La consommation d'alcool accroît le risque de développer certains types de cancer du sein, comme l'adénocarcinome lobulaire et les cancers du sein hormono-dépendants, mais ne semble pas accroître celui des adénocarcinomes canalaires infiltrants, selon une étude publiée sur le site de la revue The Journal of the National Cancer Institute.
L'adénocarcinome canalaire est une tumeur mammaire qui se développe à partir des cellules des canaux de lactation du sein. Bien plus fréquent que le carcinome lobulaire, qui se développe à partir des cellules des lobules, il représente 70 % des cancers du sein contre 10 à 15 % pour l'autre type.
Si l'alcool est considéré comme un facteur de risque indéniable du cancer du sein en général, très peu d'études ont porté sur son rôle en fonction des types de cancer du sein, soulignent les chercheurs. Jusqu'à présent, les travaux ont essentiellement montré un lien entre sa consommation et le risque de cancer du sein avec récepteurs positifs aux estrogènes, mais peu ont évalué le risque en fonction de l'histologie de la tumeur.
Une équipe de centre de recherche sur le cancer Fred Hutchinson a observé de 1993 à 1998 les caractéristiques du cancer du sein invasif qu'avaient développé près de 3 000 femmes : le sous-type tumoral et le statut hormonal de la tumeur, la consommation d'alcool, le mode de vie, ainsi que les antécédents familiaux et gynécologiques. Ils les ont ensuite classé en 3 catégories :
• Les femmes n'ayant jamais bu d'alcool
• Celles ayant arrêté d'en consommer
• Celles continuant à en consommer
Ils ont ensuite réparti les femmes du dernier groupe en 6 sous-groupes, selon le niveau de leur consommation d'alcool, qui allait de moins d'un verre par semaine à plus de 2 verres par jour. Il apparaît que la consommation d'alcool est plus fortement liée au risque de développer un adénocarcinome lobulaire qu'un adénocarcinome canalaire ; elle est en outre davantage responsable des cancers du sein avec récepteurs positifs aux estrogènes, qu'elle n'expose au risque de cancer de sein avec récepteurs négatifs, indiquent les chercheurs, précisant que les risques étaient les mêmes quel que soit la nature de l'alcool consommé.
"Les femmes buvant au moins un verre d'alcool par jour avaient ainsi un risque deux fois plus élevé de développer un adénocarcinome lobulaire, mais n'avaient en revanche pas de risque accru d'adénocarcinome canalaire", par rapport à celles qui ne buvaient pas, ce qui suggère une origine distincte entre les deux types de cancers du sein, concluent les auteurs.
Cette étude a toutefois des limites importantes puisque les auteurs n'avaient connaissance de la consommation d'alcool des femmes suivies qu'au début de l'étude et n'avaient aucune information concernant leur consommation antérieure et ultérieure, indiquent-ils.
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L'adénocarcinome canalaire est une tumeur mammaire qui se développe à partir des cellules des canaux de lactation du sein. Bien plus fréquent que le carcinome lobulaire, qui se développe à partir des cellules des lobules, il représente 70 % des cancers du sein contre 10 à 15 % pour l'autre type.
Si l'alcool est considéré comme un facteur de risque indéniable du cancer du sein en général, très peu d'études ont porté sur son rôle en fonction des types de cancer du sein, soulignent les chercheurs. Jusqu'à présent, les travaux ont essentiellement montré un lien entre sa consommation et le risque de cancer du sein avec récepteurs positifs aux estrogènes, mais peu ont évalué le risque en fonction de l'histologie de la tumeur.
Une équipe de centre de recherche sur le cancer Fred Hutchinson a observé de 1993 à 1998 les caractéristiques du cancer du sein invasif qu'avaient développé près de 3 000 femmes : le sous-type tumoral et le statut hormonal de la tumeur, la consommation d'alcool, le mode de vie, ainsi que les antécédents familiaux et gynécologiques. Ils les ont ensuite classé en 3 catégories :
• Les femmes n'ayant jamais bu d'alcool
• Celles ayant arrêté d'en consommer
• Celles continuant à en consommer
Ils ont ensuite réparti les femmes du dernier groupe en 6 sous-groupes, selon le niveau de leur consommation d'alcool, qui allait de moins d'un verre par semaine à plus de 2 verres par jour. Il apparaît que la consommation d'alcool est plus fortement liée au risque de développer un adénocarcinome lobulaire qu'un adénocarcinome canalaire ; elle est en outre davantage responsable des cancers du sein avec récepteurs positifs aux estrogènes, qu'elle n'expose au risque de cancer de sein avec récepteurs négatifs, indiquent les chercheurs, précisant que les risques étaient les mêmes quel que soit la nature de l'alcool consommé.
"Les femmes buvant au moins un verre d'alcool par jour avaient ainsi un risque deux fois plus élevé de développer un adénocarcinome lobulaire, mais n'avaient en revanche pas de risque accru d'adénocarcinome canalaire", par rapport à celles qui ne buvaient pas, ce qui suggère une origine distincte entre les deux types de cancers du sein, concluent les auteurs.
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