Nouveau coronavirus (NCoV) : comment réagir en présence d’un cas suspect ? ================================
Recommandations en cas de suspicion d’infection par le NCoV.
La prise en charge des patients suspects d’infections dues au nouveau
coronavirus préconise de surveillere "l’apparition de signes cliniques
et/ou radiologiques de détresse respiratoire aiguë (SDRA) ou d’infection
du parenchyme pulmonaire, incluant une fièvre à 38°C et de la toux,
sans autre étiologie identifiée pouvant expliquer la pathologie" chez
les personnes de retour de la péninsule arabique ou des pays limitrophes
(Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Irak, Iran, Israël,
Jordanie, Koweït, Liban, Oman, Qatar, Syrie, Territoires palestiniens
occupés, Yémen).
En cas de suspicion (contexte clinique et
voyage récent), une hospitalisation en chambre individuelle, la mise en
place de mesures d’hygiène strictes, une information et la surveillance
des contacts ainsi qu’une information du médecin traitant du cas suspect
sont nécessaires.
*) La prise en charge de tout cas suspect
doit être organisée d’emblée, sans orientation préalable vers les
secteurs d’accueil des urgences. Les mesures de protection habituelles
sont à respecter avec la mise en place de précautions complémentaires de
type « air » (masques) et de type contact (hygiène).
*) Dès lors
qu’un cas est classé possible , le prélèvement naso-pharyngé doit être
transmis dans les plus brefs délais aux Centres Nationaux de Référence
du virus influenzae (En Tunisie, l'institut Pasteur).
*) Tout cas
classé comme possible sera orienté vers le Centre Hospitalier
Universitaire ou le Centre Hospitalier Régional le plus proche (dès lors
que l’état du patient autorise son transfert) avec une information du
référent infectiologue du service d’accueil.
Le NCoV est un
virus à ARN de la famille des Coronaviridae, genre bêta-coronavirus,
proche de celui du SRAS, syndrome respiratoire aigu sévère qui était dû à
un coronavirus nommé Sars-CoV.
L'épidémie de SRAS avait débuté
en Chine fin 2002, puis s'était répandue au niveau mondial en 2003,
provoquant plus de 8000 cas et près de 800 morts. L’isolement des
personnes atteintes (les patients n’étaient contagieux qu’une fois les
signes cliniques apparus) a permis de juguler ce qui a constitué la
première maladie émergente grave et transmissible du XXIème siècle.
… mais une transmission interhumaine a priori limitée
Si ces virus sont de la même famille et provoquent une pathologie
proche (pneumonie atypique, létalité importante, en particulier en cas
de comorbidités), il semble heureusement que le NCoV soit beaucoup moins
transmissible.
Le NCoV a été identifié en septembre 2012 chez
deux patients ayant présenté une pneumopathie sévère. Depuis,
"seulement" 32 autres personnes ont été infectées (environ 20 sont
décédées), ce qui suggère la possibilité d’une transmission
interhumaine, mais qui laisse aussi penser que cette dernière est
limitée, du moins pour le moment (le virus peut encore muter…).
Des contacts rapprochés et prolongés permettraient la transmission
aérienne du virus (gouttelettes de salive contaminées ?) du NCoV, mais
probablement moins facilement qu’avec le virus du SRAS, qui se
transmettait également par voie aérienne.
Néanmoins, vu la gravité de cette infection, la vigilance est de mise.
En résumé======================
Ce nouveau virus provoque une infection respiratoire grave, évoquant
celle du SRAS, mais ne semble heureusement pas, pour le moment certes,
aussi contagieux.
La vigilance des médecins libéraux et
urgentistes, l’isolement rapide des personnes atteintes ou suspects et
la surveillance étroite des personnes contacts permettront peut-être, il
faut le souhaiter, d’endiguer la propagation de ce nouveau virus.
Recommandations en cas de suspicion d’infection par le NCoV.
La prise en charge des patients suspects d’infections dues au nouveau
coronavirus préconise de surveillere "l’apparition de signes cliniques
et/ou radiologiques de détresse respiratoire aiguë (SDRA) ou d’infection
du parenchyme pulmonaire, incluant une fièvre à 38°C et de la toux,
sans autre étiologie identifiée pouvant expliquer la pathologie" chez
les personnes de retour de la péninsule arabique ou des pays limitrophes
(Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Irak, Iran, Israël,
Jordanie, Koweït, Liban, Oman, Qatar, Syrie, Territoires palestiniens
occupés, Yémen).
En cas de suspicion (contexte clinique et
voyage récent), une hospitalisation en chambre individuelle, la mise en
place de mesures d’hygiène strictes, une information et la surveillance
des contacts ainsi qu’une information du médecin traitant du cas suspect
sont nécessaires.
*) La prise en charge de tout cas suspect
doit être organisée d’emblée, sans orientation préalable vers les
secteurs d’accueil des urgences. Les mesures de protection habituelles
sont à respecter avec la mise en place de précautions complémentaires de
type « air » (masques) et de type contact (hygiène).
*) Dès lors
qu’un cas est classé possible , le prélèvement naso-pharyngé doit être
transmis dans les plus brefs délais aux Centres Nationaux de Référence
du virus influenzae (En Tunisie, l'institut Pasteur).
*) Tout cas
classé comme possible sera orienté vers le Centre Hospitalier
Universitaire ou le Centre Hospitalier Régional le plus proche (dès lors
que l’état du patient autorise son transfert) avec une information du
référent infectiologue du service d’accueil.
Le NCoV est un
virus à ARN de la famille des Coronaviridae, genre bêta-coronavirus,
proche de celui du SRAS, syndrome respiratoire aigu sévère qui était dû à
un coronavirus nommé Sars-CoV.
L'épidémie de SRAS avait débuté
en Chine fin 2002, puis s'était répandue au niveau mondial en 2003,
provoquant plus de 8000 cas et près de 800 morts. L’isolement des
personnes atteintes (les patients n’étaient contagieux qu’une fois les
signes cliniques apparus) a permis de juguler ce qui a constitué la
première maladie émergente grave et transmissible du XXIème siècle.
… mais une transmission interhumaine a priori limitée
Si ces virus sont de la même famille et provoquent une pathologie
proche (pneumonie atypique, létalité importante, en particulier en cas
de comorbidités), il semble heureusement que le NCoV soit beaucoup moins
transmissible.
Le NCoV a été identifié en septembre 2012 chez
deux patients ayant présenté une pneumopathie sévère. Depuis,
"seulement" 32 autres personnes ont été infectées (environ 20 sont
décédées), ce qui suggère la possibilité d’une transmission
interhumaine, mais qui laisse aussi penser que cette dernière est
limitée, du moins pour le moment (le virus peut encore muter…).
Des contacts rapprochés et prolongés permettraient la transmission
aérienne du virus (gouttelettes de salive contaminées ?) du NCoV, mais
probablement moins facilement qu’avec le virus du SRAS, qui se
transmettait également par voie aérienne.
Néanmoins, vu la gravité de cette infection, la vigilance est de mise.
En résumé======================
Ce nouveau virus provoque une infection respiratoire grave, évoquant
celle du SRAS, mais ne semble heureusement pas, pour le moment certes,
aussi contagieux.
La vigilance des médecins libéraux et
urgentistes, l’isolement rapide des personnes atteintes ou suspects et
la surveillance étroite des personnes contacts permettront peut-être, il
faut le souhaiter, d’endiguer la propagation de ce nouveau virus.
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