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Le profil urétral
Il est indispensable pour le bilan de toute hanche douloureuse, car il permet de déceler certaines coxarthroses polaires inférieures, une nécrose de la tête, des séquelles d’épiphysiolyse.
Technique
Le patient étant couché sur le dos, porte sa cuisse en flexion et abduction, de façon à ce que le talon du côté à radiographier soit au niveau du genou opposé. Le rayon est centré au milieu du pli inguinal.
Cette incidence montre bien la tête fémorale de profil, et le cotyle est bien exploré de ¾.
Question 1 :
Que pensez vous de la représentation du col fémoral, est-il bien dégagé ? quelle est la structure anatomique qui gênerait sa vision ?
Réponse 1 :
Le col fémoral n’est pas bien dégagé au niveau de sa base, cette gêne vient de la superposition du grand trochanter

Le profil médical
La technique est voisine de celle du profil urétral, sauf que la cuisse du côté à explorer au lieu d’être en contact avec la table par sa face externe, reste à distance de celle-ci et fait un angle de 30°.
Question 2 :
Imaginez quelles seront les conséquences sur la vision du col.
Réponse 2 :
Dans cette situation, le col est dégagé dans sa plus grande longueur et il est dégagé de la projection du grand trochanter

Le profil d’Arcelin
Très utilisé en traumatologie, et pour les hanches raides.
Technique
La hanche à radiographier reste en extension et en contact de la table. La cuisse opposée est fléchie à 90° sur le bassin et le genou est fléchi aussi à 90°.
Le rayon est centré du côté interne de la cuisse sur le col fémoral et la cassette est collée verticalement sur le bord externe de la fesse, parallèle au col. Cette cassette est tenue soit par un aide soit maintenue par un support alloué.
Question 3 :
Que remarquez vous concernant la tête et le col ?
Réponse 3 :
Dans cette incidence très utilisée en traumatologie ( au bloc opératoire pour la chirurgie de l’extrémité supérieure du fémur, malade sur table orthopédique, dans le cadre d’une ostéosynthèse), le col est sa base d’insertion en raccord avec la diaphyse fémorale sont bien exposés, en profil strict
Le tracé sur la radiologie, permet un calcul approximatif de l’antéversion du col (angle que fait le col en avant de la diaphyse fémorale , à l’âge adulte de 15 à 20°. Il faut se référer à des tables de conversion , tenant compte de cet angle et de l’angle CC’D.
Le profil de Ducroquet, que nous citerons pour mémoire, il est très peu utilisé.il montre un cotyle de face avec une tête et un col de profil. L’incidence de Dunlap ( que nous verrons ailleurs) est un double Ducroquet.

Le faux- profil de Lequesne et la coxométrie
Nous avons déjà appris à calculer les angles coxométriques sur la face. Le faux profil de Lequesne est le complément nécessaire à toute étude coxométrique de la hanche. En effet, il permet d’analyser l’angle de couverture antérieure du toit.
Il peut s’avérer de réalisation difficile chez certains malades algiques.
Technique :
Patient debout de profil, l’axe du pied du membre à radiographier est parallèle au plan de la cassette. On fait alors pivoter le bassin de 60° de telle façon que le plan sacré fasse cet angle avec la cassette. Le rayon est centré au milieu du pli inguinal contro-latéral.
Question 4
Voici le schéma d’une incidence de faux profil de Lequesne, à quoi correspondent les structures numérotées ?
Réponse 4 :
1. épine iliaque antéro-supérieure
2. .bord antérieur du grand trochanter
3. bord antérieur du col
4. corne postérieure du cotyle
5. bord postérieur du col
6. petit trochanter
7. épine sciatique
8. branche ischio pubienne
9. tête fémorale opposée.
Question 5 :
Tracez l’angle VCA sur cette incidence de Lequesne.
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Question 6 :
Quels sont à votre avis les critères de bon cliché de cette incidence ? ( il y en a deux)
Réponse 6 :
Critères de bon cliché
Les deux articulations coxo-fémorales doivent être distantes l’une de l’autre d’environ trois travers de doigt
La symphyse pubienne doit croiser en avant la corticale antérieure du col fémoral