De plus en plus fort, la rhinite allergique locale !
19/01/10
La rhinite est considérée comme allergique en fonction de sa symptomatologie, de la positivité des prick-tests cutanés et de la présence d'IgE spécifiques. Or, il se pourrait qu'un nombre non négligeable de patients, considérés jusqu'ici comme non allergiques, aient en réalité développé une production uniquement locale (dans la muqueuse nasale) d'IgE spécifiques ! C'est ce que suggère une revue de la littérature récente.
Une certaine proportion de sujets souffrant de rhinite qualifiée d'« idiopathique » ont en effet les mêmes caractéristiques histochimiques que les patients allergiques : les biopsies nasales montrent une augmentation du nombre de mastocytes, d'éosinophiles, de cellules IgE+, de cellules T (CD3+, CD45RA+) et de lymphocytes CD25+ activés.
Selon les études, 40 à 60 % de ces patients avec une rhinite non allergique ont des tests de provocation nasal positifs à un allergène (acarien ou pollens). On peut encore souligner que la symptomatologie est alors uniquement saisonnière confirmant l'allergie locale pollinique...
Une libération de tryptase, d'ECP ( eosinophil cationic protein) et d'IgE spécifiques de pollen de graminées a récemment été mise en évidence chez de tels malades. La réponse était uniquement immédiate chez 40 % des patients et bi-phasique chez 70 % avec une augmentation progressive des taux d'IgE spécifiques locales jusqu'à 24 heures après le test de provocation nasal. Certains avaient un taux de base d'IgE spécifiques en dehors de la saison pollinique.
Il pourrait y avoir une synthèse persistante d'IgE spécifiques locale chez ces patients, synthèse qui serait accrue rapidement lors du contact avec l'allergène correspondant.
Une évolution de ce type de rhinite en rhinite allergique classique est possible. 'utilité de la désensibilisation dans les rhinites allergiques locales reste à déterminer...
Dr Geneviève Démonet
Rondon C et coll. Local allergic rhinitis: a new entity, characterization and further studies. Current Opinion in Allergy and Clinical Immunology 2010 ; 10 : 1-7
19/01/10
La rhinite est considérée comme allergique en fonction de sa symptomatologie, de la positivité des prick-tests cutanés et de la présence d'IgE spécifiques. Or, il se pourrait qu'un nombre non négligeable de patients, considérés jusqu'ici comme non allergiques, aient en réalité développé une production uniquement locale (dans la muqueuse nasale) d'IgE spécifiques ! C'est ce que suggère une revue de la littérature récente.
Une certaine proportion de sujets souffrant de rhinite qualifiée d'« idiopathique » ont en effet les mêmes caractéristiques histochimiques que les patients allergiques : les biopsies nasales montrent une augmentation du nombre de mastocytes, d'éosinophiles, de cellules IgE+, de cellules T (CD3+, CD45RA+) et de lymphocytes CD25+ activés.
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