The US Food and Drug Administration (FDA) vient de lancer une alerte
sur le risque d’irradiation lors de la réalisation de scanners
cérébraux. Elle rapporte, sans la décrire, l’existence d’une série de
206 patients qui auraient reçu jusqu’à 8 fois la dose tolérée pendant
une période d’observation de 18 mois dans un seul centre : soit 3 à 4
Gy au lieu de 0,5 Gy. Dans certains cas, cette exposition s’est
traduite par un érythème et une perte de cheveux . La FDA encourage
ainsi les praticiens à vérifier leurs procédures et à déclarer les
effets indésirables liés aux examens complémentaires radiologiques.
Cette
annonce fait suite à la publication d’études évoquant le risque
cancérigène potentiel lié à la large utilisation du scanner en
pratique médicale (1) . Le National Council on Radiation Protection and
Measurements estime que le niveau d’exposition aux radiations ionisantes
a été multiplié par 6 depuis les années 80.
Or, seulement, 9 % des
urgentistes et 50 % des radiologues américains ont conscience du risque
cancérigène lié à ce type d’exploration. Environ, 4 millions
d’américains ont eu une exposition supérieure à 20 msv au cours de
l’année. Et certains rappellent aux médecins la nécessité de
restreindre l’utilisation de certaines procédures scannographiques
notamment chez les enfants.
Alors faut-il avoir peur du scanner ?
Certes non, cet examen fabuleux a sauvé tellement de vies, les
contrôles de sécurité et de qualité sont nombreux et les procédures
minimisant l’irradiation sont largement mises en œuvre. Le climat
d’inquiétude général actuel de notre société pourrait générer une
nouvelle polémique/ phobie/rumeur avec des débordements
médiatiques/médico-légaux comme on a pu le voir avec les vaccinations ou
le téléphone portable. Toutefois, le corps médical doit agir en amont
avec sérénité. Il ne doit pas ignorer ou banaliser ce risque mais le
surveiller. Il semble donc nécessaire de mesurer l’exposition et
d’informer les médecins prescripteurs d’examens. Faudra-t-il aussi
préciser dans le compte rendu de l’examen le niveau d’irradiation ? Ceci
peut être débattu au vu de l’évolution des exigences de notre société
en termes de gestion du risque. Dans un premier temps, il apparait
responsable de regarder l’évolution de nos propres pratiques
diagnostiques et de recourir plus fréquemment à notre bons sens clinique
pour prendre en charge nos patients.
Dr Christian Geny
sur le risque d’irradiation lors de la réalisation de scanners
cérébraux. Elle rapporte, sans la décrire, l’existence d’une série de
206 patients qui auraient reçu jusqu’à 8 fois la dose tolérée pendant
une période d’observation de 18 mois dans un seul centre : soit 3 à 4
Gy au lieu de 0,5 Gy. Dans certains cas, cette exposition s’est
traduite par un érythème et une perte de cheveux . La FDA encourage
ainsi les praticiens à vérifier leurs procédures et à déclarer les
effets indésirables liés aux examens complémentaires radiologiques.
Cette
annonce fait suite à la publication d’études évoquant le risque
cancérigène potentiel lié à la large utilisation du scanner en
pratique médicale (1) . Le National Council on Radiation Protection and
Measurements estime que le niveau d’exposition aux radiations ionisantes
a été multiplié par 6 depuis les années 80.
Or, seulement, 9 % des
urgentistes et 50 % des radiologues américains ont conscience du risque
cancérigène lié à ce type d’exploration. Environ, 4 millions
d’américains ont eu une exposition supérieure à 20 msv au cours de
l’année. Et certains rappellent aux médecins la nécessité de
restreindre l’utilisation de certaines procédures scannographiques
notamment chez les enfants.
Alors faut-il avoir peur du scanner ?
Certes non, cet examen fabuleux a sauvé tellement de vies, les
contrôles de sécurité et de qualité sont nombreux et les procédures
minimisant l’irradiation sont largement mises en œuvre. Le climat
d’inquiétude général actuel de notre société pourrait générer une
nouvelle polémique/ phobie/rumeur avec des débordements
médiatiques/médico-légaux comme on a pu le voir avec les vaccinations ou
le téléphone portable. Toutefois, le corps médical doit agir en amont
avec sérénité. Il ne doit pas ignorer ou banaliser ce risque mais le
surveiller. Il semble donc nécessaire de mesurer l’exposition et
d’informer les médecins prescripteurs d’examens. Faudra-t-il aussi
préciser dans le compte rendu de l’examen le niveau d’irradiation ? Ceci
peut être débattu au vu de l’évolution des exigences de notre société
en termes de gestion du risque. Dans un premier temps, il apparait
responsable de regarder l’évolution de nos propres pratiques
diagnostiques et de recourir plus fréquemment à notre bons sens clinique
pour prendre en charge nos patients.
Dr Christian Geny
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