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Orientation diagnostique en fonction de l'otoscopie
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L’otoscopie vient ensuite. Elle peut parfois livrer le diagnostic, comme dans le cas de l’otite cholestéatomateuse.
Elle consiste à bien analyser l’état de l’oreille externe, puis celui du tympan et au travers de lui celui de la caisse du tympan.
Le pavillon est observé de même que la conque, en particulier la zone de Ramsay-Hunt : on y recherche la lésion typique d’une meinte zostérienne.
L’otoscope introduit dans un conduit auditif externe tracté en arrière et en haut permet à l’observateur d’analyser le fond du conduit auditif externe, la membrane tympanique et la caisse du tympan. Si cet examen est presque toujours normal dans la plupart des syndromes labyrinthiques il pourra ailleurs et par exemple mettre en évidence une otite moyenne aiguë, une otite chronique simple, une otite cholestéatomateuse, une plaie en rapport avec une fracture du rocher.
Pour le médecin généraliste et dans la plupart des cas l’examen a pour but de s’assurer de la normalité de l’otoscopie.
Le praticien, à l’aide du diapason, recherche alors une asymétrie de perception auditive en présentant le diapason devant chaque oreille. Le malade la signale.
Puis vient la recherche de la latéralisation du Weber : le diapason est placé sur la racine du nez et l’on demande au patient s’il perçoit le son au milieu ou d’un côté. La perception sonore du côté réputé le plus sourd signe de ce côté l’existence d’une surdité de transmission, suspectée le plus souvent par l’otoscopie
La prise du pouls et de la tension est rarement faite, l’auscultation également, c’est pourtant une nécessité !
Le praticien doit alors comparer cette orientation diagnostique avec les conclusions de son examen clinique :
– si les données d’interrogatoire et d’examen clinique concordent, les éventuels examens complémentaires viendront confirmer le diagnostic évoqué et la conduite à tenir sera dictée facilement.
– si les données d’interrogatoire et d’examen clinique sont en contradiction, il faut alors s’astreindre à revenir au point de départ, reprendre interrogatoire et examen clinique pour rechercher « la faille » et c’est souvent cette nouvelle recherche qui livrera l’évocation du diagnostic.
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Orientation diagnostique en fonction de l'otoscopie
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Otoscopie et acoumétrie
L’otoscopie vient ensuite. Elle peut parfois livrer le diagnostic, comme dans le cas de l’otite cholestéatomateuse.
Elle consiste à bien analyser l’état de l’oreille externe, puis celui du tympan et au travers de lui celui de la caisse du tympan.
Le pavillon est observé de même que la conque, en particulier la zone de Ramsay-Hunt : on y recherche la lésion typique d’une meinte zostérienne.
L’otoscope introduit dans un conduit auditif externe tracté en arrière et en haut permet à l’observateur d’analyser le fond du conduit auditif externe, la membrane tympanique et la caisse du tympan. Si cet examen est presque toujours normal dans la plupart des syndromes labyrinthiques il pourra ailleurs et par exemple mettre en évidence une otite moyenne aiguë, une otite chronique simple, une otite cholestéatomateuse, une plaie en rapport avec une fracture du rocher.
Pour le médecin généraliste et dans la plupart des cas l’examen a pour but de s’assurer de la normalité de l’otoscopie.
Le praticien, à l’aide du diapason, recherche alors une asymétrie de perception auditive en présentant le diapason devant chaque oreille. Le malade la signale.
Puis vient la recherche de la latéralisation du Weber : le diapason est placé sur la racine du nez et l’on demande au patient s’il perçoit le son au milieu ou d’un côté. La perception sonore du côté réputé le plus sourd signe de ce côté l’existence d’une surdité de transmission, suspectée le plus souvent par l’otoscopie
Examen ORL et général
L’examen ORL est alors complété par celui de l’oropharynx et du rhinopharynx, des fosses nasales et des aires ganglionnaires cervicales et de la partie médiane du cou. Il sera le plus souvent normal.La prise du pouls et de la tension est rarement faite, l’auscultation également, c’est pourtant une nécessité !
Orientation diagnostique en fonction de l’examen clinique
L’interrogatoire avait déjà permis une orientation diagnostique en affirmant, suspectant ou éliminant la responsabilité labyrinthique dans les symptômes présentés par le patient.Le praticien doit alors comparer cette orientation diagnostique avec les conclusions de son examen clinique :
– si les données d’interrogatoire et d’examen clinique concordent, les éventuels examens complémentaires viendront confirmer le diagnostic évoqué et la conduite à tenir sera dictée facilement.
– si les données d’interrogatoire et d’examen clinique sont en contradiction, il faut alors s’astreindre à revenir au point de départ, reprendre interrogatoire et examen clinique pour rechercher « la faille » et c’est souvent cette nouvelle recherche qui livrera l’évocation du diagnostic.
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