Le concept de traitement anti-VIH intermittent
Une étude pilote conduite chez 48 patients montre que l’administration intermittente du traitement HAART chez les sujets infectés par le VIH peut représenter une alternative pertinente à la prise quotidienne, permettant de conserver une charge virale indétectable dans un nombre significatif de cas et d’accroître le nombre des CD4.
DES CYCLES courts et répétés d’antiviraux efficaces pourraient représenter une stratégie permettant de réduire l’exposition des patients aux produits et donc les effets secondaires, de réduire les coûts pour les patients aux ressources limitées et dans les pays défavorisés.
C’est l’équipe de l’hôpital Raymond-Poincaré à Garches, conduite pendant 3 ans et demi par le Pr Jacques Leibowitch, qui a évalué l’efficacité de prises intermittentes d’antirétroviraux.
On a proposé aux 48 patients initialement sous HAART (traitement antirétroviral hautement efficace) de réduire le rythme de traitement pour le prendre pendant 5 jours consécutifs par semaine, puis, après confirmation de la suppression de l’activité du VIH, pendant 4 jours, puis pour certains pendant 3 jours (n = 39) et pour un petit groupe pendant 2 jours par semaine (n = 12).
Douze des 48 patients ont conservé la même combinaison (triple ou quadruple) pendant toute la durée des observations. Les 36 autres ont pris deux combinaisons différentes ou davantage.
La charge virale est demeurée constamment indétectable chez tous les patients ayant les schémas de 5 ou 4 jours par semaine, pendant une moyenne de 50 ± 40 semaines/patient (5 j/sem) et 84 ± 46 sem/pt (4 j/sem).
Chez les 39 patients ayant des prises pendant 3 jours consécutifs par semaine, 35 ont eu un contrôle soutenu du VIH pendant une moyenne de 50 ± 32 sem/pt, tout comme 10 des 12 patients du groupe 2 j/sem pendant 24 ± 32 semaines.
Le nombre des CD4 s’est accru (nombre absolu et pourcentage) pendant toute la durée du traitement donné 7 jours par semaine (p = 0,02). Cet accroissement s’est ensuite poursuivi dans tous les groupes de traitements intermittents. Le concept doit maintenant être validé dans des études randomisées contrôlées.
› Dr BÉATRICE VUAILLE
« FASEB Journal », 26 janvier 2010.
Quotimed.com, le 08/02/2010
Une étude pilote conduite chez 48 patients montre que l’administration intermittente du traitement HAART chez les sujets infectés par le VIH peut représenter une alternative pertinente à la prise quotidienne, permettant de conserver une charge virale indétectable dans un nombre significatif de cas et d’accroître le nombre des CD4.
DES CYCLES courts et répétés d’antiviraux efficaces pourraient représenter une stratégie permettant de réduire l’exposition des patients aux produits et donc les effets secondaires, de réduire les coûts pour les patients aux ressources limitées et dans les pays défavorisés.
C’est l’équipe de l’hôpital Raymond-Poincaré à Garches, conduite pendant 3 ans et demi par le Pr Jacques Leibowitch, qui a évalué l’efficacité de prises intermittentes d’antirétroviraux.
On a proposé aux 48 patients initialement sous HAART (traitement antirétroviral hautement efficace) de réduire le rythme de traitement pour le prendre pendant 5 jours consécutifs par semaine, puis, après confirmation de la suppression de l’activité du VIH, pendant 4 jours, puis pour certains pendant 3 jours (n = 39) et pour un petit groupe pendant 2 jours par semaine (n = 12).
Douze des 48 patients ont conservé la même combinaison (triple ou quadruple) pendant toute la durée des observations. Les 36 autres ont pris deux combinaisons différentes ou davantage.
La charge virale est demeurée constamment indétectable chez tous les patients ayant les schémas de 5 ou 4 jours par semaine, pendant une moyenne de 50 ± 40 semaines/patient (5 j/sem) et 84 ± 46 sem/pt (4 j/sem).
Chez les 39 patients ayant des prises pendant 3 jours consécutifs par semaine, 35 ont eu un contrôle soutenu du VIH pendant une moyenne de 50 ± 32 sem/pt, tout comme 10 des 12 patients du groupe 2 j/sem pendant 24 ± 32 semaines.
Le nombre des CD4 s’est accru (nombre absolu et pourcentage) pendant toute la durée du traitement donné 7 jours par semaine (p = 0,02). Cet accroissement s’est ensuite poursuivi dans tous les groupes de traitements intermittents. Le concept doit maintenant être validé dans des études randomisées contrôlées.
› Dr BÉATRICE VUAILLE
« FASEB Journal », 26 janvier 2010.
Quotimed.com, le 08/02/2010
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