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Le nombre d’infarctus et d’AVC est de plus en plus élevé en Algérie !! Fumed10


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    Le nombre d’infarctus et d’AVC est de plus en plus élevé en Algérie !!

    MIRAGE
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    Le nombre d’infarctus et d’AVC est de plus en plus élevé en Algérie !! Empty Le nombre d’infarctus et d’AVC est de plus en plus élevé en Algérie !!

    Message par MIRAGE Sam 18 Fév 2012, 22:40

    Les urgences cardiovasculaires constituent le premier motif de
    consultation. Le nombre de cas admis aux urgences semble être
    important. Le président de la Société algérienne de cardiologie, le Pr
    Bouhouita, du service de cardiologie de l’hôpital Mustapha Bacha
    revient dans cet entretien sur les urgences cardiovasculaires qui
    demeurent très fréquentes en Algérie
    . Il signale que les structures
    médicales et les moyens de prise en charge sont disponibles. Mais il
    précise que les patients consultent tardivement, après les premiers
    symptômes. Il recommande alors le lancement de campagne de
    sensibilisation que la Société algérienne de cardiologie compte
    organiser.

    Les urgences cardiovasculaires constituent aujourd’hui un
    sérieux problème de santé publique en termes de prise en charge. Qu’en
    est-il en Algérie ?


    Les urgences cardiovasculaires sont parmi les plus fréquentes des
    urgences médicales en Algérie comme partout dans le monde. L’enquête
    réalisée par l’Institut national de santé publique (INSP) en 2003
    l’avait déjà bien montré. Le travail que nous avons mené au niveau de
    l’ensemble des points de garde de la wilaya d’Alger le confirme.
    Effectivement, ces urgences posent un problème de santé publique de par
    leur fréquence, mais surtout parce qu’elles mettent en jeu, dans un
    nombre important de cas, le pronostic vital du patient. Il faut un
    diagnostic sûr, rapide et une prise en charge adéquate. Le temps est un
    facteur primordial.

    Les pathologies prédominantes sont les pics hypertensifs
    dominés par l’infarctus du myocarde et les accidents vasculaires
    cérébraux qui sont les premières causes de décès. Quels sont les
    premiers gestes pour sauver les malades ?


    Les infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, les
    urgences hypertensives (à ne pas confondre avec les pics hypertensifs)
    sont effectivement les pathologies dominantes. Dans l’enquête qu’a
    menée la Société algérienne de cardiologie, avec le concours de la
    direction de la santé de la wilaya d’Alger, nous avons dénombré au
    moins 16 infarctus du myocarde et 9 accidents vasculaires cérébraux par
    jour. Ces chiffres sont considérables et donnent la mesure des
    problèmes que rencontrent les structures de santé. Les premiers gestes
    à faire, c’est avant tout de se diriger le plus rapidement possible
    vers les structures de santé. Lorsqu’un patient ressent un symptôme
    grave, c’est une véritable course contre la montre qui s’engage. Plus
    vite le diagnostic sera établi, meilleure et plus rapide sera la prise
    en charge.

    La Société algérienne de cardiologie a mis en place un
    registre algérois des syndromes coronaires aigus. Quelles sont les
    conclusions de votre enquête ?


    Justement, l’un des buts de l’enquête était d’analyser la prévalence
    des urgences cardiovasculaires, un jour donné, dans une zone
    géographique bien déterminée, en l’occurrence il s’agissait dans ce cas
    précis de la wilaya d’Alger. Grâce au concours de la direction de la
    santé de la wilaya d’Alger, nous avons observé pendant 24 heures ce qui
    se passait dans toutes les structures sanitaires qui assurent une
    garde. Le but principal était, outre de déterminer la fréquence des
    infarctus du myocarde, d’en analyser la prise en charge. Plus de 4747
    patients qui ont consulté ce jour-là ont été inclus dans l’étude. Les
    résultats sont très intéressants. Tout d’abord, il faut rendre hommage
    aux personnels de santé qui assurent ces gardes de nuit comme de jour
    tout au long de l’année.

    Ensuite, nous avons été frappés par le maillage extraordinaire des
    structures de santé et par leur répartition. Tous les patients sont
    examinés, traités sur place ou orientés vers d’autres structures.
    Beaucoup d’informations sur les horaires des consultations, les délais,
    le mode d’arrivée aux urgences et les données démographiques ont été
    recueillies. Ainsi, il est intéressant de noter que près d’un quart des
    gens qui s’adressent aux urgences sont âgés de plus de 70 ans.
    Malheureusement, les patients consultent tardivement après le premier
    symptôme, particulièrement en ce qui concerne l’infarctus du myocarde,
    ce qui les prive des traitements modernes et efficaces qui sont
    pourtant disponibles. Une autre conclusion de ce travail est qu’en
    l’absence d’un centre de régulation des urgences, les patients sont
    souvent orientés vers d’autres structures, sans que l’on sache avec
    certitude si des lits d’urgences sont disponibles.

    Quels sont justement les moyens de prévention contre ces maladies ?

    Vous savez, lorsqu’on parle de prévention, il faut distinguer la
    prévention générale, primaire, qui s’adresse forcément à de larges
    couches de la population et qui vise à empêcher l’apparition d’un
    certain nombre de maladies ou de leurs complications. Le simple fait de
    lutter contre la tabagisme, qui est massif dans notre pays et touche
    des sujets de plus en plus jeunes, permettrait de réduire sensiblement
    un grand nombre d’affections cardiovasculaires et cancéreuses. Dans le
    cas qui nous intéresse, il s’agit de traiter les complications d’une
    maladie qui était déjà connue, ou qui se révèle brusquement par un
    événement majeur. La population concernée est, bien sûr, plus limitée
    en nombre. Il s’agit pour nous de cibler ces patients dits «à haut
    risque» (sujets âgés, fumeurs, hypertendus diabétiques, ayant un taux
    élevé de cholestérol …) et de leur dire : «Attention, si vous ressentez
    un symptôme qui vous alarme (comme une douleur prolongée dans la
    poitrine, une difficulté à respirer, des palpitations…), il faut
    consulter le plus rapidement possible.»

    Est-ce qu’il existe un programme national de lutte contre les facteurs de risque ?

    Effectivement, il existe un programme national de lutte contre les
    maladies non transmissibles. Ce projet très ambitieux vise justement à
    prévenir un certain nombre de maladies cardiovasculaires et de cancers
    dont la fréquence augmente considérablement. Ces maladies, qui ont
    toujours existé, sont malheureusement plus nombreuses et cela pour
    plusieurs raisons : un changement brutal de notre mode de vie avec
    l’adoption d’un style de type occidental, le vieillissement relatif de
    notre population avec un allongement spectaculaire de l’espérance de
    vie, des diagnostics qui se font de mieux en mieux avec l’accès plus
    facile aux soins et aux méthodes modernes d’exploration. D’autres
    raisons plus complexes liées à l’environnement et aux toxiques sont
    probablement mis en cause, mais elles sont plus difficiles à démontrer.

    Ce programme est très important et l’on peut s’enorgueillir de son
    existence, car il pourrait réduire de manière substantielle ces
    affections comme cela a été observé dans certains pays. Parallèlement,
    il faut des campagnes de sensibilisation des populations à risque,
    c’est ce compte entreprendre la Société algérienne de cardiologie.

    Djamila Kourta
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    Le nombre d’infarctus et d’AVC est de plus en plus élevé en Algérie !! Empty Re: Le nombre d’infarctus et d’AVC est de plus en plus élevé en Algérie !!

    Message par MIRAGE Sam 18 Fév 2012, 22:42

    Selon une enquête de la société algérienne de cardiologie à Alger : 16 infarctus et 9 AVC sont enregistrés chaque jour
    D’ici 2030, près de 23,6 millions de personnes mourront d’une
    maladie cardiovasculaire (cardiopathie ou AVC principalement). D’après
    les projections, ces maladies devraient rester les premières causes de
    décès.

    Les pathologies cardiovasculaires sont les premières causes de
    mortalité en Algérie, avec plus de 14 000 décès chaque année. Selon une
    récente étude réalisée au niveau de la wilaya d’Alger par la Société
    algérienne de cardiologie, dont les résultats ont été présentés lors de
    son congrès en novembre dernier, ces résultats montrent bien l’ampleur
    de ce fléau. 16 infarctus du myocarde et 9 accidents vasculaires
    cérébraux sont enregistrés chaque jour. Malheureusement, l’enquête a
    montré que les patients consultent trop tardivement après le premier
    symptôme, particulièrement en ce qui concerne l’infarctus du myocarde,
    «ce qui les prive des traitements modernes et efficaces qui sont
    pourtant disponibles», souligne le Pr Bouhouita, cardiologue au CHU
    Mustapha et président de la Société algérienne de cardiologie.

    Ces urgences cardiovasculaires, regrette-t-il ne sont pas régulées
    au sein d’un centre qui permettrait de gagner du temps et d’assurer une
    prise en charge rapide. Il arrive souvent que des patients se rendent
    dans plusieurs structures sans pour autant être pris en charge en
    raison du manque de lits disponibles ou de moyens de prise en charge,
    ce qui ne rend pas la tâche facile devant une telle urgence. Des décès
    sont donc malheureusement inévitables. L’organisation du circuit de la
    prise en charge doit être, selon le Pr Bouhouita, revue et corrigée
    afin de sauver des vies. La mise en place de réseaux spécialisés est
    l’un des moyens recommandés à travers le monde.

    Des campagnes de sensibilisation des populations à risque sont
    également les objectifs de la Société algérienne de cardiologie. L’on
    entend par population à risque les personnes atteintes de maladies
    chroniques telles que le diabète, l’hypertension artérielle, etc. Des
    études menées également en Algérie ou ailleurs dans le monde ont montré
    que la mauvaise alimentation, un manque d’activité physique, le
    tabagisme et l’alcool sont responsables d’environ 80% des maladies
    coronariennes et cérébrales vasculaires. Les résultats de l’étude
    observationnelle de Cepheus, rendus publics en marge du congrès de la
    SAC, ont montré que l’insuffisance du contrôle du cholestérol LDL,
    surtout chez les patients à risque, constitue un facteur de risque
    majeur, d’où l’importance de développer, selon le Pr Bouhouita, un
    consensus national pour la prise en charge efficace et homogène des
    maladies cardiovasculaires.

    Une prise en charge qui doit être inscrite dans le cadre d’une
    démarche de lutte intégrée contre les facteurs de risque. Surtout
    qu’une autre étude, réalisée à Tlemcen par l’INSP et l’OMS sur 1000
    patients, a révélé que la population sous-estime les facteurs de
    risque, à savoir l’HTA, le diabète, la sédentarité, l’obésité, le
    tabagisme, etc.
    Symptômes des infarctus et AVC selon l’OMS

    Les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux sont
    généralement des événements aigus et sont principalement dus au blocage
    d’une artère empêchant le sang de parvenir au cœur ou au cerveau. Leur
    cause, la plus courante, est la constitution d’un dépôt gras sur les
    parois internes des vaisseaux sanguins alimentant ces organes. Les
    accidents vasculaires cérébraux peuvent aussi résulter du saignement
    d’un vaisseau sanguin cérébral ou de caillots.

    Un infarctus peut provoquer notamment les symptômes suivants :
    douleur ou gêne dans la partie centrale de la poitrine ; douleur ou
    gêne au niveau des bras, de l’épaule gauche, des coudes, de la mâchoire
    ou du dos. En outre, la personne peut ressentir des difficultés à
    respirer ou un essoufflement, éprouver un malaise ou vomir, avoir des
    sensations de vertige ou s’évanouir, être prise de sueurs froides ou
    pâlir. La probabilité de ressentir des difficultés respiratoires ou des
    nausées, de vomir ou encore d’éprouver une douleur à la mâchoire ou au
    dos, est plus forte pour les femmes.

    Le symptôme le plus courant d’un AVC est une sensation de faiblesse
    soudaine au niveau de la face, du bras ou de la jambe, le plus souvent
    sur un seul côté du corps. Un AVC peut aussi provoquer l’apparition
    brutale des symptômes suivants : engourdissement de la face, du bras ou
    des jambes, en particulier d’un seul côté du corps, confusion,
    difficultés à parler ou à comprendre un discours, difficultés visuelles
    touchant un œil ou les deux, difficultés à marcher, étourdissement,
    perte d’équilibre ou de coordination, céphalées sévères sans cause
    connue et syncope ou perte de conscience.

    Djamila Kourta
    ELWATAN 12 02 2012

      La date/heure actuelle est Lun 25 Nov 2024, 09:47