Sanofi-Aventis a publié hier un chiffre d'affaires de 7,4 milliards d'euros au premier trimestre, en hausse de 3,9 % sur un an, pour un bénéfice net de 1,7 milliard, contre 1,6 milliard un an plus tôt. « Très bon trimestre » , s'est félicité Chris Viehbacher, le PDG du numéro un français de la pharmacie, nommé il y a un peu plus d'un an.
Très bon trimestre ? Oui et non, car ces chiffres masquent une croissance organique de seulement 1,9 % sur la période. Sa performance, le groupe la doit avant tout à une épidémie, aux acquisitions réalisées ces derniers mois, et aux restructurations engagées.
Pour le groupe, la grippe A/H1N1 a été très profitable. Sur les trois premiers mois de l'année, Sanofi a écoulé pour 413 millions d'euros de vaccins dans le monde. En prenant en compte les traitements contre les grippes saisonnières, les ventes ont affiché une progression record de 640 % ! A des années-lumière de la branche pharmacie - en hausse d'un maigre 0,9 % -qui commence à ressentir durement les effets corrosifs des génériques. Les comptes trimestriels de Sanofi apportent en effet un éclairage saisissant sur l'impact de la concurrence de ces nouveaux médicaments sur les molécules à succès des grands laboratoires.
Ainsi, le chiffre d'affaires du Plavix, l'anticoagulant vedette du groupe français, a-t-il chuté de 21 % en Europe. Celui de l'Eloxatin, un traitement contre le cancer du colon, a chuté de 81 % aux Etats-Unis. Nombre d'autres brevets doivent tomber dans le domaine public dans les deux ans à venir, a rappelé Sanofi.
Poursuite des acquisitions
La situation serait inquiétante si le groupe ne disposait pas de relais de croissance, notamment dans les pays émergents, où les ventes - hors vaccins H1N1 -ont progressé de près de 20 % sur le trimestre. En premier lieu, la division diabète, avec le Lantus comme médicament vedette (+ 11 % sur la période). Autre relais, la branche automédication a profité à plein de l'achat - pour 2,2 milliards de dollars -de l'américain Chattem. Chris Viehbacher a d'ailleurs prévenu qu'il n'entendait pas lever le pied côté acquisitions en 2010.
Le bilan de Sanofi-Aventis le lui permet. La bonne génération de cash et les restructurations ont très bien amorti les sommes dépensées en croissance externe. Fin mars, la dette nette ne s'est alourdie que de 350 millions.
Très bon trimestre ? Oui et non, car ces chiffres masquent une croissance organique de seulement 1,9 % sur la période. Sa performance, le groupe la doit avant tout à une épidémie, aux acquisitions réalisées ces derniers mois, et aux restructurations engagées.
Pour le groupe, la grippe A/H1N1 a été très profitable. Sur les trois premiers mois de l'année, Sanofi a écoulé pour 413 millions d'euros de vaccins dans le monde. En prenant en compte les traitements contre les grippes saisonnières, les ventes ont affiché une progression record de 640 % ! A des années-lumière de la branche pharmacie - en hausse d'un maigre 0,9 % -qui commence à ressentir durement les effets corrosifs des génériques. Les comptes trimestriels de Sanofi apportent en effet un éclairage saisissant sur l'impact de la concurrence de ces nouveaux médicaments sur les molécules à succès des grands laboratoires.
Ainsi, le chiffre d'affaires du Plavix, l'anticoagulant vedette du groupe français, a-t-il chuté de 21 % en Europe. Celui de l'Eloxatin, un traitement contre le cancer du colon, a chuté de 81 % aux Etats-Unis. Nombre d'autres brevets doivent tomber dans le domaine public dans les deux ans à venir, a rappelé Sanofi.
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La situation serait inquiétante si le groupe ne disposait pas de relais de croissance, notamment dans les pays émergents, où les ventes - hors vaccins H1N1 -ont progressé de près de 20 % sur le trimestre. En premier lieu, la division diabète, avec le Lantus comme médicament vedette (+ 11 % sur la période). Autre relais, la branche automédication a profité à plein de l'achat - pour 2,2 milliards de dollars -de l'américain Chattem. Chris Viehbacher a d'ailleurs prévenu qu'il n'entendait pas lever le pied côté acquisitions en 2010.
Le bilan de Sanofi-Aventis le lui permet. La bonne génération de cash et les restructurations ont très bien amorti les sommes dépensées en croissance externe. Fin mars, la dette nette ne s'est alourdie que de 350 millions.
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