Le taux d'infections nosocomiales est "plus élevé" dans les services de réanimation

Le taux d'infections nosocomiales est "plus élevé" dans les services de réanimation des différents établissements de santé par rapport aux autres spécialités, a indiqué hier à Alger le chef du service réanimation à l'hôpital Issad-Hassani (Beni-Messous), Mohand Belkacemi.
"Le taux d'infections nosocomiales dans tous les services de réanimation des hôpitaux à l'échelle nationale est estimé à 30%. Par rapport aux autres spécialités, ce taux est le plus élevé, mais il ne diffère pas de la moyenne mondiale", a expliqué M. Belkacemi à la presse en marge des 14e Journées médico-chirurgicales de l'hôpital de Beni-Messous.
Pour ce professeur, les infections nosocomiales représentent "un problème de santé publique majeur au plan national et même mondial". Les principales mesures à prendre pour "minimiser" le risque de ces infections sont "le renforcement et l'amélioration de l'hygiène hospitalière", a-t-il souligné.
Ces infections touchent, notamment, les personnes hospitalisées vulnérables, dont les personnes âgées, les immunodéprimées et celles souffrant de maladies chroniques, a-t-il fait précisé.
Les infections nosocomiales "aggravent" le risque de mortalité, a-t-il ajouté, relevant que le taux élevé constaté dans les services de réanimation est dû à l'utilisation de plusieurs instruments, notamment des tubes que les médecins réanimateurs introduisent par différentes voies chez les personnes malades.
Dans le cadre de ces 14e Journées médico-chirurgicales de l'hôpital de Beni-Messous, onze ateliers thématiques destinés aux étudiants en médecine et médecins sont programmés. Ils seront animés par des professeurs en médecine et des spécialistes. Les ateliers concerneront, entre autres thèmes, la prévention et le dépistage des cancers, la prise en charge des cardiaques en stomatologie, les uropathies malformatives chez l'enfant et la prise en charge de l'hypertension artérielle en médecine interne. Ces journées représentent une opportunité pour améliorer la qualité des soins et mettre à la disposition du personnel soignant les dernières données et avancées dans le domaine de la santé, ont indiqué les organisateurs


JOURNAL ALMOUDJHID

c exact
c'est à cause de gestes et de dispositifs invasifs; multiples voies veineuses périphériques, cathé central, intubation, sonde vésicale, parfois cathé de dialyse ou de DVE. En plus souvent sont des patients fragiles, en post opératoire ou immunodéprimés,ainsi QUE le non respect des régles rigoureuses d'asepsie, tous ça rend l'infection plus facile.
et le grand problème c que ce sont des infections à germes multirésistants difficiles à éradiquer

les regles d'asepsie sont absentes ,on cache pas la situation ,les medecins eux aussi sont incriminés.

bien sur médecins, infirmier(e)s, kinésithérapeutes, tout le monde est incriminé et RESPONSABLE de l'infection nosocomiale.

L'hygiène hospitalière est une culture quasi inexistante chez nous ! tout est sale draps salles, cafards, mains salles pas du gel liquide .....il faut tout un programme de lutte contre les infections nosocomiales