui à 22:40 par reduc
» Neuro-ophtalmologie
Aujourd'hui à 21:54 par aqw1997
» Urgences en neuro-ophtalmologie
Aujourd'hui à 21:53 par aqw1997
» EMC -Techniques Chirurgicales 2020 7 en 1 livre (Tête & cou -Chirurgie plastique-Thorax -Appareil digestif -Gynécologie - urologie Chirurgie vasculaire édition sba-medecine 2020 (avec misa à jour 2020)
Aujourd'hui à 21:33 par FERHATmomo
» LE LIVRE NOIR DES ALLERGIES #Allergologie
Aujourd'hui à 08:45 par zebra1964
» Conférences d'enseignement 2018
Hier à 22:14 par mohsif123
» Mise à jour EMC 2020 (AKOS (TRAITE DE MEDECINE) + APPAREIL LOCOMOTEUR + ANESTHESIE-REANIMATION) #Orthopédie #Réanimation
Hier à 20:21 par Bhk
» EMC AKOS (Traité de Médecine) mise à jour III 2020 (20 juillet 2020) #AKOS
Hier à 20:18 par Bhk
» emc Dermatologie I-2020
Hier à 12:53 par pilote
» ATLAS d'Échographie
Hier à 00:11 par Baaloudjo
» Pratique de l'échographie obstétricale au 1er trimestre
Ven 22 Nov 2024, 15:02 par toufikflt
» L'échographie pour tous : apprentissage acceléré - de l'échoscopie a l'échographie d'expert
Ven 22 Nov 2024, 14:55 par toufikflt
» les lasers en dermatologie 2018 - exclusif
Ven 22 Nov 2024, 14:00 par mohsif123
» LES OSTÉOTOMIES AUTOUR DU GENOU Cahiers d'Enseignement de la SOFCOT
Ven 22 Nov 2024, 13:54 par mohsif123
» Conférences d'enseignement de la SFOCOT 2019
Ven 22 Nov 2024, 13:52 par mohsif123