La fasciathérapie est une technique manuelle, apparue il y a une dizaine d’années en France. Elle est appliquée essentiellement par des praticiens de formation masseurs-kinésithérapeutes, au nombre de cinq cents environ aujourd’hui. Cette méthode de massage doux et profond vise à détecter, puis à éliminer, les stress, douleurs, chocs ou microtraumatismes physiques et psychiques de la vie quotidienne.
La fasciathérapie est née d’une prise de conscience progressive de la part des médecins et des patients. Dans le corps, "tout est relié, souffrir d’un orteil peut amener à découvrir une affection du genou", souligne Philippe Hérisson, kinésithérapeute.
On est maintenant bien loin des livres d’anatomie d’autrefois, détaillés mais un peu figés, qui n’envisageaient pas le corps humain dans sa globalité et dans une dynamique physiologique des tissus vivants.
Libérer les tensions et relâcher les chaînes
musculaires
Fasciathérapie vient du mot "fascia" qui désigne le tissu conjonctif qui recouvre l’ensemble des muscles et des organes, de la tête aux pieds, de la profondeur à la périphérie. Ces fascias sont en partie élastiques, et peuvent absorber un stress physique ou psychologique entraînant une crispation de certaines zones.
Le rôle du fasciathérapeute consiste à repérer les zones de tension et, à l’aide de massages, de manipulations ou encore d’immobilisations en des points d’appui manuels bien précis, à les rendre de nouveau mobiles et malléables. A terme, la fasciathérapie rééquilibre et stimule le potentiel énergétique. En cela, elle est très proche de l’ostéopathie.
La fasciathérapie pour qui ?
Généralement, la fasciathérapie est le "dernier recours".
Les personnes entreprenant ce genre de démarche souffrent depuis longtemps et sont, bien souvent, passées auparavant par des techniques médicales classiques qui n’ont pas résolu leurs problèmes. Tout le monde est concerné "du bébé à l’adulte et plus particulièrement les sportifs dont le corps est soumis quotidiennement à des agressions physiques multiples", souligne Philippe Hérisson.
Parmi les applications les plus courantes de cette thérapie, on trouve le mal de dos, les entorses, les tendinites, les périarthrites, mais aussi des troubles circulatoires, digestifs, gynécologiques…
Cette technique douce, qui requiert une certaine qualité de toucher du praticien, ne présente pas de risques majeurs.
Une appréhension différente du corps
Selon Philippe Hérisson, le traitement par fasciathérapie, pour être efficace, ne peut être décidé sans une prise de conscience préalable du patient, une "bonne compréhension du fonctionnement de son corps. Pour le praticien, la maîtrise de la technique, tout d’abord, puis l’intuition sont essentielles".
La séance dure en général de trente à quarante-cinq minutes, suivant le thérapeute et le lieu où il exerce. Elle n’est remboursée par la sécurité sociale que dans le cadre d’une prescription médicale.
A l’heure actuelle, aucune étude n’est venue confirmer l’action positive de la fasciathérapie, mais l’extrême détente qu’elle produit demeure un élément déterminant dans les résultats que les patients affirment avoir obtenus.
La fasciathérapie est née d’une prise de conscience progressive de la part des médecins et des patients. Dans le corps, "tout est relié, souffrir d’un orteil peut amener à découvrir une affection du genou", souligne Philippe Hérisson, kinésithérapeute.
On est maintenant bien loin des livres d’anatomie d’autrefois, détaillés mais un peu figés, qui n’envisageaient pas le corps humain dans sa globalité et dans une dynamique physiologique des tissus vivants.
Libérer les tensions et relâcher les chaînes
musculaires
Fasciathérapie vient du mot "fascia" qui désigne le tissu conjonctif qui recouvre l’ensemble des muscles et des organes, de la tête aux pieds, de la profondeur à la périphérie. Ces fascias sont en partie élastiques, et peuvent absorber un stress physique ou psychologique entraînant une crispation de certaines zones.
Le rôle du fasciathérapeute consiste à repérer les zones de tension et, à l’aide de massages, de manipulations ou encore d’immobilisations en des points d’appui manuels bien précis, à les rendre de nouveau mobiles et malléables. A terme, la fasciathérapie rééquilibre et stimule le potentiel énergétique. En cela, elle est très proche de l’ostéopathie.
La fasciathérapie pour qui ?
Généralement, la fasciathérapie est le "dernier recours".
Les personnes entreprenant ce genre de démarche souffrent depuis longtemps et sont, bien souvent, passées auparavant par des techniques médicales classiques qui n’ont pas résolu leurs problèmes. Tout le monde est concerné "du bébé à l’adulte et plus particulièrement les sportifs dont le corps est soumis quotidiennement à des agressions physiques multiples", souligne Philippe Hérisson.
Parmi les applications les plus courantes de cette thérapie, on trouve le mal de dos, les entorses, les tendinites, les périarthrites, mais aussi des troubles circulatoires, digestifs, gynécologiques…
Cette technique douce, qui requiert une certaine qualité de toucher du praticien, ne présente pas de risques majeurs.
Une appréhension différente du corps
Selon Philippe Hérisson, le traitement par fasciathérapie, pour être efficace, ne peut être décidé sans une prise de conscience préalable du patient, une "bonne compréhension du fonctionnement de son corps. Pour le praticien, la maîtrise de la technique, tout d’abord, puis l’intuition sont essentielles".
La séance dure en général de trente à quarante-cinq minutes, suivant le thérapeute et le lieu où il exerce. Elle n’est remboursée par la sécurité sociale que dans le cadre d’une prescription médicale.
A l’heure actuelle, aucune étude n’est venue confirmer l’action positive de la fasciathérapie, mais l’extrême détente qu’elle produit demeure un élément déterminant dans les résultats que les patients affirment avoir obtenus.
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