État mental
Ce qu’il faut retenir en pratique
- Les troubles cognitifs, les états démentiels et les états dépressifs sont plus fréquents
chez les diabétiques âgés.
- Ils doivent être attentivement recherchés en raison des adaptations du traitement
du diabète auxquels ils conduisent.
- Les AVC ischémique sont plus fréquents et génèrent un haut risque de handicap
et/ou de mortalité chez les diabétiques âgés.
- La prise en charge précoce des AVC en centre spécialisé est souhaitable, permettant
notamment l’instauration d’une insulinothérapie pour éviter l’action délétère de
l’hyperglycémie.
Pieds, neuropathie et artériopathie des membres inférieurs
Ce qu’il faut retenir en pratique
- Le diabétique est très exposé aux ulcérations de pieds et aux amputations en raison
de l’association de facteurs favorisants liés tant à l’âge qu’au diabète (neurologiques,
artériels et anatomiques notamment).
- L’association d’une neuropathie et d’une déformation des pieds constitue un « pied
à haut risque ». Le patient et les aidants doivent alors être informés des différentes
mesures préventives.
- L’existence d’une plaie même minime doit conduire à une prise en charge intensive
associant la décharge, les soins locaux (souvent prolongés !), le traitement des
infections et la recherche et le traitement des facteurs favorisants, en particulier
l’artériopathie des membres inférieurs.
- Même si l’âge ou l’état général limitent certaines interventions, la poursuite patiente
des soins locaux peut permettre d’obtenir des résultats favorables.
Santé bucco-dentaire
Ce qu’il faut retenir en pratique
- Le diabète est un facteur de risque pour les gingivites, les parodontites et les
mycoses buccales qui modifient l’alimentation et entraînent ou aggravent une
malnutrition.
- Les mesures préventives et l’hygiène bucco-dentaire sont indispensables.
- Un traitement parodontal doit être adapté en fonction des spécificités liées au
diabète et à certaines co-morbidités.
Démarche éducative des personnes diabétiques âgées… et de leurs aidants
Ce qu’il faut retenir en pratique
- L’éducation diabétique reste indispensable chez la personne âgée.
- Les objectifs thérapeutiques de l’équipe doivent être partagés avec le patient et
ses proches pour améliorer l’adhérence au traitement.
- Elle présente quelques spécificités : éducation élargie aux soignants et/ou aux
aidants, messages limités en nombre et individualisés, possibilité d’intervention d’une
équipe multidisciplinaire en milieu hospitalier ou en institution.
Traitement non médicamenteux
Ce qu’il faut retenir en pratique
- Les conseils diététiques et l’activité physique
personnalisés constituent deux moyens importants
pour améliorer l’équilibre glycémique et nutritionnel,
et maintenir les chances de vieillissement réussi.
- Les conseils diététiques doivent éviter la dénutrition
et favoriser la régularité des repas.
- Il est souhaitable d’associer une activité physique
en endurance et une activité physique en résistance,
instaurées progressivement et adaptées aux capaci-tés du diabétique âgé et à ses atteintes motrices et
sensorielles.
Utilisation des médicaments antidiabétiques
Ce qu’il faut retenir en pratique
- Les recommandations de prise en charge médica-menteuse du diabète restent valables chez les dia-bétiques âgés, mais les co-morbidités (notamment
rénales) limitent souvent les choix.
- Parmi les antidiabétiques oraux, la metformine
(lorsqu’elle peut être utilisée) et les sulfonylurées de
demi-vie d’élimination réduite restent les médicaments
conseillés en l’absence d’insuffisance rénale.
- Il existe des arguments spécifiques pour ne pas
retarder l’insulinothérapie (par insuline humaine ou
analogues), voire à l’utiliser d’emblée.
- De nombreuses situations cliniques nécessitent une
insulinothérapie transitoire ou définitive.
- Les modalités d’insulinothérapie au long cours
(schéma, surveillance) doivent être adaptées aux
objectifs glycémiques déterminés individuellement.
Conclusion
Autosurveillance glycémique
Chez le diabétique âgé autonome, les principes sont les mêmes que chez le diabétique jeune :
- diabète insulino-traité : contrôle de la glycémie capillaire au moins avant chaque injection ;
recherche d’acétonurie ou évaluation de la cétonémie en cas d’hyperglycémie supérieure à 2,5 g/l ;
- diabète non insulino-traité : autosurveillance glycémique facultative, contrôle glycémique en cas
d’événement intercurrent ou de traitement pouvant entraîner une hypoglycémie.
En cas de perte d’autonomie, la surveillance est réalisée par une tierce personne :
- avant chaque injection d’insuline ;
- une à deux fois par semaine en cas de traitement oral.
L’autosurveillance glycémique doit être renforcée lors de tout événement intercurrent ou lors de
l’institution d’un traitement (médicamenteux ou non) pouvant retentir sur l’équilibre glycémique.
Examens trimestriels (en dehors de toute nouvelle symptomatologie
ou de la nécessité d’une surveillance renforcée)
- Contrôler l’observance thérapeutique.
- Examen clinique ciblant principalement l’action thérapeutique et la tolérance des médicaments,
la pression artérielle couchée et debout, le poids, l’état nutritionnel et l’hydratation.
- Dosage de l’HbA1c.
Examens annuels (en dehors de toute nouvelle symptomatologie
ou de la nécessité d’une surveillance renforcée)
- État bucco-dentaire.
- Examen clinique cardiovasculaire.
- Examen des pieds : sur les plans neurologique (notamment par le test du monofilament)
et vasculaire, avec recherche de déformations et/ou de points de pression anormaux.
- Évaluation gérontologique.
- Bandelette urinaire complète (avec examen cyto-bactériologique des urines en cas de doute
sur une infection urinaire).
- Ionogramme et créatinine plasmatiques.
- Dosage des lipides plasmatiques (en prévention secondaire ou lors de la surveillance
en prévention primaire).
- ECG.
- Examen ophtalmologique (en présence d’un aidant si le malade n’est pas autonome).
- Microalbuminurie ou protéinurie (sur échantillon matinal si réalisable).
Autres examens périodiques
- Echo-doppler carotidien, tous les 3 ans en l’absence de signes d’appel.
- Recherche d’une artériopathie oblitérante des membres inférieurs par écho-doppler avec index
de pression systolique cheville-bras tous les 5 ans ou si les pouls périphériques sont abolis.
Ce qu’il faut retenir en pratique
- Les troubles cognitifs, les états démentiels et les états dépressifs sont plus fréquents
chez les diabétiques âgés.
- Ils doivent être attentivement recherchés en raison des adaptations du traitement
du diabète auxquels ils conduisent.
- Les AVC ischémique sont plus fréquents et génèrent un haut risque de handicap
et/ou de mortalité chez les diabétiques âgés.
- La prise en charge précoce des AVC en centre spécialisé est souhaitable, permettant
notamment l’instauration d’une insulinothérapie pour éviter l’action délétère de
l’hyperglycémie.
Pieds, neuropathie et artériopathie des membres inférieurs
Ce qu’il faut retenir en pratique
- Le diabétique est très exposé aux ulcérations de pieds et aux amputations en raison
de l’association de facteurs favorisants liés tant à l’âge qu’au diabète (neurologiques,
artériels et anatomiques notamment).
- L’association d’une neuropathie et d’une déformation des pieds constitue un « pied
à haut risque ». Le patient et les aidants doivent alors être informés des différentes
mesures préventives.
- L’existence d’une plaie même minime doit conduire à une prise en charge intensive
associant la décharge, les soins locaux (souvent prolongés !), le traitement des
infections et la recherche et le traitement des facteurs favorisants, en particulier
l’artériopathie des membres inférieurs.
- Même si l’âge ou l’état général limitent certaines interventions, la poursuite patiente
des soins locaux peut permettre d’obtenir des résultats favorables.
Santé bucco-dentaire
Ce qu’il faut retenir en pratique
- Le diabète est un facteur de risque pour les gingivites, les parodontites et les
mycoses buccales qui modifient l’alimentation et entraînent ou aggravent une
malnutrition.
- Les mesures préventives et l’hygiène bucco-dentaire sont indispensables.
- Un traitement parodontal doit être adapté en fonction des spécificités liées au
diabète et à certaines co-morbidités.
Démarche éducative des personnes diabétiques âgées… et de leurs aidants
Ce qu’il faut retenir en pratique
- L’éducation diabétique reste indispensable chez la personne âgée.
- Les objectifs thérapeutiques de l’équipe doivent être partagés avec le patient et
ses proches pour améliorer l’adhérence au traitement.
- Elle présente quelques spécificités : éducation élargie aux soignants et/ou aux
aidants, messages limités en nombre et individualisés, possibilité d’intervention d’une
équipe multidisciplinaire en milieu hospitalier ou en institution.
Traitement non médicamenteux
Ce qu’il faut retenir en pratique
- Les conseils diététiques et l’activité physique
personnalisés constituent deux moyens importants
pour améliorer l’équilibre glycémique et nutritionnel,
et maintenir les chances de vieillissement réussi.
- Les conseils diététiques doivent éviter la dénutrition
et favoriser la régularité des repas.
- Il est souhaitable d’associer une activité physique
en endurance et une activité physique en résistance,
instaurées progressivement et adaptées aux capaci-tés du diabétique âgé et à ses atteintes motrices et
sensorielles.
Utilisation des médicaments antidiabétiques
Ce qu’il faut retenir en pratique
- Les recommandations de prise en charge médica-menteuse du diabète restent valables chez les dia-bétiques âgés, mais les co-morbidités (notamment
rénales) limitent souvent les choix.
- Parmi les antidiabétiques oraux, la metformine
(lorsqu’elle peut être utilisée) et les sulfonylurées de
demi-vie d’élimination réduite restent les médicaments
conseillés en l’absence d’insuffisance rénale.
- Il existe des arguments spécifiques pour ne pas
retarder l’insulinothérapie (par insuline humaine ou
analogues), voire à l’utiliser d’emblée.
- De nombreuses situations cliniques nécessitent une
insulinothérapie transitoire ou définitive.
- Les modalités d’insulinothérapie au long cours
(schéma, surveillance) doivent être adaptées aux
objectifs glycémiques déterminés individuellement.
Conclusion
Autosurveillance glycémique
Chez le diabétique âgé autonome, les principes sont les mêmes que chez le diabétique jeune :
- diabète insulino-traité : contrôle de la glycémie capillaire au moins avant chaque injection ;
recherche d’acétonurie ou évaluation de la cétonémie en cas d’hyperglycémie supérieure à 2,5 g/l ;
- diabète non insulino-traité : autosurveillance glycémique facultative, contrôle glycémique en cas
d’événement intercurrent ou de traitement pouvant entraîner une hypoglycémie.
En cas de perte d’autonomie, la surveillance est réalisée par une tierce personne :
- avant chaque injection d’insuline ;
- une à deux fois par semaine en cas de traitement oral.
L’autosurveillance glycémique doit être renforcée lors de tout événement intercurrent ou lors de
l’institution d’un traitement (médicamenteux ou non) pouvant retentir sur l’équilibre glycémique.
Examens trimestriels (en dehors de toute nouvelle symptomatologie
ou de la nécessité d’une surveillance renforcée)
- Contrôler l’observance thérapeutique.
- Examen clinique ciblant principalement l’action thérapeutique et la tolérance des médicaments,
la pression artérielle couchée et debout, le poids, l’état nutritionnel et l’hydratation.
- Dosage de l’HbA1c.
Examens annuels (en dehors de toute nouvelle symptomatologie
ou de la nécessité d’une surveillance renforcée)
- État bucco-dentaire.
- Examen clinique cardiovasculaire.
- Examen des pieds : sur les plans neurologique (notamment par le test du monofilament)
et vasculaire, avec recherche de déformations et/ou de points de pression anormaux.
- Évaluation gérontologique.
- Bandelette urinaire complète (avec examen cyto-bactériologique des urines en cas de doute
sur une infection urinaire).
- Ionogramme et créatinine plasmatiques.
- Dosage des lipides plasmatiques (en prévention secondaire ou lors de la surveillance
en prévention primaire).
- ECG.
- Examen ophtalmologique (en présence d’un aidant si le malade n’est pas autonome).
- Microalbuminurie ou protéinurie (sur échantillon matinal si réalisable).
Autres examens périodiques
- Echo-doppler carotidien, tous les 3 ans en l’absence de signes d’appel.
- Recherche d’une artériopathie oblitérante des membres inférieurs par écho-doppler avec index
de pression systolique cheville-bras tous les 5 ans ou si les pouls périphériques sont abolis.
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