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par Confirmation de l’héritabilité des rachialgies communes grâce aux jumeaux
Publié le 30/03/2010
Malgré la grande fréquence des rachialgies, on ne connaît toujours pas précisément leur cause, même si une partie des symptômes est souvent mis sur le compte de lésions dégénératives discales ou zygapophysaires. Certaines études suggèrent que la part des facteurs génétiques est de 25 % dans la survenue des lombalgies.
Les auteurs ont étudié 15 328 jumeaux danois nés entre 1931 et 1982. En 2002, ces jumeaux ont rempli un questionnaire sur leur symptômes et leur style de vie : douleurs cervicales, thoraciques, lombaires, irradiation aux membres, durée des symptômes dans l’année précédente, impact sur l’activité, sur le travail, l’obtention d’une pension,…
L’analyse a été réalisée sur 3 sous groupes suivant l’âge (20-35, 36-50, 51-71)
La comparaison des résultats entre jumeaux monozygotes (44 %) et dizygotes (56 %) permet d’approcher l’héritabilité pour les différents item.
Ainsi, les facteurs génétiques interviendraient pour 38 % dans la survenue de lombalgies, pour 32 % dans celle de dorsalgies, et pour 39 % dans la survenue des cervicalgies.
Il existe une tendance, sans significativité statistique, à une héritabilité plus importante chez les femmes que chez les hommes. De même, il semble que les facteurs génétiques interviennent plus fortement chez l’homme s’il est plus jeune, et inversement chez la femme.
Au total, ces résultats sont à considérer comme robustes compte tenu de la cohorte importante de jumeaux sur laquelle ils reposent. Le fait de constater que la génétique intervient à hauteur de 30 à 35 % quel que soit le niveau de la rachialgie, invite à penser que les rachialgies partagent un terrain génétique, probablement multigénétique, identique. A première vue, on regrette l’absence d’imagerie. Mais finalement on connaît bien la mauvaise corrélation de l’imagerie avec les rachialgies.
Dr Laurent Laloux
Hartvigsen J et coll.: Heritability of spinal pain and consequences of spinal pain : a comprehensive genetic epidemiologic analysis using a population-based sample of 15 328 twins ages 20-71 years. Arthritis Rheum., 2009; 61: 1343-1351
Publié le 30/03/2010
Malgré la grande fréquence des rachialgies, on ne connaît toujours pas précisément leur cause, même si une partie des symptômes est souvent mis sur le compte de lésions dégénératives discales ou zygapophysaires. Certaines études suggèrent que la part des facteurs génétiques est de 25 % dans la survenue des lombalgies.
Les auteurs ont étudié 15 328 jumeaux danois nés entre 1931 et 1982. En 2002, ces jumeaux ont rempli un questionnaire sur leur symptômes et leur style de vie : douleurs cervicales, thoraciques, lombaires, irradiation aux membres, durée des symptômes dans l’année précédente, impact sur l’activité, sur le travail, l’obtention d’une pension,…
L’analyse a été réalisée sur 3 sous groupes suivant l’âge (20-35, 36-50, 51-71)
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Ainsi, les facteurs génétiques interviendraient pour 38 % dans la survenue de lombalgies, pour 32 % dans celle de dorsalgies, et pour 39 % dans la survenue des cervicalgies.
Il existe une tendance, sans significativité statistique, à une héritabilité plus importante chez les femmes que chez les hommes. De même, il semble que les facteurs génétiques interviennent plus fortement chez l’homme s’il est plus jeune, et inversement chez la femme.
Au total, ces résultats sont à considérer comme robustes compte tenu de la cohorte importante de jumeaux sur laquelle ils reposent. Le fait de constater que la génétique intervient à hauteur de 30 à 35 % quel que soit le niveau de la rachialgie, invite à penser que les rachialgies partagent un terrain génétique, probablement multigénétique, identique. A première vue, on regrette l’absence d’imagerie. Mais finalement on connaît bien la mauvaise corrélation de l’imagerie avec les rachialgies.
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