Je vais vous prescrire le meilleur traitement
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[b style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 14px; font: inherit; vertical-align: baseline; font-weight: bold; "][b style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 14px; font: inherit; vertical-align: baseline; font-weight: bold; "]L'HISTOIRE[/b][/b]
Un homme de 65 ans, en bon état général et consultant peu, prend rendez-vous avec son médecin traitant pour un état fébrile, des douleurs à la miction et des besoins beaucoup plus fréquents.
Face à ce tableau, très évocateur d’une infection urinaire, aux symptômes déjà bien marqués, le praticien réalise une bandelette urinaire qui revient positive. Il annonce au patient son diagnostic d’infection urinaire et lui déclare : "Je vais vous prescrire le meilleur traitement".
Il prescrit alors un ECBU ainsi qu’un traitement immédiat par une quinolone, à raison d’un comprimé matin et soir. Aucune surveillance ou précaution particulière n’est mentionnée ; il demande seulement à son patient de commencer le plus rapidement possible le traitement et de revenir dans une semaine avec le résultat de ses analyses.
Au 3ème jour de traitement, le patient commence à ressentir des douleurs tendineuses au niveau de ses deux pieds, mais n’établit aucun lien avec son infection et son traitement. Comme son état général s’est bien amélioré, il reprend le lendemain le jogging qu’il pratique de manière intensive. Au cours de la troisième séance, il ressent une très vive douleur au niveau des deux tendons d’Achille qui le conduit à appeler les pompiers qui l’emmènent aux urgences du centre hospitalier. Le diagnostic de rupture bilatérale du tendon d’Achille est rapidement posé et son traitement mis en place.
Sur insistance du patient ne comprenant pas cet "accident", les médecins du centre hospitalier finissent par lui indiquer que l’atteinte de ses tendons est très vraisemblablement liée à la prescription de quinolone, qu’il s’agit d’une complication connue et redoutée, liée à cette classe thérapeutique.
Conservant des séquelles très invalidantes, ce retraité actif demande des explications à son médecin traitant. Celui-ci, bien informé de la situation par son confrère hospitalier, est très mal à l’aise face à ce patient qui, fort sympathique au début, devient rapidement revendicatif. Il finit par lui dire que, comme ce risque est rare, il n’avait pas à l’en informer. Il ajoute que, de son côté, il aurait pu lire le mode d’emploi figurant dans la boîte du médicament qui, lui, mentionne cet effet indésirable.
Très irrité par cette attitude désinvolte qu’il considère comme insultante à son égard, ce patient va déposer une plainte devant le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins, en invoquant un manquement au devoir d’information pesant sur son médecin, et une attitude manquant singulièrement d’humanité face à la complication survenue.
Un simple avertissement fut prononcé, sur la base de l’article 35 du Code de déontologie médicale, avec une motivation des plus succinctes. Cette décision fut semble-t-il acceptée par les parties, puisqu’elle a constitué le terme de ce contentieux, le patient n’ayant formulé aucune demande indemnitaire, tant amiable que judiciaire, malgré l’invalidité qu’il a conservée.
[b style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 14px; font: inherit; vertical-align: baseline; font-weight: bold; "][b style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 14px; font: inherit; vertical-align: baseline; font-weight: bold; "]LES CONSEILS PRATIQUES[/b][/b]
Sur un plan légal, l’article 35 du Code de déontologie médicale (article R. 4127-35 du Code de la santé publique) prévoit que : "Le médecin doit à la personne qu'il examine, qu'il soigne ou qu'il conseille une information loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu'il lui propose. Tout au long de la maladie, il tient compte de la personnalité du patient dans ses explications et veille à leur compréhension…".
Si les exigences déontologiques sont très proches de celles issues de la loi du 4 mars 2002, elles sont exprimées de manière plus médicale, et l’application qu’en a fait la juridiction ordinale est tout à fait conforme à l’esprit du texte : [b style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 14px; font: inherit; vertical-align: baseline; font-weight: bold; "][b style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 14px; font: inherit; vertical-align: baseline; font-weight: bold; "]transparence et accompagnement[/b][/b].
Qu’aurait-il fallu faire ? Certainement [b style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 14px; font: inherit; vertical-align: baseline; font-weight: bold; "][b style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 14px; font: inherit; vertical-align: baseline; font-weight: bold; "]être prudent dans ses affirmations[/b][/b] sur le traitement, son bénéfice escompté et les effets indésirables connus. Même s’il est impossible d’être exhaustif quant aux complications des traitements prescrits, il est nécessaire de [b style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 14px; font: inherit; vertical-align: baseline; font-weight: bold; "][b style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 14px; font: inherit; vertical-align: baseline; font-weight: bold; "]mentionner ceux que l’on redoute le plus, en raison soit de leur gravité, soit de leur fréquence[/b][/b]. Ceci est d’autant plus important quand le patient peut, avec cette information, éviter ou limiter cette complication. C’était le cas avec cette prescription de quinolone, l’atteinte tendineuse étant bien connue depuis longtemps et constituant la complication la plus redoutée.
De plus, l’arrêt du traitement et une prise en charge rapide dès les premiers symptômes étaient susceptibles de réduire de manière très significative les séquelles définitives subies. "Je vais vous prescrire le traitement qui me semble le mieux adapté et dont nous allons surveiller les effets. Si vous ressentez un effet anormal, notamment des douleurs, recontactez-moi en urgence afin que nous nous adaptions. Dans les premiers jours de traitement, évitez les efforts intenses", nous semble plus adapté, tout en étant suffisamment rassurant pour le patient.
1116 UVD 12 F 2885 IN
Un homme de 65 ans, en bon état général et consultant peu, prend rendez-vous avec son médecin traitant pour un état fébrile, des douleurs à la miction et des besoins beaucoup plus fréquents.
Face à ce tableau, très évocateur d’une infection urinaire, aux symptômes déjà bien marqués, le praticien réalise une bandelette urinaire qui revient positive. Il annonce au patient son diagnostic d’infection urinaire et lui déclare : "Je vais vous prescrire le meilleur traitement".
Il prescrit alors un ECBU ainsi qu’un traitement immédiat par une quinolone, à raison d’un comprimé matin et soir. Aucune surveillance ou précaution particulière n’est mentionnée ; il demande seulement à son patient de commencer le plus rapidement possible le traitement et de revenir dans une semaine avec le résultat de ses analyses.
Au 3ème jour de traitement, le patient commence à ressentir des douleurs tendineuses au niveau de ses deux pieds, mais n’établit aucun lien avec son infection et son traitement. Comme son état général s’est bien amélioré, il reprend le lendemain le jogging qu’il pratique de manière intensive. Au cours de la troisième séance, il ressent une très vive douleur au niveau des deux tendons d’Achille qui le conduit à appeler les pompiers qui l’emmènent aux urgences du centre hospitalier. Le diagnostic de rupture bilatérale du tendon d’Achille est rapidement posé et son traitement mis en place.
Sur insistance du patient ne comprenant pas cet "accident", les médecins du centre hospitalier finissent par lui indiquer que l’atteinte de ses tendons est très vraisemblablement liée à la prescription de quinolone, qu’il s’agit d’une complication connue et redoutée, liée à cette classe thérapeutique.
Conservant des séquelles très invalidantes, ce retraité actif demande des explications à son médecin traitant. Celui-ci, bien informé de la situation par son confrère hospitalier, est très mal à l’aise face à ce patient qui, fort sympathique au début, devient rapidement revendicatif. Il finit par lui dire que, comme ce risque est rare, il n’avait pas à l’en informer. Il ajoute que, de son côté, il aurait pu lire le mode d’emploi figurant dans la boîte du médicament qui, lui, mentionne cet effet indésirable.
Très irrité par cette attitude désinvolte qu’il considère comme insultante à son égard, ce patient va déposer une plainte devant le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins, en invoquant un manquement au devoir d’information pesant sur son médecin, et une attitude manquant singulièrement d’humanité face à la complication survenue.
Un simple avertissement fut prononcé, sur la base de l’article 35 du Code de déontologie médicale, avec une motivation des plus succinctes. Cette décision fut semble-t-il acceptée par les parties, puisqu’elle a constitué le terme de ce contentieux, le patient n’ayant formulé aucune demande indemnitaire, tant amiable que judiciaire, malgré l’invalidité qu’il a conservée.
[b style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 14px; font: inherit; vertical-align: baseline; font-weight: bold; "][b style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 14px; font: inherit; vertical-align: baseline; font-weight: bold; "]LES CONSEILS PRATIQUES[/b][/b]
Sur un plan légal, l’article 35 du Code de déontologie médicale (article R. 4127-35 du Code de la santé publique) prévoit que : "Le médecin doit à la personne qu'il examine, qu'il soigne ou qu'il conseille une information loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu'il lui propose. Tout au long de la maladie, il tient compte de la personnalité du patient dans ses explications et veille à leur compréhension…".
Si les exigences déontologiques sont très proches de celles issues de la loi du 4 mars 2002, elles sont exprimées de manière plus médicale, et l’application qu’en a fait la juridiction ordinale est tout à fait conforme à l’esprit du texte : [b style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 14px; font: inherit; vertical-align: baseline; font-weight: bold; "][b style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 14px; font: inherit; vertical-align: baseline; font-weight: bold; "]transparence et accompagnement[/b][/b].
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De plus, l’arrêt du traitement et une prise en charge rapide dès les premiers symptômes étaient susceptibles de réduire de manière très significative les séquelles définitives subies. "Je vais vous prescrire le traitement qui me semble le mieux adapté et dont nous allons surveiller les effets. Si vous ressentez un effet anormal, notamment des douleurs, recontactez-moi en urgence afin que nous nous adaptions. Dans les premiers jours de traitement, évitez les efforts intenses", nous semble plus adapté, tout en étant suffisamment rassurant pour le patient.
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